Dans un ouvrage intitulé « La légitimité des élus et l’honneur des juges », Manuela Cadelli dénonce une certaine forme de violence du politique vis-à-vis des magistrats, du droit et des droits de l’homme, alors même que ces juges sont les garants d’un démocratie saine, empêchant les dérives de certains politiques.

Un exemple récent, illustre bien ce fait. Lorsque Franck Vandenbroucke, ministre de la santé dit « ne pas être impressionné » lors d’une décision de justice considérant les mesures covid illégales, il s’autorise à ne tenir aucun compte de la loi et des décisions de justice. Ce discours ne devrait pas être tolérable dans une démocratie où le droit, l’indépendance des juges et des pouvoirs devraient être garantis.

 

Expert pour la Task Force Therapeutics (qui étudie la pertinence d’achats de médicaments contre le Covid), l’AFMPS (Agence fédérale du médicaments et produits pharmaceutiques) et l’EMA[1](Agence européenne du médicament), l’influence du Dr Nicolas Dauby sur les décisions en matière de santé publique est considérable.

Les experts ont rendu mardi 5 juillet le projet de réforme fiscale envisagé par le gouvernement belge à partir de 2022. Cette réforme prévoit des changements radicaux dans notre régime fiscal. A la lecture, on peut se demander si ce projet de loi se fait au profit des citoyens belges ou pour le compte d’instances internationales sans aucune légitimité démocratique.

Le 22 février, le Parlement belge adoptait le livre II du Code pénal au sein duquel figure un nouveau délit aussi vague que préoccupant : l’atteinte méchante à l'autorité de l'État.
Après le DSA européen et la loi française contre les dérives dites sectaires (adoptée dans un simulacre de démocratie), cette criminalisation de la contestation constitue un clou supplémentaire dans le cercueil de la liberté d’expression. Mais dormez sur vos deux oreilles, c'est sous le noble prétexte de “protéger les valeurs fondamentales de notre démocratie” qu'on nous présente ces merveilleuses initiatives…

La question qu'il faut se poser est celle-ci : si plusieurs Etats membres ont déjà cessé d'exiger le pass sanitaire, que le Parlement européen et la Commission européenne prétendent vouloir enlever toutes les restricitions à la libre circulation en Europe et que la situation épidémiologique le permet d'ores et déjà, alors pourquoi ne laissent-ils pas sécouler le pass sanitaire ?

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