Ce lundi 15 décembre, Jacques Baud sera sanctionné par l'UE. Cet ancien colonel des renseignements suisses et analyste indépendant, que nous avons eu l'honneur d'interviewer à plusieurs reprises, verra ses avoirs gelés et sera interdit d'entrée dans l'UE. Son crime ? Avoir exprimé publiquement des analyses jugées « prorusses » par Bruxelles. Pas de collusion. Pas de financement russe. Pas de désinformation prouvée. Juste des analyses qui font fausse note dans un discours officiel à l’unisson. L'affaire Euroclear en Belgique l'a révélé au grand jour : du parlement belge applaudissant unanimement jusqu'aux réseaux sociaux submergés de soutien, une écrasante majorité de citoyens ne suit pas ou plus les délires des va‑t-en guerre. L'UE le sait. Et elle panique. En sanctionnant Jacques Baud, l'UE franchit une ligne de plus. Après le DSA[1][2] et le Chat Control[3], elle confirme ce que certains refusent encore de voir : son virage autoritaire assumé. L'objectif de l'UE est clair : faire de Jacques Baud un exemple pour museler la dissidence.
Retrouvez toutes les analyses de Jacques Baud sur BAM! Partagez‑les et transformez la censure en caisse de résonance.
La Commission européenne s'apprête à imposer à 450 millions de citoyens une surveillance généralisée de leurs conversations privées. WhatsApp, Signal, Telegram, SMS... toutes vos messageries, sans exception, pourront être contraintes de scruter vos messages avant même de les envoyer. Pourtant, Ursula von der Leyen, qui préside la Commission, est “incapable” de fournir ses messages portant sur un contrat public de 35 milliards d'euros[1]. Trois condamnations de la Cour de justice de l'UE pour manque de transparence[2]... mais pas de sanctions ni de SMS.
Mi‑octobre, Ursula von der Leyen se rendait en Serbie pour proposer l'aide de l'UE en matière de coopération énergétique. BAM! a investigué sur les véritables enjeux de ce déplacement aux apparences amicales.