On s’en branle… ou pas !!!

Les tribunes
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Cette tribune est écrite par un être humain qui par le prisme de ses réflexions, tripes, expériences, visions, intuitions, … narre son perçu de l’éducation sexuelle des enfants.
C’est l’objet d’une introspection personnelle qui n’a qu’un seul but : vous pousser à la réflexion.


Comment aborder le difficile débat qui anime tous les groupes de réflexion sur l’éducation sexuelle de nos enfants que semble vouloir régenter l’OMS. Voici la promesse globale de l’OMS :

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“Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent” - André Gide

André Gide formule assez bien le Why de BAM! Cette tribune est personnelle. Elle divisera, peut-être, le collectif citoyen BAM!. Elle a clairement pour but de faire basculer votre libre arbitre. Je promets de répondre à toutes c.iel et ceux. A la condition sine qua non que cela ne soit pas un chapelet d’injures. C’est donc une satire de la situation actuelle en pleine actualité LGBTQIA+. Ce sigle recouvre les termes suivants : Lesbienne, Gay, Bisexuel·le, Trans*, Queer et Intersexe et Asexuel·le ou Aromantique.
Entre la période actuelle où les Drags Queens envahissent les écrans de télévision en prime time et des (dé)formations dans les écoles où les cours sexuels devraient être pratiqués par les corps enseignants et non la famille.

Dans les familles bien pensantes de l’éducation de ma génération des baby-boomers, on parlait de graines dans le ventre de la maman. La naissance des garçons dans les choux et la livraison des filles par les cigognes.

Entre les deux, il y a un vide abyssal. Je ne crée pas un pont entre le noir et le blanc mais je navique dans le gris et ses 50 nuances. 

Voyons avant

Comme a dit Coluche, « L’inceste, ce n’est pas grave. Du moment que cela reste en famille ». J’ai dans mon cercle proche de trop nombreuses femmes qui ont connu un acte sexuel non consenti. A tout âge. Mais surtout chaque fois d’une personne proche ayant une forme de rapport de force. Combien de vies gâchées ? Combien de colères enfouies et non entendues par les proches par peur du « qu’en-dira-t-on » ? Combien de frustrations dans des plaintes non reçues avec empathie ? Combien de dénis des autorités religieuses ? Le viol est une arme de guerre ? Chez les voyous de nos banlieues aussi.

Les êtres abusés sont nombreux à croupir dans une forme de silence du phénomène de Stockholm. Humiliés. Seuls face à eux-mêmes dans une culpabilité insensée. Enfouie dans les douleurs. Des plaies extrêmement difficiles à panser. Une amie et son frère ont résolument choisi de ne pas avoir d’enfant eu égard à une enfance terrifiante. Ne voulant pas mettre au monde des enfants qui pourraient vivre le même cauchemar.

L’affaire Dutroux a mis à jour cette infamie mais depuis rien de chez rien n’a été résolu. L’horreur est connue de tous mais personne ne veut remuer cette merde. Chacun retourne dans son déni. Les victimes dans leur malheur. En silence, la tête basse. Fuyant le regard des autres.

Ma non-éducation sexuelle

Perso, mon éducation est passée au bleu. Je bandais jeune en voyant ma voisine bronzer en maillot et interloquant ma famille, tout le monde a explosé de rire me laissant dans mon désarroi. Je me suis pollué seul dans le secret pensant pactiser avec le diable alors que ce geste est la base de ma non-éducation sexuelle. J’ai tout découvert de manière gauche et maladroite avec une épée de Damoclès au-dessus de tout geste sexuel. Sujet tabou = glauque, sale, interdit, …

J’ai dû apprendre seul en volant des magazines comme Union. En écoutant mes potes aux scouts me parler comme des charretiers de ma bite, des poils qui poussaient autour et du pouvoir qu’elle pouvait procurer. Sincèrement, je n’ai pas aimé.

La folie actuelle

Tous les jours, nous apprenons un nouveau mot comme aromantique = l'absence d'attirance romantique. Il y a quelques jours, notre Angèle déclarait qu’elle était pansexuelle = l'attirance sexuelle, émotionnelle, romantique ou spirituelle pour d'autres personnes sans considération de leur sexe biologique, de leur expression de genre ou de leur orientation sexuelle. De son côté Sophie Marceau se revendique sapiosexuelle. Un mot qui définit l'orientation sexuelle des individus qui sont avant tout attirés par le savoir et l’intelligence. Je me disais bien que l’on ne m’aimait pas uniquement pour mon physique.

On estime la population LGBTQIA+ à +/- 3 % soit 345.000 personnes. On oublie souvent que l’homosexualité commence selon les récits dans la Grèce Antique : « la pédérastie était pratiquée dans le cadre de l'éducation d'adolescents mâles, mais de façon généralement très codifiée. Ainsi, à Athènes, l'éraste, partenaire adulte, devait être actif dans la relation sexuelle, et l'éromène, adolescent, passif, faute de quoi la relation était considérée comme immorale. Par ailleurs, l'homosexualité exclusive demeurait quelque chose de rare, la pédérastie n'excluant absolument pas les relations avec les femmes ni la procréation ».

Après dans toutes les armées, l’homosexualité s’est érigée. L’homosexualité n’est pas abordée dans l’Evangile. A la Révolution française, l’homosexualité n’est plus condamnée ni passible de la peine de mort : le code pénal abandonne le crime de sodomie entre adultes consentants. Le dernier « bûcher de Sodome » s’est déroulé en 1750.

Mon parcours de tolérance

Très jeune, j’ai appris que l’homosexualité existait car mon adulescence s’est déroulé dans l’époque Sida. Je bossais dans la communication où les homos vivaient en harmonie. On vit tous une période où nous pourrions passer homo. J’avoue avoir failli basculer avec un de mes potes. Puis, on est bercé par les sorties de placard. J’ai eu la chance de voir au théâtre à Paris La Cage aux Folles. En pleine construction adolescente, cela a bouleversé mon ressenti. J’ai découvert de manière caricaturale et satirique l’autre monde. J’ai beaucoup fréquenté Lisbonne où une partie de l’intelligentsia homo belge était parti vivre dans une plus grande tolérance.

Un de mes grands oncle était notoirement homo. Il s’est « tapé » le fiancé de sa propre fille le jour des fiançailles. Il a vécu avec lui jusqu’à sa mort. On lui pardonnait tout car il était drôle avec une belle notoriété mais cela m’a marqué. Comme le jour où nous assurions le gardiennage d’une maison et nous recevions Teddy, un ami de ma sœur, et son compagnon. Leur montrer leur chambre m’avait impacté. Cet homme, beau comme un dieu, est mort dans un jeu sexuel de strangulation peu de temps après. Depuis, j’ai construit ma propre tolérance.

A l’école de mes enfants à Ohain, le professeur de sports m’a expliqué qu’il veut devenir une femme. Nous défendons une tolérance collective dans cette école qui prône l’acceptation. Il a suffi d’un parent qui alerte la presse locale pour tout gâcher. Un de mes neveux s’est marié récemment avec son compagnon après 16 ans de vie commune. Ma fille est ravie de l’avoir comme parrain.

La Belgique est précurseur dans le domaine. La loi sur le mariage homo vient de fêter ses 20 ans. Nous avons eu un premier ministre homo, Elio di Rupo, sans que cela ne provoque aucun remous. Idem pour Petra De Sutter et Typhanie Afschrift. Même notre roi a été décrété homo dans le livre de Mario Danneels. Il s’est réfugié en Irlande car les pressions étaient menaçantes. Pas de démenti toutefois.

Comment expliquer aux enfants ?

La sexualité doit être expliquée aux jeunes. Tôt. Trop tôt pour certains. Pour comprendre quand les gestes ne doivent plus être tolérés. D’apprendre à se défendre. De s’exprimer si acte. Pour ne plus que ce déni reste. Les enfants dans les ballets roses ont été des objets sexuels.

Tout enfant en Belgique n’a pas l’occasion de connaître une éducation sexuelle bienveillante par pudeur, incompétence, éducation religieuse, origines ethniques, Vulgariser dans le sens du terme l’éducation sexuelle à l’école me paraît malin pour des problèmes sociétaux qui pourraient être évités. L’homophobie pousse aux actes violents quotidiennement.

L’accès au porno sur internet a ouvert la voie au mauvais sexe. Le cul. Les garçons se sentent obligés d’être montés comme un baudet et les jeunes filles sont gênées de leurs corps face à ces bombes où il n’y a plus rien d’origine. Idem pour la communauté gay. De nombreux jeunes tombent dans le piège des sex-tapes où ils se dévoilent devant des caméras. Le net est le terrain de chasse favori de la pédophilie. Tout cela sans aucun contrôle, prévention et peu de sanctions.

Si vous avez le courage car il en faut, lisez le terrifiant livre d’Oscar Lalo, La Race des Orphelins. C’est la pouponnière des enfants aryens donc parfaits imaginée par Hitler. De nombreux enfants vivent l’enfer depuis.

Choisir le diable ou l’enfer ?

Le diable est partout. Dans l’économie et dans la mise en place d’un système mondial du Grand Reset. Dans la scénarisation de George Orwell. Je ne nie pas les ballets roses, le satanisme franc-maçon, les abus d’enfants camouflés par l’Eglise et le trafic d’enfants mais je pense qu’il faut raison garder face à une vague de diarrhées d’idées complotistes non sourcées. J'ai vérifié dans le Larousse : à "complotiste" il est mis: "lucide et clairvoyant, qui comprend avant les autres".

Il faut de la manière la plus intelligente informer nos jeunes d’abord en famille, via les parents, frères, sœurs, cousins et médias. Puis par l’école pour ne rater personne et s’appuyer sur les sources d’informations des jeunes soit les réseaux sociaux au travers d’influenceurs responsables.

Ne stigmatisons pas quelques actes de sensibilisation de drag queens ou de groupements sociaux.
 
Pourquoi sommes-nous devenus si intolérants, si négatifs et si jugeant avec le monopole de notre savoir sans nous remettre en cause ? Nous avons accepté le côté androgyne de David Bowie. Le roi de la pop Michael Jackson est passé dans tous les stades. Marylin Manson. Est-il normal que les clowns qui égaient notre enfance nous effraient plus tard.

Le complotisme prend, parfois, une forme de dictature du coup. Nous perdons chaque jour une partie de notre libre arbitre. Sans doute pris dans une spirale conspirationniste communicative.  Ce fut un exercice de faire cet article qui est, je l’espère, un sparring partner pour vos avis.

Pietje Schramouille


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de BAM!

Illustration de BAM!

Sources :