Il est de bon ton en Europe de qualifier Trump ou Poutine de fous autoritaires. Mais qu'en est-il de la présidente de la Commission européenne ?
Opacité, non-respect des procédures, gabegie, népotisme, obstruction à la justice, abus de pouvoir, censure, ingérence dans les élections… Ursula von der Leyen, pour qui aucun citoyen n’a voté, collectionne les abus en toute impunité. Si les résultats avaient été au rendez-vous, on aurait pu faire preuve d'un peu de mansuétude, mais l’Europe recule objectivement sur tous les fronts essentiels à son avenir: compétitivité, inflation, orientations stratégiques, croissance, endettement, natalité, santé, éducation, relations intra-européennes, énergie, crédibilité sur la scène internationale, perte d’influence, … la liste est longue et la facture salée.
Davantage préoccupée par ses intérêts et son pouvoir, au mépris des principes de transparence et de gouvernance, Ursula von der Leyen a terni l'image de sa fonction. Ses décisions autoritaires, irréalistes et irresponsables donnent l'apparence d'une institution européenne pléthorique, déconnectée et délétère. Dans ce contexte, sa présidence pourrait paradoxalement faire le jeu des eurosceptiques.