Jeudi 13 mars 2025, devant l’ANSM[1] où se sont rassemblées des associations de victimes.
Un homme fuit à toutes jambes, poursuivi par un autre.
Le premier homme est lourdement chargé. Un sac et une mallette grosse comme une valise. C’est dur de courir ainsi chargé. Pourtant il court aussi vite que lui permet sa charge.
Le second court aussi. Mais lui, il tend un micro et pose des questions. C’est dur de poser des questions à un fuyard.
Un troisième homme en a marre de courir et s’arrête, continuant de filmer de loin cette course absurde. On dirait un film burlesque.
Le premier homme, le fuyard, est un fonctionnaire de l’ANSM à l’heure de la sortie de bureau.
Le second, le questionneur, c’est Romain, l’excellent et sympathique reporter de Nexus[2].
Le troisième, c’est moi, Michel de BAM!.
Cette image m’obsède. Pourquoi ce fonctionnaire s’est‑il mis à courir ? Il lui suffisait de ne pas répondre aux questions de Romain, certes insistantes, mais pas agressives.
Il lui suffisait de se murer dans le silence et le dédain. Pourtant son corps lui a commandé de courir, son corps a parlé pour lui. Il a eu peur.
Peur de qui ? Peur du longiligne Romain qui respire la gentillesse ? Peur de moi, binoclard grisonnant ? Vous nous verriez, deux gars naturellement souriants, vous auriez envie d’être potes avec nous, pas de vous enfuir.
Non, cet homme n’a pas eu peur de nous, il a eu peur tout court.
Vous savez, la peur venue du dedans, la peur profonde, la peur panique. Cet homme ne nous fuyait pas. Il se fuyait lui‑même.
Comment lui dire qu’il ne pourra s’échapper ? Qu’il va courir à jamais, seul avec sa peur, dédoublé par elle, poursuivant poursuivi.
Travailler à l’ANSM, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, ne lui servira à rien. Nulle part, il ne sera plus en Sécurité et aucun Médicament ne le sauvera de lui même. Quant à la Nation, le jour où elle saura ce que ses serviteurs ont fait, leur lâcheté, leurs compromissions, leur corruption parfois…
Peut-être pensez‑vous que j’exagère, qu’un seul fonctionnaire fuyard n’est pas révélateur de tous les autres.
Sauf que parmi tous les autres, l’un d’eux a parlé.
Et il nous a tout dit.
Cette personne (je reste vague pour ne pas la/le trahir, je me souviendrai toujours de son visage plein de bonté) nous a révélé les deux consignes données par la direction de l’ANSM pour ce 13 mars:
- interdit de parler aux victimes rassemblées devant l’ANSM
- télétravail pour tous les cadres et experts, pour éviter de rencontrer les victimes.
Quel aveu !
En sommes, le 13 mars, des collectifs de victimes se rassemblent devant l’ANSM, en une action symbolique qui ne cherche pas à faire nombre, mais à alerter via la com’ sur les réseaux sociaux et à montrer, à l’ANSM et au‑delà, notre détermination commune à faire sortir la vérité.
Sur la journée, pas plus de 150 personnes présentes, dont beaucoup de victimes en béquilles et fauteuils roulants.
Donc une poignée d’éclopés, dont une majorité de femmes amaigries par les séquelles vaccinales, a suffi pour
- mettre en fuite tous les gradés d’une agence nationale, terrés chez eux à télétravailler
- terroriser les autres, murés dans la consigne du silence.
Le fuyard à la valise n’était donc pas une exception.
Il est le symbole d’une ANSM en perdition, prise en étau entre, d’un côté des gouvernants menteurs, et de l’autre des victimes de plus en plus nombreuses à être conscientes qu’on leur a injecté un poison.
Mais ce n’est pas tout.
La personne au visage plein de bonté nous a donné une autre info capitale, le motif des consignes de l’ANSM:
la crainte que nous soyons très nombreux ce 13 mars.
Nous y voilà ! Le nombre !
L’ANSM sait‑elle déjà ?
Sait‑elle ce que nos sismographes nous disent ?
Sait‑elle que le nombre de victimes conscientes ou latentes (ignorant encore la cause de leur maladie), est si important qu’il va tout submerger ?
Si nous, nous le savons, l’ANSM, qui récolte les données des CRPV[3], le sait forcément.
J’ai passé quelque temps à travailler avec Mathieu, le président d’AAVIC‑TEAM, j’ai vu comment chaque jour il est submergé d’appels de victimes.
Des victimes qui découvrent que leurs pathologies post vaccinales sont très probablement des séquelles, qui découvrent surtout qu’on leur a menti et que le mensonge perdure.
Qui découvrent qu’elles ne sont pas seules et sont même de plus en plus nombreuses.
Que des structures s’organisent pour les accueillir, les rassembler, les faire reconnaître et soigner, les aider à demander réparation.
Toutes ces associations qui reçoivent les appels, AAVIC‑TEAM, VERITY‑FRANCE, VIAC19, OÙ EST MON CYCLE?, ON A EU NOT’DOSE, ACTION 200 BELGIQUE, VVC19, REVAV, etc… mais aussi Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (plateforme d’écoute et de guidance 0972 129 808) ou SOLIDEKLA (aide à la déclaration de pharmacovigilance, offerte par des médecins et soignants), constatent ce nombre grandissant:
tant de maladies rares qui ne le sont plus,
tant de cancers atypiques, soudain devenus typiques,
tant de femmes aux cycles perturbés,
tant de jeunes en pleine santé, soudain vieux et affaiblis,
tant de morts subites,
tant de deuils et de souffrances…
Mais surtout…
Tant de nouveaux combattants pour la vérité.
Nous voyons une famille d’âmes se constituer.
Une famille nombreuse et grandissante.
Et, dans l’entraide et l’action collective, la souffrance se métamorphose en combat et la faiblesse en force.
Depuis ce 13 mars, je connais le pouvoir des béquilles et des fauteuils roulants.
Dans la vidéo que Romain a faite avec mon amicale complicité:
Lui et moi partageons nos points de vues:
Romain affecté que les employés de l’ANSM fuient les victimes; moi voyant un signe d’espoir dans leur peur.
Espoir car la résistance vient de changer d’ère.
1) De la défensive à l’offensive
Je me souviens du 11 mars 2023 à la manif des soignants, pompiers et professions suspendus, place Bellecour à Lyon (où j’assurais le direct pour BAM!
Nous n’étions pas 150 mais plusieurs milliers.
Pourtant l’ambiance était toute autre. Nous nous battions pour faire abroger une loi inique. Nous résistons à une agression. Mais nous n’avions pas la main. C’est le gouvernement félon qui l’avait.
Nous étions en réaction, nous étions sur la défensive. Comme lors des manifs anti‑pass de 2021/22.
Ce 13 mars 2025, ce sont les institutions défaillantes qui se terrent ou prennent la fuite. L’initiative est dans notre camp, victimes, lanceurs d’alerte, scientifiques, médias citoyens… c’est nous qui avons la main. On ne se rassemble plus CONTRE mais POUR.
Les associations prennent l’initiative de manifester. Non plus pour répondre à l’agenda gouvernemental mais selon leur propre agenda qui suit le nombre croissant de victimes sortant au grand jour.
Nombre croissant, autant dire que les ACTIONS, dehors ou en coulisses, vont se multiplier.
2) De l’information à l’action
En 2020, la soudaineté de cette attaque p(l)andémique a sidéré les populations. Devant l’ampleur du mensonge et de la manipulation psychologique, le travail des résistants a été naturellement d’informer, de chercher la vérité et d’aider le public à la débusquer avec nous.
Or, maintenant, tout a été dit.
Certes, il faut continuer d’informer et de répéter, car à force de répéter, ça finira par rentrer.
Mais ça ne suffit plus, le temps de l’action est venu.
Dans cet entretien avec Mathieu et Alain d’AAVIC‑TEAM, un plan d’action est esquissé
Beaucoup d’autres actions se préparent…
Au fait, pourquoi agissons‑nous ?
Pour la reconnaissance des victimes ? Oui.
Pour qu’elles soient prises en charge et soignées ? Oui.
Pour que les scientifiques trouvent comment soigner et que les médecins soignent enfin ? Tous les scientifiques, tous les médecins, pas seulement de courageux dissidents ? Oui.
Pour que les responsables et les perpétrateurs de ce ravage soient identifiés ? Oui.
Pour que justice soit faite ? Oui.
Pour que les gens, le peuple, nous tous, reprenions les rênes de notre destin et soyons souverain, afin que de telles opacités ne se reproduisent plus ? Oui.
Et au‑delà de ces objectifs ? Pour quel idéal ? Car la souffrance des victimes appelle aussi une transcendance.
Chacun de nous aura sa propre réponse.
La mienne m’a été soufflée par un résistant, vous savez un de ces nombreux anonymes qui ont tenu bon, obstinément et collectivement, depuis 2020 et grâce auxquels nous n’avons pas sombré dans une nuit définitive, un septuagénaire plein de sagesse, vivant au centre de la France, à Moulins, la ville de Mélanie, Mathieu, Alain d’AAVIC‑TEAM.
Pourquoi agissons‑nous ?
« Pour la vérité, la beauté, la bonté. »
Michel Caulea
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Illustration de Michel Caulea
Toutes nos vidéos de ce 13 mars avec les témoignages de victimes:
ANSM, DOSSIER : LES VICTIMES DU "VACCIN" COVID VEULENT LA VÉRITÉ