Un collectif de résistants bruxellois a récemment lancé une campagne d’information “low-tech” pour permettre à la population d’exprimer un choix éclairé devant la possibilité de se faire vacciner contre le covid. Le consentement éclairé est inscrit dans la législation belge [1], mais sur le terrain, les campagnes médiatiques, politiques et médicales qui ont jalonné la crise covid l’ont bafoué.

 

Expert pour la Task Force Therapeutics (qui étudie la pertinence d’achats de médicaments contre le Covid), l’AFMPS (Agence fédérale du médicaments et produits pharmaceutiques) et l’EMA[1](Agence européenne du médicament), l’influence du Dr Nicolas Dauby sur les décisions en matière de santé publique est considérable.

Ce n’est pas de censure dont nous allons parler principalement dans cette série, car la censure, dans ce cas-ci et en général, est trop flagrante, vulgaire et grossière. A tel point qu’il est parfois difficile d’en parler tellement son illégitimité est évidente. C’est d’ailleurs pourquoi beaucoup de censeurs s’en défendent d’office et sont les premiers à nier son existence. Non, c’est de son revers de médaille poli dont nous allons parler : la propagande, beaucoup plus sophistiquée et sournoise. Elle passe d’abord par la construction d’un ennemi extérieur. Sa cible de prédilection ? La Russie.

Ce fact-checking de Libération [1] est typique de ceux qu'on peut voir fleurir ces derniers mois dans les médias. On met en avant une information : le fait qu'on donne la parole à ce qu'ils appellent des "antivax" durant des auditions parlementaires... pour en cacher une autre : celle qui confirme que ces auditions mettent à jour des effets indériables graves non-remontés, ainsi que le besoin de transparence sur ce processus d'auditions.

Le gouvernement chinois montre ce qu’on peut faire des passes sanitaires numériques combinés à des tests et des vaccinations comme conditions d'accès aux bâtiments et aux transports. Quiconque affiche un comportement insoumis, par exemple en participant à des manifestations, verra simplement son état de santé défini comme « dangereux ». De telles procédures ne nous sont plus complètement étrangères. Et le laissez-passer sanitaire numérique est en voie de devenir un instrument permanent dans l'UE.

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