De la mauvaise science au service des vaccins

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Une évaluation bénéfice-risque du CDC [1] sur les vaccins COVID-19 fait le tour du net. Celle-ci compare les taux de forme graves, d’hospitalisations et de décès entre les vaccinés complets, vaccinés partiels et les non-vaccinés. Elle en vient à la conclusion que les vaccins seraient bénéfiques.

Seul hic, la définition des non-vaccinés. Ainsi, elle compare les vaccinés complets (>14 jours après 2 doses pour Pfizer/Moderna OU >14 jours après 1 dose pour Janssen), les vaccinés partiels (>14 jours après 1 dose, mais jusqu’à <14 jours après 2 doses pour Pfizer/Moderna) et les „non-vaccinés“ (<14 jours après 1 dose Pfizer/Moderna/Janssen OU personnes sans données vaccinales OU personnes non-vaccinées tout court).

Elle ne différencie donc pas entre les non-vaccinés et les récemment vaccinés. Ainsi, tous les effets nocifs immédiats potentiels sont camouflés. Une fois de plus, on fait de la mauvaise science pour la promotion des vaccins.

 

Par Colin Meier, journaliste citoyen


[1] https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/pdfs/mm7034e5-H.pdf

Source photo :
https://www.qwant.com/?q=vaccin+moderna&t=images&license=share&o=0%3A3C1BB184FAB5072F77C4FE56AC00F123EB7D8CE8