Rapport ALPHA : retour sur la gestion calamiteuse de la crise du covid

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L’association citoyenne anonyme « Absolute Liberty and Preserved Humanity Association » (ALPHA), a présenté ce samedi 9 octobre lors d’un Sommet citoyen européen à Bruxelles, son rapport  "La Covid revisitée” [1] destiné aux députés belges et aux “défenseurs de la démocratie”, publié le 24 avril dernier. Le collectif ALPHA souhaite, à travers une critique objective, « ouvrir une discussion démocratique avec les représentants du pouvoir ».

Le rapport ALPHA porte principalement sur la gestion de la crise sanitaire en Belgique et à l’étranger. Divisé en 16 grands axes, le rapport vise à identifier les acteurs qui ont joué un rôle-clé dans l’évolution de la pandémie et à en analyser les enjeux déterminants : économiques, politiques et scientifiques. Il sera remis à jour chapitre par chapitre dès fin octobre, BAM! reviendra sur ce sujet très prochainement.

Un alarmisme excessif, des mesures inefficaces

Le rapport ALPHA conteste d’emblée les données et les conclusions rendues par les institutions scientifiques et les experts. Selon les études utilisées par ALPHA, les proportions de morts et de contaminés causés par la pandémie de covid seraient bien moindres que celles qui sont présentées dans les informations officielles.

Les auteurs critiquent l’opacité de la production des données et leur inexactitude : les données calculées par le modèle mathématique du taux de reproduction R0 sont qualifiées de « fantaisistes ». Ce n’est pas un détail, vu que ce sont des données inexactes qui ont débouché sur la mise en œuvre de protocoles, justifiant des restrictions de liberté et des processus sanitaires inefficaces.

Pour illustrer son propos, ALPHA insiste sur le taux de survie en cas d’atteinte du virus, selon l’âge, la proportion de la population et le niveau de létalité. Il montre que l’alarmisme généralisé est contredit par les chiffres réels, étayés par le collectif ALPHA.

L’immunité naturelle, le grand tabou

Une des critiques essentielles du rapport porte sur l’omission totale de la prise en considération de l’immunité naturelle, au profit de la stratégie vaccinale, édifiée en seule et unique issue possible pour sortir de la crise.

ALPHA fait référence au système d’immunités croisées et explique qu’il n'est pas basé sur des anticorps mais sur une immunité cellulaire naturelle via les lymphocytes T. C'est-à dire que le corps reconnaît les anciens germes d’infections et facilite donc l’immunité collective, faisant de la vaccination une prise de risque inutile et non durable.

En ce sens, les auteurs proposent des protocoles de renforcement du système immunitaire avec des compléments naturels tels que la vitamine D, le zinc ou encore le sélénium, reconnus par la science.

Un usage excessif des tests PCR

Le rapport l’inefficacité du test PCR à produire des données valables et fiables, pour mesurer l'évolution de la pandémie. L’usage qui lui est donné n’étant pas celui pour lequel il a été conçu, ALPHA estime que l’excès d’usage de ces tests provoquerait une altération des données scientifiques, engageant ainsi des méthodologies inadaptées à la situation sanitaire.

ALPHA rappelle à cet effet les propos du créateur du PCR, le Prix Nobel Kary Mullis spécifiant que le PCR est « un instrument de mesure, et non une méthode de diagnostic ».

Des conflits d’intérêts louches

Sur le plan politique et financier de cette crise, ALPHA ne prend pas de gants avec les institutions telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’agence européenne des médicaments (EMA), la Global Alliance for Vaccines and Immunization (GAVI). Plus spécifiquement, le rapport s’interroge sur les enjeux des collaborations entre ces institutions et les organismes privés, et les conséquences qui en découlent. 

ALPHA souligne que ces organismes officiels sont des acteurs exécutifs et opérationnels qui mettent en œuvre les intérêts de sociétés privées à travers des partenariats publics-privés. La collaboration opaque des organismes privés avec les puissances publiques étant présentée comme génératrice de conflits d’intérêts évidents, c’est une menace majeure pour les régimes démocratiques.

Une impression de déjà vu

Le rapport fait un retour sur la manipulation de la grippe H1N1 par les experts. Il rappelle ainsi l’influences des lobbys pharmaceutiques qui a entraîné des décisions délétères lors de la crise sanitaire de 2009. Les auteurs insistent sur les critiques dont l’OMS avait déjà été l’objet à travers des rapports du Conseil de l’Europe, du Sénat français et du Parlement européen après cette crise. Ils indiquaient notamment que la campagne de vaccination massive avait été un échec, avec l'apparition de nombreux cas d'effets secondaires, tels que la narcolepsie. En outre, ces rapports avaient aussi révélé de graves lacunes dans la transparence des décisions d’achat des vaccins, liés à la pandémie.

ALPHA insiste sur cet épisode pour mettre en avant les conflits d’intérêts qui existent entre les experts qui conseillent les États européens et les laboratoires pharmaceutiques. Le rapport évoque le cas actuel du virologue Marc Van Ranst, qui était déjà à l’époque commissaire interministériel pour la gestion de crise du H1N1 alors qu’il était au même moment membre du Conseil de six grandes sociétés pharmaceutiques (GSK, Sanofi-Pasteur, Merck, J&J, Abbot, Biocartis).

Le modèle chinois porté aux nues

ALPHA se demande si les autorités mesurent « la gravité et les conséquences du fait que l’ONU, garante des droits de l’homme et du droit international, tombe sous l’influence des lobbys des multinationales du Forum Économique Mondial et de l’idéologie de la Chine ? ». Le rapport rappelleainsi les intérêts économiques et politiques d’une Chine qui aurait la volonté d’implanter son modèle de société capitaliste autoritaire dans le reste du monde grâce à une alliance avec des grands organismes tels que le Forum Économique Mondial ou l’OMS.

Selon ALPHA, ces relations seraient fondées sur un important lobby chinois auprès des organisations internationales et l’admiration pour le modèle chinois qu’auraient certains dirigeants politiques. Par exemple l’OMS, considérée comme référence incontestable par les gouvernements et les médias occidentaux, accepterait ouvertement le modèle totalitaire de gestion de crise sanitaire de la Chine.

Pour ALPHA, le confinement de presque 3 milliards de personnes en aurait été la preuve de cette dérive autoritaire exportée. Il en serait de même avec les lobbys pharmaceutiques, lesquels auraient une véritable emprise sur les activités de l’OMS. ALPHA illustre son propos avec la participation de la Fondation Bill Gates, qui infiltrerait le système de santé américain par des liens juridiques et financiers, notamment via des liens directs avec Anthony Fauci - sans préciser le détail de ses sources. 

Les médias coupables de désinformation

Le rapport s’interroge sur la supposée neutralité et le respect de la déontologie journalistique des médias. En effet, le traitement récent de l’actualité et des informations concernant le covid a suscité beaucoup de défiance. Le rapport accuse les médias de masse d’avoir véritablement instauré une campagne de propagande sanitaire officielle dans de nombreuses parties du monde.

Cette campagne a été accompagnée d’une censure, sur les plateformes des réseaux sociaux, vis-à-vis de toute information qui contesterait la stratégie vaccinale générale et les mesures sanitaires. Selon ALPHA, cette campagne de censure et de propagande a causé une désinformation massive, polarisant la société et instaurant surtout un climat d’hostilité et de peur généralisée.

La soumission des médias aux pouvoirs politiques est ainsi considérée comme un danger absolu pour les démocraties et la stabilité des sociétés. Dans ce cadre, la conclusion du rapport propose d’instaurer un contrôle de l’indépendance des rédactions, en créant par exemple des observatoires internationaux de la propagande et de la censure dans les médias.

Des alternatives sont possibles

Enfin, le rapport rappelle les différents modèles de gestion de la crise qui ont été mis en place dans d'autres pays. Il montre que chaque modèle de gestion s’est fondé sur une priorité spécifique. La Suède, par exemple, qui a opté pour l’absence de mesures sanitaires strictes, a réussi à préserver la vie sociale et l’économie du pays.

Le rapport cite également l’exemple de l’Inde où a été mis en place un modèle de prévention, de traitements efficaces avec des médicaments bon-marché. Tous ces exemples de politiques sanitaires montrent les possibilités d’alternatives aux campagnes de vaccination massive et aux mesures répressives.

En conclusion, les auteurs de ce rapport définissent leurs priorités en termes de défense des libertés fondamentales dans le cadre du vote de la loi pandémie belge. Le rapport remet fortement en cause la base scientifique des actions prises par l’État et les institutions publiques, questionnant même la légitimité des acteurs et leurs compétences !

Dès lors, ALPHA encourage les députés à créer et à mettre en place des débats publics, afin d’assurer une transparence entre les représentants du pouvoir démocratique et la population. ALPHA demande plus de contrôle des acteurs industriels (laboratoires, entreprises pharmaceutiques, OMS etc…) aujourd'hui mis en cause par l’opacité de leurs actions dans la gestion de la crise.

Enfin, ALPHA considère nécessaire l’interdiction ou la limitation des actions de partenariats avec des organismes économiques privés tel que le Forum Économique Mondial ou la Fondation Bill & Melinda Gates.

Cette initiative citoyenne est aussi un message direct pour les acteurs politiques européens afin de les guider dans leur prise de décision démocratique et de reconstruire et renforcer la relation entre les citoyens et leurs élus. Il a été envoyé à tous les députés fédéraux et régionaux belges le 20 avril dernier, puis à tous les présidents de partis politiques, une semaine plus tard. Il n’a eu aucun écho dans la presse.

La question des sources

Les auteurs du rapport se fondent sur une grande diversité de sources d’informations vérifiables et fiables. Toutefois, dans ses analyses sur l’avenir de la pandémie, ALPHA puise également ses sources dans des médias en ligne aux opinions parfois extrémistes. Nonobstant, en s’appuyant sur ces sources controversées, le rapport ALPHA ouvre le débat sur l’instauration d’« une sorte de gouvernance mondiale » qui fonctionnerait à travers le prisme du transhumanisme et d’intention politique « totalitaire ».

Ce rapport aborde toutefois la gestion passée et présente de la crise sous une diversité d’angles qui ont un intérêt direct pour la vie quotidienne des citoyens. L’examen de la base scientifique des mesures, notamment, pose des questions essentielles aux défenseurs de la démocratie, qui n’ont pas encore trouvé leur réponse, du moins chez les décideurs politiques qui ont géré et gèrent encore la crise du covid.

 

Journaliste chez BAM!


Ci dessous le rapport Alpha au format PDF
- rapport-alpha-belgique-le-covid-revisite-part1.pdf
- rapport-alpha-belgique-le-covid-revisite-part2.pdf