La capacité hospitalière était en grande partie dépendante de la gestion logistique à l’échelon national, fondée sur la volonté d’éviter une saturation du système hospitalier. Le problème, c’est que les données sur la saturation des lits d’hôpitaux n’étaient pas rigoureusement fiables - et ne le sont toujours pas. À l’heure où le Parlement belge vote une « loi pandémie » qui entérine et érige en modèle la gestion de crise depuis 15 mois, on peut donc légitimement s’interroger sur la pertinence de mesures sanitaires contraignantes basées sur les seuils d’occupation des soins intensifs.

Revenons tout d’abord aux fondamentaux : une stratégie est un plan d’action visant à atteindre un objectif prédéfini, en modulant le mieux possible les moyens pour maximiser le résultat, tout en évitant que se réalisent les risques qui pourraient empêcher la réalisation de l’objectif.

Le vaccin anticovid, ses enjeux économiques et sanitaires ont fait couler beaucoup d’encre depuis le début de cette crise sanitaire. Jamais aucun vaccin n’aura été développé aussi rapidement, puisque les premiers ont été approuvés par l’UE dès le mois de janvier 2021. Or, de nombreuses questions subsistent concernant la stratégie de vaccination, la sécurité de ces vaccins, leur durée très courte de développement, le bien-fondé de la vaccination de masse, le bien-fondé de la vaccination des enfants, le déni des autres stratégies possibles (prise en compte de l’immunité naturelle, autres stratégies de prévention, traitements contre le covid), etc. Près de 6 mois après le démarrage de la campagne de vaccination, il est temps de faire le point sur la situation. C’est l’objet de cette série d’articles sans concession.

Le 20 septembre 2021 a eu lieu une conférence de presse à Reutlingen réunissant plusieurs pathologues germanophones. Celle-ci a été organisée par Me Viviane Fischer, avocate et cofondatrice du Corona Ausschuss (« comité d’enquête corona ») ensemble avec Me Reiner Fuellmich. Ces médecins se sont retrouvés pour présenter les résultats intérimaires de leurs analyses des vaccins contre le Covid-19 ainsi que de leurs effets.

Censure : Amnesty International se trompe de cible

Quiconque s’interroge ou critique ouvertement les mesures prises par son gouvernement, face à la menace du sars-cov-2, risque la censure ou la sanction. Un rapport [1] récent d’Amnesty International dénonce, à juste titre, le recul de la liberté d’expression dans le monde, fin 2019 et en 2020. Mais il occulte purement et simplement les exactions perpétrées par les États et leurs relais, dès le début de l’année 2021, au nom d’une « nécessaire » vaccination.  Autre élément interpellant : le rapport met en avant l’idée d’une « propagation virale de mésinformation », qui déforcerait la cause vaccinale.

La stratégie vaccinale belge (mais pas seulement) repose également sur le déni de l’expérience de décennies de vaccination de masse, comme l’induction de la prévalence de souches résistantes à l’immunité vaccinale[1],des effets d’augmentation de pathologies associées aux souches vaccinales inattendues[2] ou le déplacement des manifestations symptomatiques dans des populations initialement peu touchées[3].

Plus d'articles...