Fin de partie ?

Liberté & démocratie
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Star incontestée pendant plus de deux ans, le Covid ne semble plus faire recette. L’arrivée d’un nouveau variant n’a plus l’air d’inquiéter grand monde. Au sein de la classe politique, on sent bien que le cœur n’y est plus. Et lorsqu’Yves Van Laethem, le porte-parole interfédéral Covid, explique “On s'en fout du nombre de cas”[1] ou que Frank Vandenbroucke a, pour l’instant, renoncé à l'obligation vaccinale du personnel soignant, on se dit que même au gouvernement le ton a changé.

Que s’est-il passé? Quelles peuvent-être les raisons de ce revirement? Repli stratégique ou capitulation sans condition? Nous allons tenter de répondre à ces questions…

Une population lassée

Vaccinée ou pas, toute la population belge a eu le Covid au moins une fois, et l’écrasante majorité s’en est très bien sortie. La peur de l’inconnu n’existe plus et les images des hôpitaux jonchés d’intubés ne collent plus à notre réalité.
Le vaccin, considéré jadis comme le graal, ne convainc plus grand monde non plus. A force de faire croire qu’il pourrait protéger les autres et éradiquer le virus, les autorités ont fini par perdre leur crédibilité au prix d’une méfiance grandissante. Un certain nombre de vaccinés se sont retrouvés avec des incidents post vaccinaux qu'ils ont associés, à tort ou à raison, au vaccin; les convaincant, eux et leur entourage, de s’abstenir lors de la prochaine campagne de vaccination.
Enfin, les PCR et le tracing sont fuis et le “positif” reste souvent très discret afin de ne pas perturber sa vie sociale ou professionnelle. L’exemple des joueurs positifs à Roland-Garros illustre parfaitement une situation générale: "Tout le monde l'a eu et on n'a rien dit“[2].
Trois piliers fondamentaux de la stratégie, la peur, les tests et le vaccin, ne tiennent donc plus, rendant caduque tout l’édifice covidien. Bien entendu, le retour du CST pourrait changer la donne, mais le gouvernement en a-t-il encore les moyens?

Une évolution épidémique rassurante

Les nouveaux variants plus contagieux mais moins virulents, une large immunité collective[3], les personnes les plus à risque déjà majoritairement décédées, ...
La plupart des experts le reconnaissent maintenant : nous sommes dans la phase endémique.
Frappée durement lors des deux premières vagues, la Belgique a probablement opéré un basculement endémique en décembre 2020

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COVID-19 Data Explorer - Our World in Data

La science reprend le chemin de la raison

Sous prétexte d'urgence, certains principes scientifiques et éthiques ont été mis entre parenthèses[4].
La science n’a plus été une démarche rigoureuse mais un faire valoir pour vendre une stratégie sans fondements scientifiques.

Transmission par aérosol
Beaucoup s’accordent maintenant sur le fait que la transmission se fait essentiellement par aérosol. La fameuse théorie des gouttelettes a fait long feu: les gouttelettes ont très peu de chances d’infecter les voies respiratoires[5]. Le gel hydroalcoolique et le masque[6] n'ont donc qu’une efficacité très limitée voire inexistante.
La seule véritable solution pour diminuer les transmissions dans un espace clos est simplement l’aération.

Un virus qui mute
Les autorités n’ont clairement pas tenu compte de ce facteur dans leur stratégie vaccinale. Plusieurs scientifiques avaient pourtant prévenu qu’une vaccination de masse n’était pas souhaitable en période épidémique, en particulier quand le vaccin est peu immunisant et spécifique à un épitope du virus. Le risque étant de “provoquer une résistance vaccinale par la recomposition génétique du variant[7].

Le nombre de cas n’est pas un indicateur pertinent
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des campagnes de testing massives ont été organisées, allant jusqu'à tester des personnes asymptomatiques. De plus, l'utilisation de tests PCR avec des cycles pouvant aller jusqu’à 40 a créé un flot de cas insignifiants, qui via la machine des tracings, a fait exploser les chiffres de cas. Ces chiffres ont alors été utilisés afin d’induire la peur et imposer des mesures “d’urgence” sans fondements scientifiques.
Tous les experts le reconnaissent maintenant: le nombre de cas n’est pas un indicateur pertinent. “Les seules données intéressantes sont celles qui mesurent le nombre de Covid graves et d’hospitalisation. Encore faut-il s’assurer qu’elles sont fiables. On sait aujourd’hui que la moitié des patients qu’on hospitalise avec le Covid ont en réalité une autre pathologie qui est la cause de leur hospitalisation. Lors des premières vagues, les chiffres, souvent masqués, indiquaient qu’un tiers des patients mourait avec le Covid mais pas du Covid[8].

Un virus surtout critique pour les personnes à risque
L’analyse statistique de ces données a montré que le risque de décès (létalité) des patients hospitalisés pour COVID-19 augmentait avec les facteurs préexistants suivants: âge avancé, sexe masculin, maladie cardiovasculaire, diabète, maladie chronique des reins, du foie ou des poumons, problèmes neurologiques et cognitifs, cancer. Pour les patients âgés de moins de 65 ans, l'obésité était également un facteur de risque significatif.[9]

Afin de visualiser le risque lié à l’âge, voici un graphique de Sciensano reprenant la population belge décédée du Covid (0 à 22.5%) de mars 2020 à février 2021, par groupe d’âge et par sexe.

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Surveillance De La Mortalité Covid-19 En Belgique- Figure 9 - page 12

Ce sont les complications qui tuent
Les patients qui se retrouvent à l'hôpital ou qui décèdent sont essentiellement victimes de complications:

  • hypoxie (manque d’oxygène)
  • surinfection bactérienne
  • problème de coagulation
  • réaction inflammatoire excessive

Un suivi précoce
Un suivi précoce (état général, température, oxymètre, ...) et des traitements en ambulatoire (oxygénothérapie, antibiotiques, anticoagulants, anti inflammatoires stéroïdiens, …) permettent de prévenir ou de soigner rapidement les complications afin d’éviter une aggravation de l’état du patient et ainsi fortement diminuer le risque d'hospitalisation et de décès.
La disqualification de la première ligne au premier jour de l'épidémie, où il était conseillé aux médecins d’intervenir à distance afin de s’assurer que le patient s’isole ou, dans les cas graves, se rende à l’hôpital [10] a eu un impact catastrophique sur les hospitalisations et les décès.

Un vaccin décevant
Très rapidement présenté comme l’unique solution pour éradiquer la Sars-Cov2, le vaccin ne pouvait que décevoir: “...n'importe qui, qui connait un petit peu l’infectieuse savait d'emblée que l'éradication d'un virus respiratoire SARS-CoV-2, c'est de la foutaise. Ce n'est pas possible![11]

 

Béatrice Swennen, docteur en médecine et chercheuse
au département d'épidémiologie et de médecine préventive - Eradiquer un virus respiratoire ?

 

Pourtant, c’est au nom de cette éradication que les autorités ont imposé une campagne de vaccination “altruiste” tenant plus de la mauvaise foi que de la réalité. Il était en effet difficile de convaincre des personnes qui, comme on l’a vu plus haut, n’avaient pas de raisons personnelles de se faire vacciner.
Si en face, nous mettons un nombre significatif d’effets secondaires signalé[12][13][14][15][16], l'impossibilité actuelle de garantir la sécurité sur le long terme et la mauvaise efficacité au bout de trois mois, il est clair que la campagne de vaccination généralisée a été à la fois un gâchis et une erreur majeure.

Pire encore, avec le temps, le vaccin pourrait avoir tendance à faire augmenter le risque d’infection[17] .

  

 

 

Christophe de Brouwer - "La loi, la liberté." de Bernard Crutzen

Même pour les décès, où le vaccin semblait encore se justifier, nous assistons au même phénomène inquiétant, en particulier pour les deux doses. On peut se poser la question de savoir si le phénomène touchera également les trois doses dans quelques mois. Dans ce cas, les autorités pourraient être tentées de pousser une quatrième dose pour masquer momentanément ce problème… au risque de l’aggraver à terme.

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Covid-19 bulletin epidemiologique hebdomadaire (1 juillet 2022)

Une origine encore mystérieuse
C’est une question qui est abordée sporadiquement. Quelle est l’origine du Sars-Cov2?
Lors de toute catastrophe (accident d’avion, catastrophe industrielle, …) une enquête minutieuse est effectuée afin d’en connaître l’origine. La raison est simple: éviter que cela ne se reproduise. L’OMS aurait dû envoyer ses plus fins limiers afin de résoudre au plus vite cette question fondamentale. D’autant plus que si l’hypothèse d’une fuite de laboratoire se confirme, le problème serait probablement plus facile à résoudre qu’une origine naturelle. On peut donc légitimement se demander pourquoi l’OMS fait preuve d’une telle négligence quand il s’agit de trouver une réponse à une question pourtant susceptible de sauver des millions de personnes[18] .

 Nouveaux doutes sur l’origine du Covid-19 - C à vous - 07/06/2022

 

Un bilan catastrophique

Non seulement les mesures « sanitaires » n’ont pas apporté les bénéfices escomptés mais elles ont eu des conséquences catastrophiques. En outre, la focalisation de l’ensemble des ressources sur UNE maladie, en reléguant tous les autres aspects de la santé et de la société au second plan, est une dérive qui fera peser un lourd tribut à la société et aux générations futures.

Économie
Les confinements, les fermetures, les règles coûteuses, le CST, … ont fortement impacté l'activité économique.
L’analyse des douze secteurs qui composent les services marchands indique que sept secteurs n’ont pas encore retrouvé le niveau du chiffre d’affaires précédent la crise sur l’ensemble des trois premiers trimestres de 2021. L’événementiel (RR) et l’horeca (II) ont été particulièrement touchés en 2020 et le restent en 2021.”[19]

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Dette et déficit budgétaire en Belgique

L’Etat et les régions ont soutenu les secteurs les plus touchés et ont donc creusé le déficit déjà mis à mal par une baisse des rentrées fiscales et une augmentation du chômage dûes au ralentissement de l'activité. En outre, la gestion de la crise a engendré des coûts importants : PCR, tracing, campagnes de vaccination (doses, centres de vaccination, logistique, chaîne de froid, communication, mise en place du CST, …).

Il faut toutefois noter que certains secteurs en Belgique ont fortement bénéficié de la crise, en particulier l’industrie pharmaceutique, qui a vu son chiffre augmenter de 101% les 9 premiers mois de 2021[20].

Social et humain
Le confinement a créé des situations difficiles et plus particulièrement dans des populations défavorisées, partageant parfois trois générations dans un même logement exigu. Outre un problème sanitaire, la promiscuité a aussi créé une augmentation des violences intrafamiliales[21].

La précarité et la santé mentale se sont détériorées[22], particulièrement chez les jeunes où l’angoisse, le stress et le manque de contacts sociaux ont engendré une augmentation des suicides[23].
L’éducation a également souffert. Entre les tests, les fermetures, les cours à distance, les bulles, la distanciation sociale, les masques, … au-delà de l’aspect académique, les enfants et les jeunes ont accusé un déficit dans de multiples domaines. A l’université, si l’année 2020/2021 a été relativement bonne en termes de réussite, le retour en présentiel en 2021/2022 a été plus difficile, révélant de nombreux échecs et abandons[24].
Le sacrifice d’une génération pour un résultat sanitaire plus que discutable restera comme un moment noir d’une société qui aura perdu ses repères.

En ce qui concerne les plus âgés dans les maisons de repos, si en principe les mesures prises visaient à les protéger, elles ont aussi souvent engendré un "syndrome de glissement" responsable de nombreux décès dans des conditions inhumaines[25]. De plus, “les mesures qui imposent le confinement aux résidents du seul fait de leur fragilité supposée et de leur âge induisent qu’ils ne disposent pas d’une capacité d’autodétermination pour choisir librement les risques qu’ils entendent prendre. Utiliser la coercition au prétexte d’une fragilité liée à l’âge constitue une invalidation du résident en tant qu’acteur, décidée uniquement sur le critère de la vulnérabilité médicale. L’autonomie, la volonté des résidents, leur capacité de raisonner, sont disqualifiées au regard d’une finalité fixée unilatéralement par des normes légales.”[26]

Enfin, si aujourd’hui le Roi appelle à la cohésion du pays[27], la crise sanitaire a créé de multiples clivages au cœur de la société: masques/anti-masques, covidistes/rassuristes, vax/anti-vax, pass/anti-pass, …
Attisé par les discours culpabilisateurs et clivants du gouvernement et de certains experts, aucune famille, aucun groupe d’amis, aucun environnement professionnel n’ont échappé aux désaccords et à la radicalisation, allant parfois jusqu’à la rupture. Si aujourd'hui le sujet est moins passionnel, le silence n’arrange pas toujours des blessures parfois profondes, car elles ont touché des valeurs que chacun estime fondamentales (solidarité, éthique, liberté, droit, santé, enfance, …).

 

L’Etat de droit, les droits fondamentaux et la démocratie

Lorsque l’on a ordonné le confinement, on a dérogé collectivement et massivement à plus de dix droits fondamentaux!

Me Arnaud Jansen : Légalité du confinement

L’Etat de droit suppose la prééminence du droit sur le pouvoir politique. Alors que l’on demandait aux citoyens de respecter des règles extrêmement contraignantes et aux conséquences graves, le gouvernement s’est affranchi pendant dix sept mois de tout cadre légal adéquat. De telles restrictions de libertés devaient nécessairement passer par un débat et un vote à la Chambre en bonne et due forme. A la place, la Belgique a été dirigée par le triumvirat Vandenbroucke–De Croo–Verlinden à la légitimité démocratique plus que discutable[28].
Il faut reconnaître, qu’à part quelques députés de l’opposition, les parlementaires ont semblé s'accommoder de cette situation, pouvant s’abstenir de prendre des décisions, complexes, difficiles et clivantes.
Si la loi pandémie signifie un relatif retour à l’Etat de droit, outre le risque d’abus dans son utilisation, on peut se poser la question de la pertinence d’une loi censée lutter contre une pandémie par des moyens essentiellement répressifs.

Le comble de l’hypocrisie est détenu par le CST qui, au prétexte de limiter les contaminations, était une obligation vaccinale déguisée. Si, par la suite, un débat sur l’obligation vaccinale a bien eu lieu à la Chambre, celui-ci a rapidement tourné court[29], la plupart des experts s’étant prononcés contre. Le CST a donc bel et bien été un moyen pour le gouvernement d’obtenir par des moyens détournés et discriminatoires une obligation que le Parlement ne lui aurait pas accordée.

Une marge de manoeuvre politique réduite

Dans de nombreux pays, les différentes crises ont affaibli voire renversé les pouvoirs en place: motion de censure et démission de Draghi en Italie, tensions économiques et fissures de la majorité en Allemagne, démission de Boris Johnson sous la pression de son propre parti, manifestations des agriculteurs aux Pays-Bas, renversement du président au Sri Lanka, … les vents ne sont donc plus très favorables aux pouvoirs en place.
La perte de la majorité en France et l'amputation par l’Assemblée de la nouvelle loi covid, rendent difficile pour le gouvernement belge la justification, comme par le passé, des mesures que la France n’applique plus.

Certains partis d’opposition (NVA, VB, PTB) ont profité du mécontentement croissant de la population, risquant d’affaiblir encore un peu plus les partis de la majorité lors des prochaines élections. Rappelons que côté flamand, le parti de la majorité sont les perdants du scrutin. Des partis comme Vooruit (6%) ou Groen (5.33%) ne doivent leur salut qu’à la faiblesse des autres partis flamands de la majorité. Côté francophone, le PTB pourrait dépasser Écolo, voire défier le PS en perte de vitesse. A terme, on ose à peine imaginer la situation politique belge avec la NVA et le VB en tête d’un côté et un PTB en pleine ascension de l’autre…
Enfin, entre un électorat touché par les mesures Covid (indépendants, entrepreneurs, classes moyennes, ..), un discours historique axé sur le respect des libertés et sa présence au gouvernement, le MR a réalisé le grand écart. L’alignement à la majorité de DéFI et des "Engagés" (ex-CDH), et le manque d’alternative politique libérale francophone crédible pourrait permettre au MR de se maintenir.

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Chambre des représentants (Belgique) — Wikipédia

D’autres priorités

En 2022, les finances publiques s’annonçaient mieux maîtrisées grâce à une reprise de l’activité, mais la guerre en Ukraine, les sanctions “pour provoquer l'effondrement de l'économie russse“[30], l’envolée des prix de l’énergie, la baisse de l’euro et finalement l’inflation ont changé la donne. L’indexation des salaires et des pensions rend la situation belge particulièrement explosive[31].
Dans ces conditions, la BCE n’a pas d’autre choix que de monter les taux d’intérêts, ce qui entraînera inéluctablement une baisse de l’activité économique, une augmentation du chômage et un problème de financement de la dette publique. L’envolée des prix et la hausse des taux risquent à leur tour de creuser les écarts au sein de la zone euro, ce qui pourrait mener à une crise monétaire[32].
Le gouvernement fédéral et les entités fédérées sont donc au pied du mur face à une crise économique, budgétaire, énergétique, sociale et monétaire.

De plus, les gouvernements européens sont pressés de mettre en place les nouvelles directives contraignantes de la Commission dans le cadre des objectifs climat-énergie pour 2030[33], ce qui ne se fera pas sans grincements de dents. Si on ajoute à tout cela une guerre économique contre la Russie déjà perdue mais que certains aimeraient poursuivre[34], on se dit que si le gouvernement a besoin d’une crise, il a l’embarras du choix.

Repli stratégique ou capitulation sans condition?

Le Covid ne va pas disparaître avec un coup de baguette magique mais il continuera à cohabiter avec nous, comme des myriades de virus et bactéries depuis la nuit des temps. La question est plutôt de savoir si le gouvernement souhaite encore poursuivre sa stratégie de la peur et de la coercition.
Les pays européens sont sous la pression de la Commission qui recommande une quatrième dose pour cet hiver,, probablement impatiente de justifier son achat de 4.2 milliards de doses[35]. Achat dont les négociations se sont déroulées dans des circonstances qui restent opaques[36][37]. Même si la Commission dispose de moyens de pression sur les Etats, la santé reste une prérogative souveraine et plusieurs pays ne manquent pas de le rappeler[38].
Bien entendu, le gouvernement pourrait utiliser une augmentation de la circulation du virus à la rentrée pour justifier certaines mesures et remettre la pression sur la vaccination. Et cet article démontre que les autorités sont capables de prendre des décisions défiant toute logique apparente.

Mais on peut aussi se demander si le gouvernement ne souhaite pas évacuer la question Covid. D’abord, il ne bénéficie plus de la même confiance auprès de la population, ni des mêmes moyens politiques, budgétaires et économiques pour imposer de nouvelles mesures. Outre le fait que le gouvernement a d’autres priorités, cela remettrait la lumière sur une gestion catastrophique pour laquelle il ne souhaite plus trop rouvrir le débat. Les autorités pourraient poursuivre la gestion Covid a minima afin de ne pas perdre la face. Ce serait alors aux citoyens d’exiger des enquêtes et d’obtenir des gardes-fous afin de veiller à ce que les dysfonctionnements qu’ils ont subis ne se reproduisent plus, que ce soit pour une crise sanitaire ou pour tout autre motif.

 

Par Marcan pour BAM!


[1]href="https://www.7sur7.be/belgique/on-s-en-fout-du-nombre-de-cas-yves-van-laethem-appelle-a-dedramatiser-la-hausse-des-contaminations~ad197ec8/" target="_blank" rel="noopener">“On s'en fout du nombre de cas”: Yves Van Laethem appelle à “dédramatiser” la hausse des contaminations | Belgique | 7sur7.be

[2]Scandale sur fond de Covid à Roland-Garros ? "Tout le monde l'a eu et on n'a rien dit" - La Libre

[3]The decline of COVID-19 severity and lethality over two years of pandemic | medRxiv

[4]Quand la Science dévoyée nuit à la santé – Le blog du #covidrationnel

[5]La Covid-19 ne se transmettrait pas par les surfaces contaminées : pourquoi ?

[6]The Best Mask Study Yet ⋆ Brownstone Institute

[7]Yves Coppieters - Bio!Tempo! Juillet 2022

[8]Alice Desbiolles - Le Figaro : faut-il avoir encore peur du Covid ?"

[9]Surveillance de la mortalité covid-19 en belgique- 2.3. Quelles étaient les caractéristiques des personnes décédées de la Covid-19 à l’hôpital ? - page 12

[10]Communiqué du Collège de Médecine Générale - COVID19

[11]Béatrice Swennen, docteur en médecine et chercheuse au département d'épidémiologie et de médecine préventive - Eradiquer un virus respiratoire ?

[12]Coronavirus : aperçu mensuel des effets indésirables des vaccins contre la COVID-19 du 28 avril 2022 | AFMPS

[13]Une enquête en ligne identifie un lien entre troubles menstruels et vaccin contre le covid

[14]Sa vie a basculé le jour où elle a fait sa deuxième dose

[15]Les effets indésirables des vaccins contre le covid-19 : auditions au Sénat

[16]Covid-19 : après la mort de Ludovic, 39 ans, vacciné au Moderna, son père demande des comptes | Actu Nantes

[17]BAM! News - La réalité “non détectable” par Sciensano

[18]COVID-19 Data Explorer - Our World in Data

[19]Impact économique du coronavirus | SPF Economie

[20]Les vaccins contre le Covid ont boosté l'économie belge d'un milliard d'euros - Entreprises - Trends-Tendances

[21]La violence conjugale, autre face sombre du coronavirus, reste élevée à Bruxelles - rtbf.be

[22]Impact du COVID-19 - Vers une Belgique en bonne santé

[23]Le suicide des jeunes en hausse aux Pays-Bas et en Belgique

[24]Comment expliquer les échecs des étudiants ? Et comment les éviter? - La Libre

[25]Le "syndrome de glissement", cet état dépressif qui pourrait tuer plus de personnes âgées que le coronavirus - rtbf.be

[26]L'impact des mesures Covid-19 sur les droits humains dans les maisons de repos (et de soins) : une étude qualitativepage 27

[27]Le discours de la fête nationale 2022 du roi Philippe qui appelle à la cohésion

[8]Vincent Laborderie - L'éclipse de la démocratie belge

[29]Débat sur l'obligation vaccinale: au final, un pétard mouillé - L'Avenir

[30]"Nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe", affirme Bruno Le Maire • FRANCE 24

[31]La dette belge flambe: que faire?

[32]Comment l'inflation menace l'unité de la zone euro

[33]Paquet sur le climat et l'énergie 2030

[34]La Commission européenne va présenter un septième paquet de sanctions contre la Russie, selon des sources - Challenges

[35]L'Europe a-t-elle acheté 4 milliards de doses de vaccin pour faire face aux nouvelles vagues ? – Libération

[36]L’enquête de la Médiatrice sur les textos de la présidente de la Commission est un signal d’alarme pour l’UE

[37]Achats européens des vaccins : un secret très bien gardé

[38]Covid-19 : dix pays de l'UE demandent plus de flexibilité dans les contrats d'achat de vaccins

Source photo :
Image recadrée à partir de l'image originale de Iamnee surAdobeStock