Trudeau: Retour à la réalité ?

Expiré
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Et voilà, Justin Trudeau, le « maple boy » chouchou des belle‑mères a annoncé sa démission. Une déclaration bien solennelle pour un homme qui restera tout de même en poste le temps qu’on lui trouve un remplaçant. Du Trudeau pur jus : partir sans vraiment partir.
Mais que s’est‑il passé pour que l’ex‑star des Young Global Leaders quitte la scène avant l’acte final ?

Une ascension dans le sillon de papa

Fils de l'ancien Premier ministre Pierre Elliott Trudeau, Justin Trudeau est né le 25 décembre 1971. Il a d'abord poursuivi une carrière en enseignement avant de se lancer en politique. Élu député pour la première fois en 2008, il a rapidement gravi les échelons du Parti libéral du Canada. En 2013, il devient chef du parti et entreprend de redynamiser la formation politique, alors en déclin. Sous sa direction, les libéraux remportent les élections fédérales de 2015, et Justin Trudeau devient le 23ᵉ Premier ministre du Canada.

Chantre du wokisme, covidisme, multiculturalisme et climatisme, Justin Trudeau ne s’est pas soucié des vrais problèmes des canadiens...

COVID, nazi et autres étourderies

Commençons par la gestion de la COVID. Trudeau, le champion de la vaccination forcée et des restrictions en tout genre, avait décrété un état d’urgence face aux camionneurs du « convoi de la liberté ». Entre gel des comptes bancaires et comparaisons des manifestants à des nazis, il a su manier la carotte et le bâton... sans carotte. Ironie du sort, c’est ce même Trudeau qui a offert une standing ovation à un ancien membre de la Waffen‑SS au Parlement canadien. Ah, la magie de la politique !

Et comment oublier sa proximité avec le Forum économique mondial et ses Global Shapers ? Entre Macron, l’éternel complice, et Trudeau, les Young Global Leaders peinent à convaincre. Les Canadiens, eux, semblent en avoir soupé de ces élites déconnectées, plus promptes à brandir des slogans qu’à résoudre les crises de logement ou l’inflation.

Le vent du Sud ?

La victoire de Donald Trump, en novembre dernier, n’a sûrement pas aidé. Le retour du magnat aux tweets cinglants et aux tarifs douaniers menaçants a suffi à faire trembler Ottawa. Trudeau s’est retrouvé coincé entre les exigences protectionnistes de Trump et une économie nationale déjà sur les genoux. Pierre Poilievre, son rival conservateur, n’a pas manqué d’en profiter pour réclamer une politique plus musclée.

Et après ? Un Paris sur l’avenir

Le successeur de Trudeau ? Un autre Young Global Leader, peut-être ? Chrystia Freeland, adepte des plans bancals, pourrait être dans les starting‑blocks. Mais dans un pays lassé des élites formatées à Davos, le conservateur Poilievre pourrait bien jouer le rôle de l’outsider pragmatique.

Quant à Macron, regardera‑t-il son homologue canadien avec de l’appréhension ? La question reste ouverte.

La rédaction de BAM!

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