Les jeunes, sacrifiés à l’autel de la lutte anticovid

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Plus d’un an et demi de mesures sanitaires ont eu raison de la santé mentale des jeunes en les privant de contacts, de jobs et d’études. Ballotés quasiment au jour le jour entre les mesures gouvernementales et scolaires, ils ont parfois été stigmatisés, parfois physiquement brutalisés, dans tous les cas maltraités. Le bilan de la crise sanitaire sur la jeunesse est accablant. L’intérêt supérieur de l’enfant, notion juridique fondamentale du droit, aurait-il été négligé, voire ignoré par les décideurs politiques pendant la crise ?

Le 6 juin 2021, un grand quotidien allemand, « Bild », demandait pardon aux enfants pour une politique sanitaire qui a fait d’eux des victimes : « Je voudrais dire à des millions d’enfants de ce pays, dont nous sommes tous responsables en tant que société, ce que notre gouvernement fédéral n’a pas encore osé dire : nous vous demandons pardon. Nous vous demandons pardon pour un an et demi d’une politique qui vous a fait de vous des victimes (…) Car la politique et les médias, jusqu’à ce jour, distillent comme un poison l’idée que vous seriez un danger mortel pour notre société ».

Coupables ou victimes ?

Comme le montre de façon très explicite le spot publicitaire du gouvernement français pour inciter les personnes âgées à se faire vacciner, ces dernières ont été dès le départ la catégorie de la population que les jeunes devaient éviter à tout prix. Pour beaucoup de personnes âgées, les liens familiaux, et en particulier ceux avec les petits-enfants, sont de véritables raisons de vivre. La séparation étanche entre générations a peut-être fait plus de dégâts chez les personnes âgées que ne lont anticipé les décideurs, mais personne ne sest intéressé à ce quon ressenti les jeunes, privés, en quelque sorte, de voir leurs grands-parents.

Pourtant, en avril 2020, soit un mois après le début de la crise, la CODE (coordination des ong pour le droit des enfants) tirait déjà la sonnette d’alarme sur les atteintes aux droits de l’enfant, en dressant la liste des « situations préoccupantes » lors du premier confinement. Ce rapport succinct mettait très explicitement en garde les décideurs et autres gestionnaires de crise : « ce sont pourtant les enfants et les jeunes qui vont en payer les conséquences (réparties très inégalement) à court, moyen et long terms. Les groupes vulnérables vont en payer le prix fort. ». Le « principe de précaution » si souvent évoqué – à tort, puisqu’inversé - par le gouvernement pour justifier ses mesures aux effets inconnus n’a semble-t-il pas été appliqué à la jeunesse.

Cette dernière, au contraire, a dès le départ, été stigmatisée en tant que menace potentielle pour la société, vu que les jeunes sont proportionnellement peu et bien moins gravement touchés que leurs aînés par le covid. Or, la science semble montrer que plus les enfants sont jeunes, moins ils transmettent le virus.

Un Impact important sur la santé mentale

Quoi quil en soit, il apparaît que leur statut de population vulnérable sest parfaitement vérifié dans les conséquences de la gestion de crise, comme le montrent de nombreuses études sur leur santé mentale. Durant toute la crise sanitaire, les constatations sont les mêmes : augmentation de l’anxiété, des troubles du sommeil, des symptômes post-traumatiques, des dépressions, des violences intrafamiliales, dautomutilations, de troubles obsessionnels compulsifs (TOC), des tendances suicidaires, danorexie, de la cyberdépendance et de la sédentarité, de la solitude, des violences policières, de la pauvreté, des risques cumulatifs de traumatismes …

Pendant que la communication officielle faisait une fixation sur la saturation des hôpitaux à cause du Covid, tant sur les plateaux de télévision que par voie d’affichage urbain, les cabinets de psychologues, des psychiatres et les urgences psychiatriques ont quant à eux été pris d’assaut par les jeunes.

L’impact mental de la crise du coronavirus sur les jeunes a en effet largement été sous-estimé par les décideurs alors que les urgences psychiatriques commençaient à saturer de manière inquiétante : « dans le secteur de la santé mentale, un tri des patients a dû sopérer. Les urgences ont accueilli rien que pour le mois de janvier 2021, deux fois plus de consultations de jeunes adolescents par rapport à janvier 2020. Plus de la moitié présentaient des idées suicidaires, des comportements dautomutilation ou étaient passés à lacte, et un tiers de ces jeunes avait entre 13 et 15 ans ». Effectivement, il semble que tous les professionnels de la santé dans l’aide à l’enfance ont pu observer « une vague de tentatives de suicidesqui ne ralentit pas depuis novembre, à cause du climat anxiogène », comme le résume la pédopsychiatre Pauline Chaste. Une des explications pourrait être que "les enfants sont des éponges émotionnelles, ils ressentent évidemment langoisse de leurs parents", comme l’explique le psychiatre Serge Hefez.

Les idées suicidaires touchent un public de plus en plus jeune. Ainsi, les consultations au Centre de Prévention du Suicide belge pour une crise suicidaire ont augmenté de 50,9% entre 2019 et 2020. Parmi les nouveaux patient, « la tranche d'âge des 14-30 ans est fort représentée en 2020 alors qu'elle n'était pas autant représentée auparavant ». Sciensano fait les mêmes constatations : un quart des répondants de 18 à 29 ans à son enquête ont déclaré avoir sérieusement envisagé le suicide au cours des 12 derniers mois (avril 2020 à mars 2021). Pire : 2,3% (hommes) et 1,1% sont passés à l’acte, explosant les chiffres de l’enquête précédente. Cela ne concerne pas que les ados : une pédopsychiatre française constate même que « le nombre didées suicidaires ou de tentatives de suicides chez les enfants de moins de dix ans a augmenté » !

La solitude, le manque de contact avec les autres enfants (primordial à l’adolescence), la sédentarité, le contexte anxiogène, la précarité, labsence de soutien médical ou encore linquiétude face à lavenir compliquent la vie des jeuneset accroissent les risques liés au suicide.

mais aussi sur la santé tout court

Une étude britanniqueva même jusqu’à faire le lien entre l’augmentation des cas de Covid chez les jeunes adultes et les conséquences directes de la gestions de la crise du covid, à savoir l’augmentation du stress et de l’anxiété : « Nous soutenons que la combinaison de considérations de santé mentale, sociales et économiques pourrait avoir contribué à l'augmentation des infections à la COVID-19 chez les jeunes adultes, et attribuer le blâme à ce groupe n'aidera pas nos efforts pour reprendre le contrôle de la maladie. » Ce n’est pas nouveau, puisque les conséquences délétères du stress sur l’immunité sont scientifiquement prouvées. Le climat de peur entretenu dans les médias et les déclarations gouvernementales aurait-il contribué à aggraver la situation épidémique ?

Mais ce n’est pas tout : en interdisant le sport et les activités de plein air aux enfants pour les maintenir à la maison avec des parents qui travaillent à distance, ils se sont retrouvés en permanence devant leurs écrans. Les mesures ont paradoxalement obligé la population (et en particulier les enfants) à faire exactement le contraire de ce que prône l’OMS en matière d’activité physique pour se maintenir en bonne santé. L’enquête de la caisse d’allocations familiales Camille a montré que plus d’un ado sur trois avait pris du poids. Les mesures « sanitaires » auraient-elles contribué à provoquer une autre crise sanitaire chez les jeunes ?

Quant au port du masque par les enfants, il fait l’objet d’une controverse. D’aucuns sont d’avis que cela n’a aucune incidence sur la santé, mais, en fin de compte, personne n’a demandé leur avis aux enfants qui doivent parfois le porter de nombreuses heures d’affilée sous peine d’être sanctionnés. La Société française de pédiatrie a toutefois recommandé la fin du port du masque dans les écoles primaires, reconnaissant du bout des lèvres « la pénibilité de cette mesure ».

Si on revient aux fondamentaux, quand bien même les masques seraient utiles, même si la science semble montrer que ce n’est pas le cas, les protocoles d’utilisation des masques sont très stricts[24]. Pourquoi, dès lors, les imposer à de jeunes enfants qui ne peuvent pas s’en servir « correctement » ?

Personne ne s’est semble-t-il ému du port du masque par les adultes dans les crèches, recommandé par l’Office national de l’enfance (ONE), sur le développement cognitif des bébés, notamment la lecture et l’expression des émotions dans la communication non verbale, ainsi que l’apprentissage du langage. Ne nous affolons pas, ailleurs, c’est pire, puisque l’académie américaine de pédiatrie recommande le port du masque dès l’âge de deux ans !

Décrochage scolaire

Autre conséquence inattendue des mesures anti-covid chez les jeunes : l’impact sur l’éducation et l’enseignement, qui occupe normalement la majorité de leur temps en semaine. Les confinements et la généralisation de l’enseignement en distanciel ont fait des ravages en matière de décrochage scolaire.

Il est en tout cas flagrant de constater que la relation professeur-élève, capitale pour la réussite scolaire, s’est brutalement effacée au profit des outils numériques à leur disposition : écrans, tablettes, smartphones. Le nombre d’heures de travail s’en est ressenti. Une enquête du ministère de l’éducation en France a montré que seulement environ 10% des élèves ont reconnu travailler au moins 4 heures par jour pour leur scolarité, et plus de 60% deux heures ou moins !

Et ça continue

En tout cas, les études pointent toutes du doigt les effets toxiques des mesures sanitaires sur les jeunes. Tant d’effets délétères dus à ces restrictions ont-ils eu au moins un effet bénéfique sur l’épidémie ? Rien n’est moins sûr, la qualité des études d’évaluation étant plus que douteuse. Et le gouvernement s’est bien gardé d’en évaluer la pertinence et l’efficacité, avant non seulement d’entériner, mais de tenir indéfiniment à sa disposition ses mesures de gestion de crise dans sa « loi pandémie » votée comme un seul homme par les partis de la majorité gouvernementale.

Bref, si on est certains des effets dévastateurs des mesures, leur bien-fondé est un énorme point d’interrogation. Un changement de méthode n’est toutefois pas à l’ordre du jour, puisque malgré un taux de vaccination élevé en Belgique, de nombreuses mesures coercitives, dont le port du masque pour les élèves de secondaire à Bruxelles, seront d’application lors de la rentrée scolaire. Le climat de peur entourant les écoles est toujours de mise, mais cette fois-ci parce que les jeunes seraient maintenant la cible privilégiée du dernier variant.

La vaccination en question

Le dernier débat en date concerne la vaccination des enfants. Pour atteindre ses chiffres purement théoriques d’« immunité de groupe », le gouvernement na pas lésiné sur la promotion de la vaccination chez les jeunes (chantage à la vaccination pour assister à un concert ou partir en vacances, centre de vaccination avec DJ, pubs à la télé, à la radio…). Un véritable matraquage touchant toute la population. On peut se poser la question de l’éthique de cette campagne qui fait la promotion dun produit expérimental (jusquen 2023) alors que les jeunes ne sont quasiment pas touchés par le covid mais quils risquent, statistiquement, den payer le prix fort. On signale des cas de myocardite à la suite de la vaccination anticovid, et même si lincidence est très faible, ce nest pas anodin.

La notion de solidarité et dimmunité collective pour convaincre les jeunes de se faire vacciner revient comme un leitmotiv. Mais on sait aussi aujourdhui que les risques de transmission existent encore après ladministration du vaccin. Alors pourquoi parler de solidarité quand le vaccin nempêche ni de tomber malade, voire gravement malade ou den mourir, ni de transmettre la maladie ? Le débat sur la vaccination est clivant et repose sur une guerre de linformation entre médias traditionnels et médias alternatifs. Les sites « non officiels » sur la santé comme Reinfocovid mettent laccent sur la balance bénéfice-risque, en défaveur du vaccin, selon eux, pour ce qui concerne les jeunes.

Moderna a lancé des essais de vaccination sur les moins de 10 ans en mars 2021. Lessai est pour lheure en phase 2, ce qui nempêche pas les gouvernements de prôner, voire de rendre quasiment obligatoire dans les faits la vaccination des enfants.

Et pour les parents qui pensent échapper à lobligation vaccinale à l’école pour leurs enfants, la France envisage sérieusement de supprimer ce droit fondamental. En Belgique, ce nest pas à lordre du jour.

L’intérêt de l’enfant bafoué

En fin de compte, il semble qu’une seule notion soit absente des décisions des gouvernements dans leur gestion de la crise : l’intérêt supérieur de l’enfant. Dans son rapport cité plus haut, la Fédération Wallonie-Bruxelles alertait, en vain, les décideurs dès avril 2020 : « les enfants nont pas été et ne sont toujours pas le visage de la crise. Labsence de prise en compte de leur intérêt supérieur dans toutes les décisions prises et les concernant renforce limpact déjà désastreux que cette crise sanitaire a et aura sur les droits de lenfant ».

Or, le respect par la société de « lintérêt supérieur de lenfant » est une idée essentielle, inhérente à toutes les cultures, inscrite dans la déclaration sur les droits de l’enfant de 1959. L’analyse de l’ONU est très explicite à cet égard : c’est un droit de fond qui peut être invoqué devant un tribunal, c’est un principe juridique interprétatif fondamental et une règle de procédure selon laquelle les États « doivent expliquer comment ce droit a été respecté dans la décision, à savoir ce qui a été considéré comme étant dans lintérêt supérieur de lenfant, sur la base de quels critères et comment lintérêt supérieur de lenfant a été mis en balance avec dautres considérations, quil sagisse de questions de portée générale ou de cas individuels ». Cela a-t-il été le cas dans la gestion de la crise ? La réponse est dans les faits, conséquences tangibles des décisions prises « dans lintérêt collectif ».

D’ores et déjà une action en justice contre la vaccination des mineurs et le contournement de l’accord parental est en cours en Belgique. Virginie van Lierde, cofondatrice de Trace ton cercle résume la question en une phrase qui se passe de commentaire : « on nous fait croire depuis un an et demi quon est en guerre, mais dans une guerre, on protège les enfants ».

 

Par Valérie Lemaître et Hughes Belin, journalistes chez BAM !


Source photo :
Adobe Stock

Sources :

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www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_personnes-agees-et-confinement-mourir-de-solitude-une-chronique-d-irene-kaufer?id=10482516
www.lacode.be/IMG/pdf/Situations_de_vulnerabilite_-_COVID-19_-_CODE-2.pdf
www.nature.com/articles/d41586-020-02973-3
cdn.uclouvain.be/groups/cms-editors-reso/2020-nouveau-site/actualites/selection-de-ressources/2021/juin---sante-mentale/Sant%C3%A9-mentale-des-jeunes-en-p%C3%A9riode-COVID-19-sr.pdf
[7]
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www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/17/gestes-suicidaires-en-france-des-signaux-de-hausse-chez-les-jeunes_6080398_3244.html
www.rtl.fr/actu/bien-etre/les-tentatives-de-suicide-prennent-une-ampleur-inhabituelle-alerte-une-pedopsychiatre-7900020480
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www.liberteeducation.com/peut-on-toujours-faire-lecole-a-la-maison-en-septembre-2021/
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