Comment la crise du Covid a rendu nos sociétés religieuses voire sectaires, sans qu’on s’en rende compte
Comme beaucoup de gens de ma génération sous nos latitudes, j'ai été éduqué dans une famille, un esprit, une culture religieuse chrétienne et plus précisément catholique. Je m'en suis écarté de plus en plus au fil du temps, dès l'adolescence, pour devenir athée. J'en ai, malgré tout, gardé une grande fascination et un intérêt constant pour le phénomène religieux, sous quelque forme qu'il soit. Cette éducation, cette manière de voir le monde m'a permis de repérer les symptômes du religieux, souvent cachés mais réels, qui agissent sournoisement dans notre société contemporaine, aujourd’hui pourtant sécularisée.
Qu’importe, disent certains, que les masques protègent trop peu ou pas du tout, cela ne peut pas nous faire de mal d’en porter ! En réalité, peut-être que justement, si. Porter un masque sur le visage n’a rien d’anodin. Et « l’effet psychologique » indiqué par l’OMS pour justifier sa recommandation[1] pourrait bien être beaucoup plus puissant que prévu et même franchement délétère.
Dans son article anticomplotiste paru sur le site de la RTBF le 6 novembre 2021 Francoise Berlaimont cite la spécialiste belge du conspirationnisme Marie Peltier afin d’appuyer sa critique envers les auteurs qui traitent du livre du Great Reset du Klaus Schwab et Thierry Malleret [1]. Un classique du genre.
Depuis la mi-juin, le « Pass sanitaire européen » facilite les voyages en Europe. À compter du 13 août, le « Covid Safe Ticket » entrera en vigueur en Belgique pour les événements extérieurs rassemblant plus de 1500 personnes et, à partir du 1er septembre, il sera utilisé en intérieur également. Le « Covid Safe Ticket » sera réservé aux personnes qui présentent un test PCR négatif de maximum 48 heures, ou qui sont vaccinées tout à fait depuis deux semaines, ou qui ont un certificat établissant qu'elles ont eu la Covid, ce dernier étant limité à 180 jours après le dernier test PCR positif.
Notre chroniqueur Pierre Chaudoir a été très marqué par les inondations dans le sud du pays ce jeudi 15 juillet. Revenu de l’enfer, il nous livre ici ses sentiments, à chaud. Sa “Belgitude” a durement été éprouvée par ce drame, d’autant que le Parlement fédéral adoptait ce jour-là sans sourciller sa “loi Pandémie” qui fait reculer le pays en matière de démocratie.
Dans une tribune au vitriol, notre chroniqueur Pierre Chaudoir exprime sa colère contre les élus du peuple belge qui ont adopté, en plein été, la “loi Pandémie” ce 15 juillet 2021, alors que, ce jour-là, le sud du pays était dévasté par des inondations.
Conclusion. A défaut de solutions, des propositions
«Entre la naïveté totale et le complotisme, il y a la place pour la lucidité», nous dit Didier Raoult, qu’on l’aime ou pas. Après près d’un an d’hystérie politico-sanitaire, que faire ? On ne peut pas continuer ainsi. L’idée n’est pas de casser tout ce qui a été fait, tout n’est pas à jeter. Mais d’avoir l’honnêteté de reconnaître ce qui pourrait fonctionner, et ce qui n’a pas marché.
Si on retire du nombre de décès «étiquetés Covid», ceux attribués au Rivotril, ceux des EHPAD alors qu’ils n’avaient même pas été testés positifs, ceux dont le certificat de décès mentionne Covid alors qu’ils ne l’ont jamais rencontré, ceux dont le certificat de décès mentionne Covid mais qui ne sont pas morts de ça, etc.. Si on prend en compte tout ce qui est décrit dans ce document… Bien sûr il reste des morts, beaucoup, beaucoup trop, toujours trop, et j’ai un profond respect et une immense compassion pour celles et ceux qui ont perdu un proche dans cette histoire. Mais on est objectivement bien loin du cataclysme. Nous n’avons pas des tombereaux de morts ni des buchers dans les rues.
Face à cette étrange époque et ses incohérences, résister, ou tout au moins s’indigner ne semble-t-il pas essentiel, voire urgent ? N’est-il pas nécessaire de s’interroger, d’interroger et d’exiger des réponses ?
Loi sécurité, dérive sécuritaire, censure et répression
Le 20/10/20, est déposée une proposition de loi, visant notamment à légaliser la surveillance par drone dans les manifestations et l’interdiction de diffuser l’image de policiers. Son intention est louable, vu qu’elle entend protéger l’intégrité des policiers, mais dont ses contours sont mal définis. Amnesty dénonce une loi qui «constituerait une grave atteinte au droit à l’information, au respect de la vie privée, et à la liberté de réunion pacifique».