Loi sécurité, dérive sécuritaire, censure et répression

Le 20/10/20, est déposée une proposition de loi, visant notamment à légaliser la surveillance par drone dans les manifestations et l’interdiction de diffuser l’image de policiers. Son intention est louable, vu qu’elle entend protéger l’intégrité des policiers, mais dont ses contours sont mal définis. Amnesty dénonce une loi qui «constituerait une grave atteinte au droit à l’information, au respect de la vie privée, et à la liberté de réunion pacifique».

Traçage, délation… Vers une société de surveillance ?

Accélération de la suppression de la monnaie physique. Tout du moins, réduction de son usage… Sous couvert d’hygiénisme, on conseille/impose le paiement «sans contact», qui permet un traçage de toutes les transactions. En Belgique, certains distributeurs n’ont pas (ou peu) été alimentés durant l’été 2020. Les crypto-monnaies et les monnaies numériques, points d’orgue d’une traçabilité totale et extrême (ces monnaies conservant l’historique de toutes les transactions effectuées), sont sur les starting blocks, remettant même en question, à terme, l’existence des banques.

Destruction du lien social et de l’économie

- Développement du télé-travail, de la télé-médecine. Ce principe de travail ou de consultation à distance peut être vécu comme un progrès, un confort et c’en est sous doute un. Attention en revanche à ne pas en faire la norme, car on connait l’appétit de l’humain pour la rentabilité, et si tout devait se passer à distance désormais, on aurait vite fait de délocaliser…

Et l’immunité dans tout ça ?

L’immunité individuelle, et l’immunité collective. Ce n’est pas une piste explorée par les autorités, c’est pourtant bien ainsi qu’on finit par se débarrasser d’une maladie, et non en essayant de l’empêcher de circuler. A-t-on déjà réussi à arrêter la mer avec les bras ?

Les leçons du passé : le plan « pandémie » de Douste-Blazy

Après l’épidémie de SRAS au début des années 2000, l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy avait lancé une alerte en 2005 face à la menace d’une pandémie virale. Un plan de lutte contre une épidémie virale a été établi. Tout était prêt (l’arrêt des vols d’avions dans les zones touchées, la réquisition des industries textiles pour faire près d’un milliard de masques…). Cette solution a été totalement ignorée !

Ceux qui s’interrogent, questionnent, proposent d’autres voies, ou manifestent leur désaccord sont immédiatement et quasiment systématiquement assimilés à des militants anti-vaccin, des marginaux, des conspirationnistes ou encore des sympathisants d’extrême droite. Sans jamais s’intéresser finalement au fond du discours alternatif qui est proposé, sans se dire qu’il pourrait être juste, ou qu’il pourrait permettre de nuancer le discours officiel, tout n’étant pas tout noir ni tout blanc, surtout en ces temps d’incertitude où personne ne détient de vérité absolue.
Le Dr Laurent Toubiana va même finir par ne plus vouloir intervenir tant il fait l’objet d’un quasi harcèlement pour les propos, pourtant censés, qu’il tient.

Ayez peur, ne bougez plus, ne réfléchissez plus.

S’il y a au moins une réussite dans toute cette histoire, rondement menée, c’est la gestion de la peur.

Les masques, une hypothèse folle…

Quand on sait que les masques sont globalement mal portés, et qu’ils peuvent potentiellement devenir contre-productifs, peut-on s’autoriser à tenter une lecture inverse ?
Peut-on émettre l’hypothèse d’une inversion de causalité. Je n’affirme rien du tout, c’est une simple réflexion, sans doute totalement absurde et délirante… Mais est-ce recevable ? Cela serait-il scientifiquement possible ?

Au lieu de mener une réflexion sereine et de prendre correctement et rapidement en charge les malades en attendant plus d’éléments concernant les vaccins , c’est l’hystérie générale: l’affolement des différents intervenants et des médias, et l’emballement des cours de la bourse bien sûr…