Les cinq rebelles et la santé

Expiré
Santé
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Robert Kennedy Jr vient d'être confirmé à la tête du département américain de la santé (HHS). Son arrivée avec des équipiers de poids, le Pr Jay Bhattacharya au NIH, le Dr Dave Weldon au CDC, le Dr Marty Makary à la FDA et le Dr Aseem Malhotra comme conseiller du président Trump, laisse espérer une révolution dans la politique de santé américaine. Mais ces cinq rebelles lors de la “crise sanitaire”, défenseurs de la science et des libertés, seront‑ils à la hauteur de leurs promesses? Feront‑ils éclater la vérité sur l’origine du coronavirus, le hold‑up de Big Pharma et le désastre, présent et à venir, des injections covid? Auront‑ils le pouvoir de s’attaquer aux responsables et à la corruption du système? On veut le croire, mais on les jugera sur leurs actes. Galerie de portraits de Kennedy et ses hommes, placés aux postes clés.

Jamais la nomination d’un secrétaire d’État à la santé n’aura suscité autant de controverses que celle de Robert Kennedy Jr. Le secrétariat des HHS (Health & Human Services), équivalent américain du ministère de la santé, représente près de 20% du budget fédéral. Celui qui occupe ce poste, contrôle 14 subdivisions ou agences gouvernementales. Il supervise et finance la recherche médicale et scientifique par l'intermédiaire des NIH (National Institutes of Health). Il contrôle la sécurité et l'efficacité des produits pharmaceutiques et des aliments à travers la FDA (Food & Drug Administration). Il pilote la prévention et le suivi des épidémies par l'intermédiaire du CDC (Center For Disease Control). Il assure un accès aux soins pour les personnes âgées ou précarisées via Medicare et Medicaid. C’est donc véritablement un pouvoir colossal qui vient d'être confié à Robert Kennedy Jr.

Sa nomination a catalysé tous les espoirs de changement de ceux qui dénoncent la corruption des agences gouvernementales et réclament une remise en question de la santé publique. Une réforme du système, notamment de la recherche biologique et médicale, qui, à n'en pas douter, aurait un impact au niveau mondial. Robert Kennedy Jr s’est aussitôt heurté aux calomnies de la presse et aux attaques d’une majorité de la communauté scientifique et médicale ainsi que des membres du parti démocrate contre celui qu’ils dépeignent comme un “dangereux complotiste antivax”. Il a cependant survécu à un parcours miné, obtenant de justesse l’aval de la Commission des Finances puis de la Santé, jusqu’à la confirmation de sa nomination par un vote du Sénat, 52 voix contre 48, jeudi 13 février 2025.

Promettre, faire des compromis, trahir; telles sont les règles du jeu politique. Il ne doit sa validation par la Commission des Finances, 14 voix contre 13, qu’aux promesses faites au sénateur républicain Bill Cassidy. Promesse, par exemple, de conserver le système actuel de surveillance de la sécurité, notamment celle des vaccins, et de continuer à affirmer qu’ils ne sont pas la cause de l’autisme. Véritables concessions, ou jeu de passe‑passe politique? Les promesses n’engagent que ceux qui y croient… Mais on doit pourtant se demander si cette nouvelle équipe, déployée par Trump pour assainir la santé publique, aura les moyens de ses ambitions.

C’est Trump lui‑même qui a placé la première mine sur la route de Robert Kennedy Jr. En effet, dès le lendemain de son investiture, le président lançait fièrement un titanesque projet de développement de l’IA, dont l’une des missions devrait être une nouvelle plateforme vaccinale ARNm contre le cancer. Doutes et frustration ont alors succédé aux espoirs d’un vrai changement de cap. Vers quel genre d’âge d’or le président Trump veut‑il vraiment ouvrir la voie? Une société du contrôle numérique, où les patients sont des numéros de dossiers et les soins sont prodigués par une machine? Donald Trump qui n’a d’ailleurs jamais exprimé le moindre regret concernant le lancement accéléré des injections contre le Covid‑19 via l’opération Warp Speed en 2020, injections qui continuent de faire de nombreuses victimes à travers le monde.

Difficile pour Kennedy de concilier ses convictions personnelles, sur l’avortement, la fluoration de l’eau et surtout le manque de sécurité des vaccins, avec une ligne politique définie par la Maison‑Blanche, et des politiques et fonctionnaires sous influence du lobby industriel de la santé, qui les finance. Ce double écueil est apparu clairement lors des auditions devant le Sénat.

Alors, peut‑on annoncer une véritable révolution dans la politique sanitaire américaine grâce à l'arrivée des “hommes de Kennedy” aux postes clés?  Quelle sera leur marge de manœuvre? Le Pr Christian Perronne, auteur de la préface du livre de Robert Kennedy Jr, Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma, invité du gala MAHA (Make America Healthy Again) et interrogé au téléphone par BAM! lors de ce gala, reste optimiste mais pragmatique. “Il faut leur laisser le temps de s’installer. Je pense qu’il va y avoir des changements. C’est déjà énorme ce qui se passe. Ces nominations sont déjà une véritable révolution. Ensuite, on jugera leurs actes”…

Robert F. Kennedy Jr, la bête noire de Big Pharma

Il vient d'être confirmé au poste de Secrétaire d’État chargé de la Santé et des Services Sociaux (HHS). Avocat, spécialiste en droit de l'environnement, il est aussi  l’héritier symbolique d’une grande dynastie démocrate. Il est le neveu du président John F. Kennedy et le fils du sénateur, ministre de la justice, puis candidat à la présidence, Robert F. Kennedy, tous deux assassinés lorsque “Bobby Jr” était enfant. Après avoir été lui‑même candidat aux présidentielles de 2024, Robert Kennedy Jr s’est rallié au camp de Donald Trump, en août 2024, en échange d’une promesse du futur président de lui donner l’opportunité de réformer la santé publique aux États‑Unis. Le pari de Kennedy était que Trump, désillusionné par les hommes dont il s’était entouré durant son premier mandat et désireux d’un vrai changement, serait le seul capable de lui fournir cette véritable opportunité[1] de “drainer le marécage” de Washington, le marécage au sein des agences de régulation[2].

Selon les propres déclarations de Kennedy, il s’est mis d’accord avec le président sur trois objectifs majeurs[3]. Tout d’abord, éliminer la mainmise des intérêts privés et la corruption des agences de santé publique. “Il m'a demandé d'éradiquer la corruption et de mettre fin aux conflits d'intérêts au sein de nos agences de régulation, à cette mainmise des multinationales, qui a transformé ces agences en marionnettes de l'industrie qu'elles sont censées réguler[4].” Ce premier objectif est une condition indispensable pour atteindre le second, qui est de recentrer la priorité des agences fédérales sur l’excellence scientifique et d’en restaurer la transparence.

Le troisième objectif tient particulièrement à cœur à Robert Kennedy Jr, cofondateur de l’association Children Health Defense (CHD) qui défend la santé des enfants. Il s’agit de s’attaquer à l’épidémie de maladies chroniques qui détruit la société américaine. Ce n’est pas un moindre défi. 74% des américains sont obèses ou en surpoids et plus de 50% souffrent d’une ou plusieurs maladies chroniques. On observe une augmentation, parfois exponentielle, du diabète, des maladies auto‑immunes et cardiovasculaires, de l’ADHD et de l’autisme, des dépressions et des addictions. 38% des adolescents sont diabétiques ou pré-diabétiques et 77% sont considérés inaptes au service militaire. Pour Robert Kennedy Jr, c’est “non seulement un problème de sécurité nationale, mais aussi un problème moral et spirituel[5].”

Il pointe principalement du doigt “deux coupables: les aliments ultra‑transformés et les produits chimiques toxiques, présents dans l'alimentation, la médecine et l'environnement[6].” Des affirmations notamment supportées par 32 études qui montrent que les aliments ultra‑transformés causent de multiples problèmes de santé[7]. “Nous sommes massivement empoisonnés par Big Food et Big Pharma[8]. Nos enfants baignent dans une soupe toxique de produits chimiques délétères[9].” D’où la naissance du programme MAHA (Make America Healthy Again), pour restaurer la santé de l’Amérique, et dont le président Trump souhaite voir “des résultats mesurables dans les deux ans[10].”

Pour Robert Kennedy Jr, les vaccins sont l’un des composants de la “soupe toxique” qui menace la santé des enfants. De nombreuses études ont établi des liens troublants entre vaccination et autisme[11], ainsi que d’autres troubles neurodéveloppementaux[12].

 

À propos des vaccins…

Aux USA, l’augmentation des diagnostics d’autisme suit une courbe exponentielle[13]. Une étude relue par des pairs, parue en janvier 2025, conclut à un risque d'autisme accru de 170 %, ainsi que d'autres troubles neurodéveloppementaux accrus de 212 %, chez les enfants vaccinés[14]. Ce que le CDC, le Centre de Contrôle des Maladies, continue de nier fermement. Pourtant, un document interne du CDC atteste d’une réunion, durant laquelle les intervenants des agences de régulation et de l’industrie, auraient discuté de la façon de cacher des données embarrassantes. Il faut dire qu’avec 72 injections préconisées dans l’agenda vaccinal des enfants américains entre 0 et 18 ans, c’est un marché que le lobby pharmaceutique n’est pas disposé à perdre. D’autant plus que la loi fédérale de 1986 sur les blessures causées par les vaccins[15], protège les fabricants contre toute poursuite liée aux effets indésirables. Une protection renforcée en 2011 par un jugement de la Cour Suprême, qui s’est prononcée contre un recours en justice au niveau des États fédéraux[16].

La sécurité des vaccins est l’un des chevaux de bataille de Robert Kennedy Jr. Mais il avoue lui‑même que Donald Trump “ne souhaite pas que je supprime l'accès aux vaccins.  Dans ce pays, nous croyons au libre choix. Mais il faut connaître les risques et les avantages de tout ce que nous consommons. Pour cela nous avons besoin d'une bonne science, nous avons besoin d’un consentement éclairé[17]”.

Parmi les autres produits toxiques dans le collimateur du nouveau Secrétaire à la Santé, il y a également la fluoration de l’eau du robinet. RFK Jr a déjà demandé au président de faire cesser l’adjonction de fluorure dans l’eau potable, après l’avoir mis en garde contre sa neurotoxicité[18].

Kennedy Jr a également fait partie des opposants à la politique menée par Anthony Fauci, durant la “crise” Covid‑19. Fauci dont il a répertorié les nombreuses compromissions dans un livre paru en décembre 2021, Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma - leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique. Dès le mois de mai 2021, il avait par ailleurs demandé au gouvernement fédéral de suspendre l’autorisation de mise sur le marché des “vaccins contre le Covid‑19”, les qualifiant de “vaccins les plus mortels jamais fabriqués[19].” Il lui tient donc à cœur de faire la lumière sur cette affaire. Et les hommes qui le seconderont, si leur nomination par le président Trump est confirmée par le Sénat, tiennent tout autant que Kennedy Jr à ce que la vérité prévale.

Jay Bhattacharya, le défenseur des libertés

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Nommé directeur des NIH (National Institutes of Health / Institut nationaux de la Santé), Jay Bhattacharya contrôlera un budget colossal de plus de 47 milliards de dollars[20], pour le financement de la recherche scientifique, biologique et médicale. Parmi les 27 instituts que regroupe le NIH, il y a par exemple le NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases), supervisant la recherche sur les maladies infectieuses, dirigé jusqu'en décembre 2022 par Anthony Fauci, qui fut notamment à l’origine des fonds attribués à EcoHealth Alliance pour les recherches en gain de fonction sur le SARS‑COV‑2 à Wuhan.

Chercheur à l’université de Stanford, Jay Bhattacharya est à la fois professeur de médecine, d'économie et de recherche en politique de santé. Épidémiologiste et économiste des maladies infectieuses, il dirige notamment le Centre sur la Démographie de la Santé et du Vieillissement de Stanford. C’est un homme ouvert d’esprit, qui croit et pratique le dialogue.

Il fut l’un des premiers à s’insurger contre la gestion du Covid‑19 par les autorités sanitaires. Dès octobre 2020, il rédigea, avec deux autres épidémiologistes de renom, la Déclaration de Great Barrington[21], qui a depuis recueilli plus de 940 000 signatures. Dans cette lettre ouverte, il mettait en garde les responsables de la santé publique contre les conséquences néfastes des confinements généralisés, proposant comme alternative la protection focalisée des personnes fragiles, tout en laissant le reste de la société ouverte, favorisant le développement d’une immunité de groupe.

Tandis qu’un véritable débat scientifique aurait été nécessaire, les responsables du NIH s'étaient au contraire alarmés du bruit suscité par cette déclaration. Leurs e‑mails (obtenus grâce à la Loi sur la Liberté d’Information) ont révélé qu’ils ont alors jugé qu’il fallait réagir par “une opération pour les discréditer, rapide et dévastatrice[22], en qualifiant notamment le Professeur Bhattacharya et ses coauteurs d’“épidémiologistes marginaux[23]. Accusation tournée en dérision par l’intéressé, par la création d'une émission scientifique incontournable intitulée Science à la marge (Science from the Fringe)[24].

Revanche du destin, le “marginal” devrait se retrouver à la tête du plus important organisme gouvernemental de financement de la recherche biomédicale au monde. Plus de 300 000 chercheurs, 2 500 universités et de nombreux organismes publics et privés, dépendent des subventions des NIH. Leur rôle est donc primordial dans l’orientation et le contrôle de la recherche.

Jay Bhattacharya, défenseur de la liberté académique et pourfendeur du pseudo consensus scientifique, entend restaurer la confiance dans la science et la recherche, en divisant les centres de décision afin d’éviter un monopole du pouvoir entre les mains d’un petit groupe de bureaucrates. Une façon aussi de stimuler l’excellence. Appelé à témoigner devant la Commission du Congrès sur le Covid, le Pr Bhattacharya avait en effet dénoncé la censure pratiquée par “une petite cabale de bureaucrates, arrogants, mesquins et puissants”[25], fonctionnant “davantage comme des dictateurs que comme des scientifiques”[26]. Il avait qualifié leur “acceptation de la censure gouvernementale de la discussion scientifique” comme étant la plus grande menace actuelle contre la démocratie[27], démontrant que le gouvernement américain avait été la principale source de désinformation[28].

Le Pr Bhattacharya souhaite qu’une commission, non plus politique mais scientifique, puisse enquêter sur les politiques Covid, qui ont violé l’éthique médicale, réduit des scientifiques au silence et imposé des injections dangereuses et dévastatrices. “La censure tue la science et, dans ce cas, je pense que la censure a tué des gens”, il estime qu’il faudra présenter des excuses aux Américains[29].

Marty Makary, monsieur immunité naturelle

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Le Dr Marty Makary, est le choix de Donald Trump pour prendre la tête de la FDA (Food and Drug Administration), l’agence américaine de régulation des aliments et des médicaments. Bien que considérée comme la moins controversée parmi la sélection de Trump pour la santé, cette nomination a quand même fait grincer quelques dents. “La FDA a perdu la confiance des Américains et a perdu de vue son objectif premier de régulateur” a expliqué le président. Avant d’ajouter, “l'agence a besoin du Dr Marty Makary, chirurgien oncologue très respecté et expert en politique de santé, pour changer de cap”[30].

Ce spécialiste du cancer du pancréas avait lui‑même sévèrement jugé l’agence qu’il doit maintenant diriger. “Le covid nous a permis de jeter un regard lucide sur une FDA défaillante, embourbée dans la politique et la bureaucratie”[31]. Tandis que Robert Kennedy Jr, annonçait : “La guerre de la FDA contre la santé publique est sur le point de prendre fin”. Il avait cité une liste de produits censurés par l’administration, comme les cellules souches, l'ivermectine, l'hydroxychloroquine, les vitamines, des aliments comme le lait cru et des bienfaits naturels non brevetables, comme l’exposition au soleil, avant de lancer un avertissement. “Si vous travaillez pour la FDA et que vous faites partie de ce système corrompu, j'ai deux messages pour vous : 1. sauvegardez vos dossiers, et 2. préparez vos valises”[32]

La FDA octroie ou refuse les autorisations de mise sur le marché des produits alimentaires et pharmaceutiques. Cette administration est souvent dénoncée pour ses compromissions avec les entreprises privées qu’elle régule et dont provient 45% de son financement[33]. La pratique des “portes tournantes”, qui permettent à d’anciens salariés de Big Pharma d’obtenir des postes de régulation, et aux anciens fonctionnaires de négocier leur fin de carrière dans les compagnies qu’ils ont régulées, favorise la corruption. On rappellera que c’est la FDA qui, sommée au titre de la Loi sur la Liberté de l'Information (Freedom of Information Act) de fournir sa documentation sur la sécurité des injections Pfizer, avait demandé un délai de 75 ans, avant d’être contrainte à la fournir sous 8 mois par la justice[34]. La FDA fut aussi à l’origine d’une campagne médiatique mensongère pour ridiculiser le recours à l’Ivermectine, en qualifiant ce médicament reconnu de longue date d’antiparasitaire pour chevaux.

Diplômé de Harvard en santé publique, chef du service de chirurgie spécialisé dans la transplantation de cellules pancréatiques à la l’Université médicale John Hopkins, membre de l'Académie Nationale de Médecine, le Dr Marty Makary s’est fait connaître par de nombreuses publications scientifiques et trois NYTimes best‑sellers, dans lesquels il dénonçait notamment le coût exorbitant de la santé aux USA, les erreurs médicales et le manque de transparence. Après avoir initialement soutenu les confinements et le port du masque au tout début de la crise covid, Marty Makary s'était insurgé contre le refus d’Anthony Fauci de reconnaître l’immunité naturelle, acquise par une partie de la population. Citant 200 études dont la sienne, -65 vérifiées par le Lancet-, il avait argumenté: “toutes les études concluent que l’immunité naturelle est au moins aussi efficace que l’immunité acquise par le vaccin et probablement plus efficace”[35].

Sans être par ailleurs opposé à la vaccination, il avait cependant réagi énergiquement contre les obligations vaccinales, déplorant notamment que les universités aient “ignoré les données et forcé de jeunes étudiants en bonne santé à choisir entre le risque de myocardite ou être mis à la porte de leur école, même s’ils avaient déjà acquis une immunité naturelle”[36]. Marty Makary avait témoigné dans ce sens devant la Commission du Congrès

Il soutient la plateforme Make America Healthy Again proposée par Robert Kennedy Jr, et sa propre mission à la FDA sera “d’évaluer les produits toxiques qui empoisonnent l’alimentation, ainsi que les médicaments et autres produits pharmaceutiques (..) pour s’attaquer à l'épidémie de maladies chroniques, notamment chez les enfants”, selon les termes du président[37]. Il milite pour la prévention et l'éducation plutôt que la médication, ce qui n’est pas forcément pour plaire à l’industrie. “Nous avons la population la plus surmédicalisée et la plus malade du monde et personne ne parle des causes profondes”. Citant par exemple : “Peut-être devrions‑nous parler des repas scolaires, plutôt que de mettre les enfants sous médicaments contre l'obésité”[38].

Dave Weldon, le cauchemar des fabricants de vaccins

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Choisi par le président Trump pour diriger le CDC (Center for Disease Control), le Dr David Weldon doit occuper le poste clé de la prévention et du contrôle des maladies, bien que n’ayant pas de formation classique en santé publique. En revanche, ce médecin généraliste de Floride a une longue expérience de la politique. Ce républicain a en effet été élu pour représenter son État au Congrès durant sept mandats consécutifs, de 1995 à 2009, avant de reprendre ses consultations médicales.

Durant son passage à la Chambre des Représentants, le Dr Weldon a siégé dans plusieurs commissions dont celles concernant la science, ou la santé et les services sociaux. Il s’est distingué par des prises positions dissidentes. En 2007, il a notamment proposé, sans succès, un projet de loi (le Vaccine Safety and Public Confidence Act) pour faire interdire le thimerosal dans les vaccins. Ce dérivé du mercure est fréquemment utilisé comme conservateur dans les préparations vaccinales. Et, bien que le CDC nie officiellement tout lien de causalité, il est soupçonné d’être associé à la multiplication des cas d’autisme parmi les enfants. Dave Weldon réclamait également la création d’une agence indépendante, chargée de mener des recherches sur la sécurité des vaccins. Il avait alors pointé du doigt les conflits d’intérêts au sein du CDC et de la FDA[39].

Sa position, proche de celle de Robert Kennedy Jr sur ce sujet, pourrait donc ébranler le CDC, l’agence fédérale qui détermine les programmes de vaccination. D’autant plus que la gestion coercitive du Covid‑19 par le CDC est fortement critiquée. Son ancienne directrice, Rochelle Walenski, a elle‑même admis avoir diffusé des informations fausses ou incomplètes[40], notamment sur l’efficacité et la sécurité des injections ou en parlant d’une “pandémie des non‑vaccinés” sans avoir de données sur le statut vaccinal des malades hospitalisés[41]. Grâce à la Loi sur la Liberté d’Information, on a désormais la preuve que le CDC a directement orchestré, sur les réseaux sociaux, la censure des opposants[42]. Donald Trump, lui‑même, en nommant le Dr Dave Weldon, a officiellement dénoncé le CDC pour “s'être livré à la censure, à la manipulation de données et à la désinformation”[43].

Dave Weldon est également à l’origine d’un amendement qui porte son nom, et interdit au département de la santé de financer des programmes pratiquant la discrimination contre les personnels soignants qui refusent de promouvoir ou de pratiquer l’avortement. Il a par ailleurs participé à l’interdiction du dépôt de brevet sur les embryons humains. Pour la première fois dans l’histoire du CDC, la nomination de son directeur devra être confirmée par le Sénat, suite à une modification de la loi de finance.

Aseem Malhotra, “no retreat, no surrender”

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Cardiologue britannique de renom, le Dr Aseem Malhotra a été choisi par le président Trump pour être son conseiller pour les questions de santé.

Aseem Malhotra est considéré comme l’un des experts mondiaux dans le domaine de l’Evidence‑Based Medecine (EBM), médecine qui tient compte à la fois des connaissances scientifiques et de l’expertise clinique, mais aussi des spécificités et préférences des patients. Auteur et relecteur pour de nombreuses publications scientifiques renommées, le Dr Malhotra a également été l’un des plus jeunes conseillers santé du gouvernement britannique. En plus de la cardiologie, il s’intéresse particulièrement à la prévention des maladies coronariennes, au surpoids, à l’obésité et au diabète de type 2.

Fervent pratiquant et défenseur d’un mode d’alimentation et de vie sains, il est le producteur d’un documentaire choc intitulé First Do No Pharm. Il y dénonce l’influence néfaste de Big Pharma, qu’il accuse d'avoir détourné le secteur de la santé pour son propre profit. Il met en garde contre l'usage excessif de médicaments, identifiés comme la troisième cause de décès à travers le monde, derrière les maladies cardiovasculaires et le cancer. Il exhorte la population à reprendre la responsabilité de sa propre santé, en insistant sur l’importance de l’alimentation (réduction de la consommation d’aliments ultra‑transformés et de sucre) et d’une bonne hygiène de vie. Le Dr Aseem Malhotra a présenté le régime qu’il recommande, inspiré par l’alimentation des villageois de Pioppi, dans le sud de l’Italie, dans son livre The Pioppi Diet. Un ouvrage qui a suscité des polémiques dans la sphère médicale orthodoxe, tout comme ses deux autres ouvrages, The 21‑Day Immunity Plan et A Statin‑Free Life.

En rejoignant l’équipe de Trump à la Maison Blanche, il a promis de s'attaquer à la première cause de mortalité aux USA, les maladies cardiovasculaires. Il veut sensibiliser les Américains au problème de la malbouffe et la combattre, au même titre que le tabac. Il préconise de bannir des écoles et des hôpitaux les aliments ultra‑transformés et voudrait instaurer une taxe sur les snacks sucrés, sodas et crèmes glacées. Il sera donc un rouage essentiel de “la plus grande opération que le pays ait jamais connue contre les mauvaises habitudes alimentaires des Américains” annoncée par Trump.

C’est un drame personnel, le décès prématuré de son père suite à l’injection à ARNm, qui a ouvert les yeux du cardiologue britannique sur les scandales liés au covid et aux injections géniques. Son père, lui‑même médecin connu et respecté, est décédé en juillet 2021 d’une crise cardiaque, alors qu’il n’avait pas d’antécédents pouvant l’expliquer. Suite à l’autopsie et à des discussions avec des collègues chercheurs, Aseem Malhotra découvrit les risques cardiovasculaires liés aux injections, risque que ses collègues avaient choisi de taire, pour ne pas perdre le financement de leurs recherches par Big Pharma. Examinant alors les chiffres officiels du gouvernement britannique, il a alors lui‑même constaté une augmentation de 14000 cas d'arrêts cardiaques suite au déploiement des “vaccins” en 2021, par rapport à l'année précédente[44].

Réalisant que son père avait été “victime du plus grand crime en col blanc de l’histoire”[45], Aseem Malhotra a juré de se battre “pour une justice sanitaire universelle, jusqu’à mon dernier souffle”[46]. Et pour honorer la mémoire de son père, il a fait la promesse: “ta disparition prématurée ne sera pas vaine et nous obtiendrons justice pour ceux qui ont souffert inutilement d'une injection d'ARNm qui n'aurait jamais dû être approuvée et certainement pas administrée sans consentement éclairé”[47].

Ami proche de Robert Kennedy Jr, Aseem Malhotra n’aura de cesse de réclamer que “les vaccins covid à ARNm soient suspendus dans le monde entier et que les personnes blessées par le vaccin reçoivent une aide réelle”[48]. Laissons‑lui le mot de la fin, une référence à la loi de Sparte, qu’il martèle en clôture de ses messages sur X: “no retreat, no surrender” – “ni retraite, ni reddition. Puissent Robert Kennedy Jr et sa nouvelle équipe incarner cette devise.

KAro pour BAM!


Illustration de  BAM!

 

Sources:

[1] RFK Jr: Teaming up With Trump, Pavel Durov’s Arrest, CIA, and the Fall of the Democrat Party

[2] RFK Jr at Tucker Carlson, Full Speech

[3] RFK Jr: Teaming up With Trump, Pavel Durov’s Arrest, CIA, and the Fall of the Democrat Party

[4] RFK Jr: Teaming up With Trump, Pavel Durov’s Arrest, CIA, and the Fall of the Democrat Party

[5] Hearing to consider the nomination of Robert F. Kennedy, Jr., of California, to be Secretary of Health and Human Services | The United States Senate Committee on Finance

[6] RFK Jr: Teaming up With Trump, Pavel Durov’s Arrest, CIA, and the Fall of the Democrat Party

[7] Massive study identifies 32 harmful health conditions directly linked to the consumption of ultra‑processed food | Blaze Media

[8] RFK Jr at Tucker Carlson, Full Speech

[9] Robert F. Kennedy Jr. - America: Past, Present, and Future, https://x.com/sensereceptor/status/1808365245704163696

[10] RFK Jr at Tucker Carlson, Full Speech

[11] https://x.com/autismactionnet/status/1887481937410793777

[12]‘Jaw‑dropping’ Study Finds Vaccinated Children Have 170% Higher Risk of Autism

[13] https://x.com/autismactionnet/status/1887481937410793777

[14] https://childrenshealthdefense.org/defender/study‑vaccinated‑children‑autism‑risk‑increase/

[15] The National Childhood Vaccine Injury Act and the Supreme Court's Interpretation | Journal of Ethics | American Medical Association

[16] Supreme Court Rules in Favor of Protecting Vaccine Makers from State Lawsuits – Policy & Medicine

[17] RFK Jr at Tucker Carlson, Full Speech

[18] Wide Awake Media on X: "Robert F. Kennedy Jr: "The Trump White House will advise all U.S. water systems to remove fluoride from public water." "Fluoride is an industrial waste associated with arthritis, bone fractures, bone cancer, IQ loss, neurodevelopmental disorders, and thyroid disease." "Fluoride

https://t.co/0Pi3pqGUPR" / X ,

RFK Jr. Wants Fluoride Out Of Water — And It’s Not Nearly As Crazy As His Detractors Claim | The Daily Caller

[19] Louisiana lawmakers ask Gov. John Bel Edwards to reject rule adding COVID vaccine to school shot list | News | theadvocate.com

[20] National Institutes of Health (NIH) Funding: FY1996‑FY2025

[21] La Déclaration de Great Barrington

[22] Emails reveal how Fauci, head of NIH colluded to try to smear experts who called to end lockdowns | Daily Mail Online

[23] Emails reveal how Fauci, head of NIH colluded to try to smear experts who called to end lockdowns | Daily Mail Online

[24] Science From The Fringe (@SciFrTheFringe) / X ou https://www.youtube.com/@scifromthefringe/videos

[25] https://x.com/drjbhattacharya/status/1481147080299057153

[26] https://x.com/vigilantfox/status/1631018021496946707

[27] https://x.com/drjbhattacharya/status/1587857277570060289

[28] Testimony to U.S. House of Representatives Select Subcommittee on the Coronavirus Crisis Jay Bhattacharya, MD, PhD Prof. of Heal

[29] https://x.com/drjbhattacharya/status/1575113848784244737

[30] https://truthsocial.com/@realDonaldTrump/posts/113529561942926805

[31] Johns Hopkins surgeon Marty Makary picked to lead Food and Drug Administration

[32] https://x.com/robertkennedyjr/status/1849925311586238737

[33] FDA at a Glance

[34] Judge scraps 75‑year FDA timeline to release Pfizer vaccine safety data, giving agency eight months - Washington Examiner

[35] Harvard Chan alum Marty Makary chosen to lead FDA

[36] Remarks to the Select Subcommittee on the Covid Pandemic Marty Makary M.D., M.P.H., Professor at Johns Hopkins University School

[37] https://truthsocial.com/@realDonaldTrump/posts/113529561942926805

[38] Harvard Chan alum Marty Makary chosen to lead FDA

[39] Nominee For CDC Director, Weldon, May Push For Big Changes In Vaccine Policy

[40] Statistical and Numerical Errors Made by the US Centers for Disease Control and Prevention During the COVID‑19 Pandemic

[41] https://x.com/warclandestine/status/1669002086170652672

[42] https://x.com/texaslindsay_/status/1552438882222100480 et The C.D.C. Isn’t Publishing Large Portions of the Covid Data It Collects - The New York Times

[43] Nominee For CDC Director, Weldon, May Push For Big Changes In Vaccine Policy

[44] https://x.com/draseemmalhotra/status/1574389600914534400

[45] https://x.com/draseemmalhotra/status/1800099596368249040

[46] https://x.com/draseemmalhotra/status/1800099596368249040

[47] https://x.com/draseemmalhotra/status/1585599985860898816

[48] https://x.com/draseemmalhotra/status/1849514037119537257

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