Beaucoup d'organisations, de ministères, d'institutions reconnaissent combien la problématique des sols est cruciale pour la vie sur Terre. Et pourtant personne ou très peu de personnes agissent pour les protéger. La situation est connue, les solutions bien connues et pourtant, les institutions ne bougent quasiment pas.

Alors que le constat de l’extinction des sols est pleinement constaté et avéré ce vendredi 20 mai, la quinzième COP sur la désertification s’est achevée avec un goût d’amertume, à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Deux semaines durant, les délégués des 196 États réunis à ce sommet ont travaillé à l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour protéger les terres contre la désertification, les sécheresses et l’appauvrissement des sols. Si l’agriculture intensive a été pointée du doigt, rien de concret n’est sorti de ces longues négociations.

L’avenir de notre agriculture nourricière est intimement lié au vivant. On ne produit pas d’alimentation sur un sol mort soit 70% des sols européens.[1]

L'heure des comptes COVID arrive : 300 millions € de gâchis, soit autant de lits et personnel soignant. Alors que les médias nous annonçaient il y a quelques semaines la destructions de plusieurs stocks stratégiques de matériel COVID pour une valeur de près de 100 millions d'euros, Voici maintenant la destruction d' 1,3 millions de doses de vaccins à 20 €/dose = 26 million d’euros,... Et ce n'est pas fini, car après cela, la Belgique comptera encore 9 millions de doses à écouler, soit pour une valeur de près de 180 millions d'euros.

Une mort a très bas bruit du Vivant. En 30 ans, 75% de la biomasse des insectes volants a disparu. Cela se passe donc de façon extrêmement rapide. Ces insectes sont au début de la chaîne alimentaire. S’ils disparaissent complètement, les oiseaux, les amphibiens ou encore les reptiles et même les mammifères, comme les chauves-souris, ne peuvent plus se nourrir. Si toute cette partie de la biodiversité disparaît, c’est toute la pyramide écologique qui est menacée. Et au sommet de la pyramide, on y retrouve l’homme. Conclusion : nous serions tous aussi menacés d’extinction.

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