Conclusion. A défaut de solutions, des propositions

«Entre la naïveté totale et le complotisme, il y a la place pour la lucidité», nous dit Didier Raoult, qu’on l’aime ou pas.
Après près d’un an d’hystérie politico-sanitaire, que faire ? On ne peut pas continuer ainsi. L’idée n’est pas de casser tout ce qui a été fait, tout n’est pas à jeter. Mais d’avoir l’honnêteté de reconnaître ce qui pourrait fonctionner, et ce qui n’a pas marché.

Conclusion. Une époque inimaginable

Si on retire du nombre de décès «étiquetés Covid», ceux attribués au Rivotril, ceux des EHPAD alors qu’ils n’avaient même pas été testés positifs, ceux dont le certificat de décès mentionne Covid alors qu’ils ne l’ont jamais rencontré, ceux dont le certificat de décès mentionne Covid mais qui ne sont pas morts de ça, etc.. Si on prend en compte tout ce qui est décrit dans ce document… Bien sûr il reste des morts, beaucoup, beaucoup trop, toujours trop, et j’ai un profond respect et une immense compassion pour celles et ceux qui ont perdu un proche dans cette histoire. Mais on est objectivement bien loin du cataclysme. Nous n’avons pas des tombereaux de morts ni des buchers dans les rues.

Face à cette étrange époque et ses incohérences, résister, ou tout au moins s’indigner ne semble-t-il pas essentiel, voire urgent ? N’est-il pas nécessaire de s’interroger, d’interroger et d’exiger des réponses ?

Loi sécurité, dérive sécuritaire, censure et répression

Le 20/10/20, est déposée une proposition de loi, visant notamment à légaliser la surveillance par drone dans les manifestations et l’interdiction de diffuser l’image de policiers. Son intention est louable, vu qu’elle entend protéger l’intégrité des policiers, mais dont ses contours sont mal définis. Amnesty dénonce une loi qui «constituerait une grave atteinte au droit à l’information, au respect de la vie privée, et à la liberté de réunion pacifique».

Traçage, délation… Vers une société de surveillance ?

Accélération de la suppression de la monnaie physique. Tout du moins, réduction de son usage… Sous couvert d’hygiénisme, on conseille/impose le paiement «sans contact», qui permet un traçage de toutes les transactions. En Belgique, certains distributeurs n’ont pas (ou peu) été alimentés durant l’été 2020. Les crypto-monnaies et les monnaies numériques, points d’orgue d’une traçabilité totale et extrême (ces monnaies conservant l’historique de toutes les transactions effectuées), sont sur les starting blocks, remettant même en question, à terme, l’existence des banques.

Destruction du lien social et de l’économie

- Développement du télé-travail, de la télé-médecine. Ce principe de travail ou de consultation à distance peut être vécu comme un progrès, un confort et c’en est sous doute un. Attention en revanche à ne pas en faire la norme, car on connait l’appétit de l’humain pour la rentabilité, et si tout devait se passer à distance désormais, on aurait vite fait de délocaliser…

Et l’immunité dans tout ça ?

L’immunité individuelle, et l’immunité collective. Ce n’est pas une piste explorée par les autorités, c’est pourtant bien ainsi qu’on finit par se débarrasser d’une maladie, et non en essayant de l’empêcher de circuler. A-t-on déjà réussi à arrêter la mer avec les bras ?

Les leçons du passé : le plan « pandémie » de Douste-Blazy

Après l’épidémie de SRAS au début des années 2000, l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy avait lancé une alerte en 2005 face à la menace d’une pandémie virale. Un plan de lutte contre une épidémie virale a été établi. Tout était prêt (l’arrêt des vols d’avions dans les zones touchées, la réquisition des industries textiles pour faire près d’un milliard de masques…). Cette solution a été totalement ignorée !

Ceux qui s’interrogent, questionnent, proposent d’autres voies, ou manifestent leur désaccord sont immédiatement et quasiment systématiquement assimilés à des militants anti-vaccin, des marginaux, des conspirationnistes ou encore des sympathisants d’extrême droite. Sans jamais s’intéresser finalement au fond du discours alternatif qui est proposé, sans se dire qu’il pourrait être juste, ou qu’il pourrait permettre de nuancer le discours officiel, tout n’étant pas tout noir ni tout blanc, surtout en ces temps d’incertitude où personne ne détient de vérité absolue.
Le Dr Laurent Toubiana va même finir par ne plus vouloir intervenir tant il fait l’objet d’un quasi harcèlement pour les propos, pourtant censés, qu’il tient.