«Loi Pandémie» : UN AVANT-PROJET LIBERTICIDE

Revues de Presse
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"Il règne en ce moment, dans les allées du pouvoir, un certain état esprit.
"

"Une certaine distraction vis-à-vis de la démocratie.

Les droits les plus élémentaires du citoyen – marcher en rue, travailler, voir ses amis – sont soumis à des réglementations de police, dont l’absurdité le dispute parfois à l’arbitraire.

Plusieurs de nos libertés fondamentales ont ainsi été mises depuis plusieurs mois entre parenthèses.

Nous vivons sous couvre-feu – un peu plus à Bruxelles qu’ailleurs.

Et au nom de la lutte contre le COVID, on nous a confisqué nos choix de santé les plus intimes – en écartant paradoxalement les «médecins de famille» de l’actuelle campagne de vaccination."

"C’est dans ce contexte que débarque la «Loi Pandémie».
"

"Déposé par la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V), son avant-projet a été discuté cette semaine en Commission au Parlement.

Depuis un an, le gouvernement pilote en effet la crise sanitaire par décrets, en court-circuitant complètement l’habituel circuit parlementaire.

Loin de corriger ce déficit démocratique, qui frôle l’inconstitutionnalité, le présent avant-projet transfèrerait «légalement», en cas de crise sanitaire, tout le pouvoir à l’exécutif, transformant le parlement, au mieux, en simple chambre d’entérinement.

L’autorité sur les forces de police serait transférée des bourgmestres au Ministère de l’Intérieur.

Les infractions, punies par des peines pouvant aller jusqu’à trois mois de prison et 500 euros d’amendes, dépendraient des seuls tribunaux de police.

Cet avant-projet «légaliserait» en fait l’état de siège sanitaire – un état de guerre en temps de paix.

Dans son volet «gestion des données», il a déjà été retoqué par l’Autorité de Protection des Données.

Mais c’est l’ensemble de ce dispositif liberticide qui doit être renvoyé aux oubliettes."

"Ce qui aurait été utile, face à cette crise sanitaire, c’est qu’une loi donne plus de moyens budgétaires aux hôpitaux et à leur personnel.
"

"Plus d’infirmières, et pas plus de policiers et d’agents de sécurité.

Plus de chansons, et pas plus de violon.

Plus de débats, et pas plus d’arbitraire.

Plus de parlement, et pas plus de Ministère de l’Intérieur. 

En un mot, plus de démocratie.

Nous reproduisons ci-dessous l’appel de simples citoyens à leurs élus."

"Claude Semal, le 6 mars 2021."


 

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