© SMT alias Alain Schmidt

ll est bien connu que tout intervenant public, et par conséquent tout présentateur de journal télévisé du service public et tout politique, pèse soigneusement ses mots.

Depuis des mois, tout est mis en place pour déformer la réalité, minimiser certains aspects, en grossir d’autres à la loupe. Discours simpliste distillé en boucle à longueur de journée et partout.

Un débat houleux agite et polarise le monde scientifique et la société. Dans cette crise sanitaire si complexe et changeante, il y aurait un consensus scientifique qu’il ne faudrait pas remettre en question. Et pourtant, nous avons toutes les raisons de douter.

Mesdames, Messieurs,

Avant toute considération, je tiens à vous remercier pour le temps que vous consacrerez à me lire. Je ne vais pas m’étendre sur le présent, juste un petit rappel de ce que nous vivons. Je vais vous parler du futur et de l’empreinte que vous déciderez d’y laisser.

Depuis deux ans, nous vivons une crise qui nous a tous profondément touchés, au-delà de ce que nous supportons dans notre quotidien. Des décisions ont été prises, celles-ci ont malheureusement abîmé durablement la cohésion de notre société.

Samedi 29 janvier 2022, des intellectuels italiens s'étaient déplacés jusqu'à Paris afin de rencontrer des acteurs de l'opposition française à cette gestion de crise sanitaire transformée en crise sociale et politique.

Je vais laisser à d'autres le soin de répondre aux diverses affirmations très discutables qui ne me concernent pas dans cette carte blanche et me focaliser ici sur les arguments plus spécifiques autour de ce que nous pourrions appeler: des attaques ad-hominem.

Nous avons reçu, par mail, de nombreux témoignages décrivant les arrestations de citoyens venus manifester au Cinquantenaire le 23 janvier dernier.

Certains ont été embarqués, privés de liberté pendant 5 heures, puis libérés, sans avoir signé le moindre papier administratif.
Nous avons décidé d'en publier un, sous forme de tribune anonyme.

Nos médias mainstream, comme traitement de la manifestation organisée dimanche, montrent les exactions des casseurs et les maladresses de nos forces de l’ordre. L’essentiel de l’action manifestée par des dizaines de milliers de très gentils (r)évolutionnaires n’est pas traité.