Une mort a très bas bruit du Vivant. En 30 ans, 75% de la biomasse des insectes volants a disparu. Cela se passe donc de façon extrêmement rapide. Ces insectes sont au début de la chaîne alimentaire. S’ils disparaissent complètement, les oiseaux, les amphibiens ou encore les reptiles et même les mammifères, comme les chauves-souris, ne peuvent plus se nourrir. Si toute cette partie de la biodiversité disparaît, c’est toute la pyramide écologique qui est menacée. Et au sommet de la pyramide, on y retrouve l’homme. Conclusion : nous serions tous aussi menacés d’extinction.

"La pollution de l’air, de l’eau et des sols tue chaque année 9 millions de personnes. Telles sont les conclusions d’une étude publiée le 17 mai dans la revue The Lancet Planetary Health, relayée par Le Monde. 1 décès sur 6 (16%) serait attribuable aux substances toxiques présentes dans l’environnement. C’est trois fois plus que le nombre de morts cumulées causées par le sida, la tuberculose et le paludisme."

A deux jours d'écart, dans un domaine on ne peut plus proche du vivant, celui de la Terre nourricière, le PDG de Syngenta et les étudiants d’AgroParisTech nous offrent deux approches antagonistes aux problèmes du monde.
Un antagonisme croissant se dessine dans notre société.

"LEYDE, Pays-Bas — De récentes études tirent la sonnette d’alarme : les millions de masques faciaux utilisés pour se protéger du coronavirus et jetés dans la nature seraient une bombe à retardement. Malheureusement, un rapport commandité par les Pays-Bas établit que la déflagration a déjà eu lieu en ce qui concerne la vie sauvage. Une équipe de biologistes a mis au jour les dommages que les protections jetables « anti-covid » causent sur la population animale à l’échelle mondiale."