McKinsey : le cabinet de conseil au goût amer

Expiré
Les bonbons de BAM!
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Dans un accord de poursuites différées (DPA) avec le gouvernement des États‑Unis, McKinsey accepte de payer 650 millions de dollars pour éviter un procès pénal lié à son rôle dans la crise des opiacés, qui a fait plus de 800 000 décès depuis 1999.

Ce règlement intervient après des accusations selon lesquelles McKinsey a conseillé Purdue Pharma pour "doper les ventes" de l’OxyContin, notamment en recommandant de privilégier les dosages élevés du médicament, très lucratifs mais également très addictifs. Le cabinet de conseil, déjà en mauvaise posture pour avoir détruit des documents compromettants, est sous surveillance pendant cinq ans dans le cadre de l'accord.

Ce géant du conseil, impliqué dans la crise des opiacés, n’a pas seulement endossé un rôle dans cette tragédie. Son implication controversée dans d'autres domaines, comme la gestion des politiques de santé publique lors de la crise COVID, invite à se demander si le goût de McKinsey pour les profits rapides ne ressemble pas à celui des bonbons : séduisant au départ, mais laissant un arrière‑goût amer et parfois toxique.

Alors, McKinsey, toujours aussi “accro” au  business, mais à quel prix pour les vies humaines ?

La rédaction de BAM!


Illustration : Dorothy Onikute, 33 ans, adjointe du shérif au bureau du shérif du comté de Rio Arriba, répondant à un appel pour une overdose le 4 février, sur le bord de la route à Alcalde, Nouveau‑Mexique. Photographie de James Nachtwey pour TIME.

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