Mesdames, Messieurs,

Avant toute considération, je tiens à vous remercier pour le temps que vous consacrerez à me lire. Je ne vais pas m’étendre sur le présent, juste un petit rappel de ce que nous vivons. Je vais vous parler du futur et de l’empreinte que vous déciderez d’y laisser.

Depuis deux ans, nous vivons une crise qui nous a tous profondément touchés, au-delà de ce que nous supportons dans notre quotidien. Des décisions ont été prises, celles-ci ont malheureusement abîmé durablement la cohésion de notre société.

Samedi 29 janvier 2022, des intellectuels italiens s'étaient déplacés jusqu'à Paris afin de rencontrer des acteurs de l'opposition française à cette gestion de crise sanitaire transformée en crise sociale et politique.

Je vais laisser à d'autres le soin de répondre aux diverses affirmations très discutables qui ne me concernent pas dans cette carte blanche et me focaliser ici sur les arguments plus spécifiques autour de ce que nous pourrions appeler: des attaques ad-hominem.

Nous avons reçu, par mail, de nombreux témoignages décrivant les arrestations de citoyens venus manifester au Cinquantenaire le 23 janvier dernier.

Certains ont été embarqués, privés de liberté pendant 5 heures, puis libérés, sans avoir signé le moindre papier administratif.
Nous avons décidé d'en publier un, sous forme de tribune anonyme.

Nos médias mainstream, comme traitement de la manifestation organisée dimanche, montrent les exactions des casseurs et les maladresses de nos forces de l’ordre. L’essentiel de l’action manifestée par des dizaines de milliers de très gentils (r)évolutionnaires n’est pas traité.

©Philippe Graton

Est-ce une déformation professionnelle ? Le métier de scénariste permet de décortiquer la trame d’un récit, de savoir comment détourner l’attention du lecteur. Une méthode qui permet d’obtenir, à la fin de l’histoire, l’exclamation : « Oh ! C’était donc ça !? ». Technique narrative qui saute aux yeux dans la crise sanitaire actuelle.

Que se passe-t-il en Helvétie ? Ce pays à peine plus grand que la Belgique, toujours représenté en blanc sur les graphiques des nations européennes, toujours à part même s’il en est au cœur.