2/40 - MORTALITÉ COVID-19 - COMPTABILITÉ, EHPAD ET GRIPPE

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Un décompte généreux

Rappelons qu’on peut mourir de la Covid, tout comme on peut mourir d’une pneumonie ou d’une grippe (même si c’est plus rare), mais que l’immense majorité des personnes qui croisent le virus ne développent pas de symptômes ou contractent la maladie et guérissent rapidement.

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Mais on peut en mourir, c’est une réalité. Au 25 novembre 2020, on compte 50 237 décès étiquetés «Covid». Oui mais voilà, cela ne signifie pas que la Covid a tué 50 237 personnes.
Tout d’abord, aurait-on pu limiter le nombre de formes graves de la maladie, et donc de décès, en investissant massivement dans la piste des traitements, notamment en phase précoce de la maladie ? Combien de décès auraient ainsi pu être évités ?
Mais surtout, aucune statistique n’a été créée pour différencier :
- les personnes décédées de la Covid uniquement ;
- les personnes atteintes d’autres pathologies et pour lesquelles la Covid a joué un facteur aggravant fatal, précipitant un décès parfois déjà inexorable ; [Source(s) liée(s) : 1180]
- les personnes qui sont décédées d’autre chose et testées positives à la Covid sans que celui-ci n’ait eu d’influence sur le décès (y compris des maladies aux symptômes proches...) ;
- les personnes étiquetées Covid alors qu’elles n’ont même jamais rencontré le virus !
La présence d’un test Covid positif chez un patient pourrait faire entrer son décès dans le grand décompte «Covid», quelle que soit la raison «réelle» du décès.
Olivier Véran déclare lui-même concernant l’épidémie du printemps 2020 : «probablement qu’un certain nombre de personnes qui sont décédées «porteur du Covid», ne sont pas décédées «du» Covid» !
Impossible de connaître les proportions de ces différentes situations. C’est pourtant primordial.
De très nombreux témoignages de professionnels de santé, infirmières, médecins, chercheurs etc. affirment que des morts de toutes sortes (cancers etc.) sont étiquetées «Covid», à leur initiative ou à la demande de leur hiérarchie, alors que les patients sont morts d’autre chose.
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Témoignage personnel : Un ami de mon médecin traitant est décédé à domicile d’un arrêt cardiaque, sans lien avec la Covid, fin novembre 2020. Il a été étiqueté «Covid», mis en bière en moins d’une heure, la famille n’a même pas eu le temps d’arriver. Non seulement c’est faux, mais c’est inhumain. Ce même médecin a connaissance d’une autre personne de 85 ans, qui est décédée à l’hôpital après avoir contracté un staphylocoque doré, étiquetée elle aussi «Covid» alors que ce n’est pas la raison du décès.
Dans les hôpitaux, une fiche est créée pour chaque patient hospitalisé, diagnostiqué comme atteint de la Covid-19 grâce à un test PCR ou un scanner du thorax, qu’il s’agisse d’un patient admis à l’hôpital pour une suspicion de Covid-19 ou pour tout autre motif au départ.
Pour les décès à domicile, comme pour les autres, l’OMS suggère de compter tout « décès résultant d’une maladie cliniquement compatible, chez un cas probable ou confirmé de Covid-19 ». Une simple suspicion, sans preuve ni test, fait qu’un décès va se retrouver étiqueté Covid.
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En Belgique, le nombre de décès «Covid» aurait été surestimé. Philippe Boxho, vice-président du Conseil national de l’Ordre des médecins belge, avoue en janvier 2021 : «on a vu et on sait qu’on a beaucoup plus de morts qu’en fait du Covid-19». Dans combien d’autres pays est-ce le cas ? Pour quelle raison ?
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Du côté des EHPAD...

Dans les EHPAD (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) en France… Olivier Véran déclare le 05/11/20 qu’en EHPAD, s’il y avait un seul «cas» Covid (donc même non malade) dans l’établissement, tous les décès présentant un doute étaient systématiquement étiquetés «Covid», même si ce n’était donc pas le cas ! Et c’est exactement la même chose en Belgique, Sciensano (l’Institut national de santé publique en Belgique) et Elio di Rupo (Président de la région Wallone) le confirment !
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Ca commence à faire beaucoup… Combien de pays ont de la même manière surgonflé la mortalité «Covid» aux hormones statistiques ?
Sans compter que le 29 mars 2020, le gouvernement français a autorisé par décret le recours à des médicaments de soins palliatifs. Parmi eux, le Rivotril, habituellement interdit en médecine de ville et dans les EHPAD, et voici ce qui se serait passé dans les EHPAD. Je me permettrai de simplement retranscrire un extrait d’un article de France Soir : «C’est en 2020 que l’on a séparé les anciens des EHPAD de leur famille, qu’on leur a dénié l’accès à l’hôpital. Pire encore, a été organisée la possibilité de leur injecter du Rivotril en cas de COVID-19 symptomatique. Il est important d’en comprendre la raison ; la cause profonde est la pénurie chronique du système de soin placé sous l’égide des lointains fonctionnaires tout-puissants des ARS, ne pouvant faire envisager hospitalisation, encore moins en service de réanimation. Il ne restait donc, dans l’esprit des dits décideurs (lesquels ?), qu’à cacher la poussière sous le tapis ; traiter l’asphyxie par une sédation profonde… Oui, il s’agit d’actes graves d’euthanasie active puisque ce produit est un dépresseur respiratoire et employé chez des malades n’arrivant plus à respirer ! N’avaient-ils pas le droit à de l’oxygène, d’autant que l’on peut oxygéner à l’aide de méthodes non invasives (optiflow) ? Dans quel pays sommes-nous ?».
Jean-Jacques Gaultier, député des Vosges, déclare lors de la commission d’enquête sur la Covid-19 : «Ces patients n’ont pas été évacués en réa, ils ont été évacués au cimetière», dénonçant notamment l’utilisation du Rivotril.
Le Pr Trouillas affirme quant à lui qu’on a non seulement refusé l’accès aux hôpitaux pour les personnes âgées vivant dans les EHPAD, mais qu’on a soigné des troubles respiratoires, avec un «poison respiratoire», le Rivotril. Il parle même d’homicide…
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A voir... l’émission «Pièces à conviction» diffusée par France 3 le 18/11/2020 avec pour titre «Covid-19 : que se passe-t-il vraiment dans les Ehpad ?». Ha oui quand même...
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Il faut dire que les EHPAD n’ont pas toujours bonne réputation comme en témoignait déjà Hella Kherief en 2019 dans son livre, ou encore l’auteur d’un article sur Mediapart, la rentabilité semblant parfois primer sur le bien-être. Sans compter le manque de moyens.
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On aurait donc volontairement laissé les anciens dans les Ehpad ou à domicile, en raison d’une note ministérielle du 31 mars.
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On aurait donc potentiellement permis d’utiliser un produit qui aurait achevé un certain nombre de patients au lieu de tenter de les sauver ? N’avait-on pas d’autre solution ? Je vais vomir, je reviens… Et en attendant, les statistiques de décès «étiquetés Covid» augmentent…
On peut également se demander pourquoi on a toujours autant de décès «Covid» à l’épidémie d’automne 2020 qu’à celle du printemps 2020, alors qu’on est censés avoir l’expérience de la première, que les visites sont limitées, encadrées, masquées (le masque protégeant logiquement de la transmission)... que des mesures ont été prises... que le personnel est masqué et se lave les mains... etc... Comment la Covid arrive-t-elle encore à faire autant de morts en EHPAD fin 2020 ? Est-elle réellement la cause des décès (si oui c’est un véritable scandale) ? Continue-t-on à attribuer l’étiquette «Covid» au moindre soupçon de cas dans l’établissement sans aucune vérification réelle, ni même tests systématiques ?
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Denis Agret est médecin à la Fondation Partage et Vie (ex fondation Caisses d’Épargne pour la solidarité), qui gère 83 EHPAD. Il constate que le nombre de décès en 2020 ne serait pas très supérieur à 2019. Entre la période 11/2018 > 10/2019 et 11/2019 > 10/2020, il n’y aurait «que» 129 décès supplémentaires sur l’ensemble des 83 EHPAD, soit 1,5 décès par établissement. Il y a bien des décès, mais il n’y en aurait pas forcément plus qu’en temps normal. Ces informations sont à creuser, et il serait plus qu’intéressant d’obtenir le même type de données pour tous les EHPAD de France.
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N’oublions pas qu’on va en EHPAD pour y finir sa vie, après un séjour d’environ 3 ans et 4 mois en moyenne... Existe-t-il une réelle surmortalité importante dans les EHPAD en 2020 ? Ou a-t-on simplement collé des étiquettes «Covid» à une grande majorité de morts ? La surmortalité observée peut-elle être en partie liée aux conséquences physiques, psychiques et sociales des mesures «Covid» ? En partie liée aux traitements administrés pendant cette période ? Si les statistiques sont faussées, c’est très important et potentiellement délétère, car les décès en EHPAD représentent 1/3 des décès «Covid» et contribuent en grande partie à justifier la mise en place de mesures très graves pour la population générale.
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Je glisse ici que Grégory Emery, le conseiller sécurité sanitaire d’Olivier Véran rejoindrait le géant européen gestionnaire privé d’EHPAD «Korian» en férier 2021. Ce groupe d’EHPAD semble avoir apprécié la formidable gestion sanitaire du ministère.
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Et la grippe ?

Et la grippe ? Elle aurait, sinon disparu, au moins réduit beaucoup (moins de consultations ou de passages en réanimation que les années précédentes). Etait-elle particulièrement mois virulente cette année ? A-t-on attribué l’étiquette «Covid» à des décès liés à la grippe ? En fait sans doute pas tout à fait… Plusieurs articles et études font état d’un phénomène appelé «interférence virale», une sorte de compétition entre virus. En gros, la Covid et la grippe utiliseraient la même porte d’entrée pour nous contaminer et ne pourraient pas co-exister. L’un protègerait de l’autre en quelque sorte. La Covid prendrait à sa charge une partie de la mortalité habituelle de la grippe saisonnière.
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Cela pourrait par ailleurs avoir pour conséquence notamment de rendre plus vulnérables au coronavirus, les personnes vaccinées contre la grippe, les plus âgées. A approfondir...
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Il s’avère également qu’on ne comptabilise pas les décès de la grippe directement, mais d’après des estimations statistiques basées sur la surmortalité, perturbées en 2020 et 2021 par les épidémies de Covid. Cela pourrait en partie expliquer qu’on ne comptabilise pas ou peu de grippes. Une partie de la surmortalité habituellement attribuée à la grippe a-t-elle été en 2020 attribuée à la Covid ?
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On constate donc en accumulant toutes ces données que les décès attribués au Covid sont surestimés. Mais dans quelle mesure ? 10 % ? La moitié ? Personne ne le sait… Encore une fois, la mortalité globale pourra peut-être nous apporter quelques indices.
En faussant les statistiques des décès, que ce soit volontaire ou pas, on contribue à gonfler également potentiellement la létalité de la Covid. On attribue à tort l’étiquette «Covid» à des morts, mais à l’inverse, on n’attribue pas à tort d’étiquette Covid à des vivants. Faut-il revoir le taux de létalité à la baisse ?
Oui ce virus tue, c’est indéniable. On arrive ici à une estimation d’un nombre de décès situé entre 12 000 (estimation très basse basée sur une moyenne mondiale) et 55 155 au 06/12/20 (donnée réelle officielle, mais semble-t-il surestimée, comme on vient de le voir).
Témoignage personnel : J’ai moi-même vu ma maman se décomposer vivante sous mes yeux à cause d’un cancer, et je ne sais que trop l’horreur et la douleur de perdre un proche. Mais la mort fait partie de la vie et ne doit pas altérer notre jugement global. Il faut raison garder. Où est le cataclysme qu’on nous vend et qui paralyse la planète ? Pourquoi fait-on cela ?
Où est ce virus phénoménal qui devait emporter toute une partie de l’humanité ? Cette pandémie est définitivement bien moins mortelle que prévu, et on s’entête à massacrer un pays, une planète. C’est pour ces chiffres que nous avons détruit notre économie ? Que nous avons piétiné nos libertés les plus essentielles ? Que nous avons détruit le lien social ? Que nous laissons moisir nos anciens dans les EHPAD depuis des mois ? Que nous avons détruit notre vraie santé ?
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Rappelons la définition de la santé par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité». Il est à peu près certain que les mesures prises pour lutter contre la Covid ont détruit la «santé» de bien plus d’individus que la Covid elle-même.

Rendez-vous demain pour la suite…

 

Par Sébastien . Citoyen . Humain


Retrouvez TOUS les épisodes ici :
UNE AUTRE VISION DE LA COVID

Une autre vision de la Covid . Version initiale le 09 décembre 2020. Mis à jour et augmenté régulièrement depuis, et jusqu’à ce jour.

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Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.

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