Admettons...

Les tribunes
Typography
  • Smaller Small Medium Big Bigger
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Admettons, il y a un nouveau virus qui débarque sur la planète et qui est décrit comme dangereux. Il « naît » quelque part, ni loin ni près de nos régions. Ok ?

Et là, on voit que les dirigeants sont très alarmistes au point de fermer tout le pays, d'enfermer les citoyens chez eux sous peine d'amende(s) ou d'emprisonnement pour non-respect des consignes étatiques. Le même gouvernement interdit aux non-résidents de venir dans le pays touché ou d'en sortir SAUF si quarantaine.

Bon, depuis nos téléviseurs et autres supports numériques, nous, on se pose des questions mais sans vraiment croire que cela va arriver chez nous...

Mais admettons...

Le virus ne suit pas les consignes et il prend l'avion. Ben oui, un régime totalitaire c'est bien mais être confiné, c'est pas vraiment la vie rêvée pour un virus. Donc, il prend un avion et il arrive chez nous, en Europe, le Vieux Continent, Terre de libertés, Patrie des Lumières. Et là, le virus, il s'attendait à un peu de résistance, vu qu'il est dans les journaux du monde entier depuis des semaines et ? Rien. Quand il arrive à l'hôpital, il ne rencontre que des gens portant des sacs poubelles avec des masques conçus la veille dans un vieux t-shirt... Il se dit quoi le virus ? Ok, je fonce et je m'installe.

Il aurait été logique que l'Hôpital soit équipé, d'autant plus qu'à la télévision, dans tous les pays ou presque, les gouvernants nous disaient de ne pas s'inquiéter, que tout le matériel nécessaire allait arriver sous peu.

Mais admettons...

Le matériel n'arrive pas et le virus se propage partout et il fait ses premières victimes. Sa cousine éloignée, la grippe saisonnière, ne se vexe pas trop de devoir partager l'écran avec lui, elle a son quart d’heure de gloire chaque hiver, elle peut laisser un peu de lumière à son cousin. 

Admettons que le cousin, boosté par son voyage et sa médiatisation, ben, la famille, il se la taille en biseau...

Et, admettons aussi que, les gouvernements, un peu jaloux, faut bien l'avouer, de l'obéissance civile du pays de départ du virus, ben, ils se décident à faire des points presse tous les jours avec les chiffres des morts journaliers MAIS juste du virus... 

Et, admettons, que les médias sont tous au rendez-vous pour relayer en direct, pendant plusieurs heures, à force de chiffres en gras, de courbes exponentielles, de graphiques incompréhensibles et de mots choisis voire triés sur le volet, les dégâts que ce virus fait dans nos contrées. 

Bon, admettons...

Admettons aussi qu'à coup de spots journalistico-publicitaires, on nous montre les hôpitaux saturés avec des couloirs remplis de personnes malades et qu'on nous dise que c'est exclusivement dû à Mr le Virus...

Admettons aussi que nous réussissions à oublier le sens commun et, surtout, les coupes budgétaires successives qu'ont subi les hôpitaux sur les 10 ou 20 dernières années, les forçant à ne plus engager de personnel, à supprimer des lits, à faire de l'Hôpital un lieu de commerce recevant des clients à la place des patients. 

Allez, admettons...

Admettons encore qu'une solution efficace soit trouvée par un grand Professeur reconnu et que certains autres scientifiques, tous autant connus dans leur monde que le précédent, relaient cette information. Admettons alors que, malgré leurs passés glorieux et leurs innombrables années d'expériences, soient balayés d'un revers de la main par nos gouvernants, leurs discours qui se veut optimiste et en phase avec la réalité de la Vie Humaine.

Mais admettons que cela se passe comme ça...

Admettons que les pays européens décident, pratiquement de concert, de suivre l'exemple totalitariste venu du Levant et de nous confiner pendant 2 mois, distillant chaque jour un peu plus une peur de mourir mais surtout de faire mourir les personnes autour de nous. 

Admettons que nous nous conformions à ces injonctions en nous terrant tel un renard en période de chasse.

Admettons que nous portions un masque qui tantôt ne sert à rien tantôt est salvateur.

Admettons que nous acceptions aussi de faire nos courses en moins de 30 minutes en ayant pris les précautions de désinfection de nos mains, de nos caddies, de nos sacs.

Admettons que nous acceptions encore que certaines professions deviennent essentielles et d'autres pas.

Donc, nous restons enfermés chez nous. Les yeux rivés sur le décompte morbide MAIS sélectif des morts du virus et UNIQUEMENT du virus. Les autres, hein,... Je pense que nous nous serions dit que c'était une blague et on en aurait ri.

Admettons que nous, certains d'entre nous, commencent à se poser des questions sur le déroulement et la gestion de la crise que nous vivons. Ces personnes ont alors l'idée saugrenue, que dis-je, l'hérésie la plus folle d'en parler et de relayer leur questionnement sur les réseaux sociaux. Que ces mêmes réseaux, d'une extrême lenteur habituellement quand il s'agit de sujets bien plus graves, se coalisent et nomment ces personnes en questionnement de complotistes et de conspirationnistes.

Admettons que les journalistes s'accordent à dire que ces personnes sont en effet des complotistes et qu'il ne faut ABSOLUMENT pas les prendre au sérieux si ce n'est pour les faire taire. Que penserions-nous à ce moment-là ? Mais bon, admettons qu'on suive cette théorie loufoque...

Admettons ensuite, malgré des traitements préventifs et curatifs peu coûteux, le Graal soit enfin découvert... Et que de sa lame aiguisée nommée VAXX, il nous promet, à grands renforts de publicités et autres discours politico-médiatico-télévisuels, la salvation quasi éternelle. Protégeons-nous et protégeons les autres qu'ils nous disent.

Mais admettons...

Admettons qu'en un temps record, des centres ouvrent partout et que la Sainte Communauté du Graal puisse vous adouber CHEVAXXIER de sa lame scintillante.

Admettons que pour obtenir ce titre, il vous faut, dans un premier temps bien entendu, deux adoubements successifs. Aaaah, vous seriez alors intronisé à la fameuse Table (Q)Ronde... Vous pourriez vous balader en toute sécurité, sans crainte ni pour vous ni pour les autres. Dans certains cas ou à certains moments, vous auriez même la permission d'ôter votre heaume protecteur afin de laisser voir votre sourire. Vous pourriez aussi, pour les plus « braves » d'entre vous, une minorité, railler les non-adoubés qui eux, à leur tour, riraient également de vous... Non, nous n'accepterions pas ce genre de scénario.

Mais admettons...

Admettons que de plus en plus de voix contradictoires s'élèvent. 

Admettons que les nouveaux adoubés, d'abord confiants sur leur avenir empli de libertés, se rendent compte, eux aussi, qu'il va falloir repasser sous la Lame pour reprendre sa place à la Table.

Et admettons, que le Graal ne soit qu'une illusion, une chimère, un mythe. Est-ce que nous devrions aller aussi loin dans l'histoire pour tout arrêter et se reprendre en main, comme des adultes responsables afin que nos enfants n'aient pas à subir ce que nous vivons ? 

Par contre, là, n'admettons pas que nos enfants doivent aussi porter un masque, subir une, deux, dix injections. N'admettons pas que penser est devenu une folie. N'admettons pas le fait que nous avons accepté et qu'il est donc impossible de faire machine arrière. N'admettons pas de laisser nos destins aux mains de quelques personnes qui veulent nous uniformiser.

Admettons que nous n'admettons plus...

 

Par Perceval


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

Source photo :
Image recadrée à partir de l'image originale d'Andrei sur AdobeStock

Categories: Perceval 

Perceval

Ma motivation première : La Liberté. Celle de choix, de penser, de critiquer, de ne pas être d'accord, de choisir son traitement, de remettre en question les dirigeants, de vivre simplement.
Je suis un père de famille recomposée, rassemblée où je tente d'instaurer le débat d'idées, la recherche d'informations contradictoires, la curiosité. Je ne suis ni journaliste ni gourou ni prêcheur, je suis simplement un citoyen qui ne veut plus se contenter d'une vérité érigée en dogme non discutable par des personnes qui ne sont plus, à mon avis, en phase avec vous, avec moi, avec NOUS.