Depuis plus d’un an, j’écoute et je suis des directives qui pourtant ont prôné tout et leur contraire.

J’enfoncerai ici quelques portes ouvertes mais je pense qu’il est important de se souvenir que le port du masque est passé de superflu à essentiel, nous avons dû rester enfermés chez nous, nous avons pu ressortir, voir nos amis par groupe de 10, 4, 2…

À l'instar des BB (black bloc) en France, groupes anonymes de véritables casseurs relativement bien identifiés par tous les services de police, un petit groupe de bras cassés que la presse officielle s'empresse de nommer "casseurs" pour satisfaire l'opinion publique, auraient à eux seuls justifié l'opération policière disproportionnée de ce samedi 1er mai.

Je suis resté silencieux un long moment, comme une nécessité absolue. J’avais besoin de «m’éloigner» de cette pensée unique qui nous est injectée par doses infimes, si infimes que rares sont ceux qui refusent la deuxième, la troisième, la dixième dose.

A l’occasion de la conférence de presse de ce vendredi 23 avril, comme lors des conférences de presse précédentes, Monsieur De Croo s’est efforcé de nous vendre sa politique vaccinale pour de la «liberté». C’est indigne.

Dans quel «état» sommes-nous?

Si je mets volontairement des guillemets autour du mot «état», c'est pour en souligner le double sens, émotionnel et politique.

Les appels à la légitimité scientifique ont souvent fondé des politiques qui ne relevaient dès lors plus de politique. L’absence de choix du fait d’une supposée vérité supérieure, théologique ou scientifique, signe en effet l’arrêt de ce qui relève du politique, c’est-à-dire de la discussion publique sur la manière de vivre en société.

L'humour et la poésie peuvent-il être un traitement précoce? 

Hippolyte Wouters, avocat et homme de lettre, nous livre son sentiment en Alexandrins et lève son "vers" à notre santé.

Caroline Watillon, militante de la société civile et professionnelle dans le secteur du social-santé
Daniel Murillo, gynécologue dans un hôpital public