Cet article d’Ariane Bilheran a l’immense mérite de mettre des mots sur ce qui nous arrive depuis bientôt deux ans et contribue à expliquer l’incompréhensible absence de réaction populaire aux mesures absurdes, iniques et délétères subies par les populations du monde occidental, voire du monde entier. Ariane Bilheran nous a donné son aimable autorisation pour reproduire ici cet article publié sur son site, qu’elle a écrit pour approfondir certains thèmes investigués lors du Symposium international de santé mentale organisé le 23 octobre dernier par la Aliança Pela Saúde Portugal, au sujet de la pandémie de peur actuelle propagée dans l'humanité.
Nos médias mainstream, comme traitement de la manifestation organisée dimanche, montrent les exactions des casseurs et les maladresses de nos forces de l’ordre. L’essentiel de l’action manifestée par des dizaines de milliers de très gentils (r)évolutionnaires n’est pas traité.
Avant toute considération, je tiens à vous remercier pour le temps que vous consacrerez à me lire. Je ne vais pas m’étendre sur le présent, juste un petit rappel de ce que nous vivons. Je vais vous parler du futur et de l’empreinte que vous déciderez d’y laisser.
Depuis deux ans, nous vivons une crise qui nous a tous profondément touchés, au-delà de ce que nous supportons dans notre quotidien. Des décisions ont été prises, celles-ci ont malheureusement abîmé durablement la cohésion de notre société.
Je vais laisser à d'autres le soin de répondre aux diverses affirmations très discutables qui ne me concernent pas dans cette carte blanche et me focaliser ici sur les arguments plus spécifiques autour de ce que nous pourrions appeler: des attaques ad-hominem.
Un débat houleux agite et polarise le monde scientifique et la société. Dans cette crise sanitaire si complexe et changeante, il y aurait un consensus scientifique qu’il ne faudrait pas remettre en question. Et pourtant, nous avons toutes les raisons de douter.
ll est bien connu que tout intervenant public, et par conséquent tout présentateur de journal télévisé du service public et tout politique, pèse soigneusement ses mots. Il doit prêter attention à son langage non verbal, qui peut trahir ses émotions, surtout quand celles-ci s’emballent. Un seul élément est contrôlable à 100 % : la tenue vestimentaire.