Une évaluation bénéfice-risque du CDC [1] sur les vaccins COVID-19 fait le tour du net. Celle-ci compare les taux de forme graves, d’hospitalisations et de décès entre les vaccinés complets, vaccinés partiels et les non-vaccinés. Elle en vient à la conclusion que les vaccins seraient bénéfiques.

Tant d’encre a déjà coulé concernant la vaccination contre le covid-19. Vue par certains comme le « Saint-Graal » pour retrouver sa liberté, elle est perçue par d’autres comme un horrible poison faisant les choux gras de Big Pharma… Sans doute peut-on apporter un peu de nuance concernant ces postures, qui divisent la société.

Les vaccins sont actuellement l’approche stratégique principale contre le covid dans le monde. Selon le discours officiel actuel, l’émanation de nouveaux cas se produit dans les régions où le taux de vaccination est faible. Est-ce vraiment le cas ? Selon une étude récente publiée par le European Journal of Epidemiology[1], le taux de vaccination n’est pas corrélé au nombre de cas de covid. Conclusion des chercheurs : le discours qui soutient que les faibles taux de vaccination sont liés aux lieux importants de contamination est faux. Le discours officiel sera-t-il modifié en fonction de la réalité sur le terrain analysée de manière scientifique ?

L’ATIH, l’agence technique de l’information sur l’hospitalisation en France, a publié une synthèse « des prises en charges hospitalières de la COVID-19 en 2020 » [1]. Des chiffres détonants au regard du narratif. Sans remettre en question que des hôpitaux aient été surchargés à certaines périodes (pics épidémiques, concentrations géographiques, hospitalisations plus longues), cette analyse remet en perspective le covid par rapport aux autres pathologies et invite à regarder le phénomène sous un angle plus rationnel, au-delà du prisme de la peur.

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