Les agriculteurs néerlandais se mobilisent depuis le 10 juin contre les mesures visant à diminuer les émissions d’azote de 70 % à l’horizon 2030. Selon eux, ces mesures environnementales mèneraient à une diminution de leurs élevages de 30 %, ce qui serait bien évidemment une catastrophe économique pour eux. La police a tiré à balles réelles pour disperser les manifestants ce week-end. Dans toute l’Europe, des manifestations éclatent contre ces mesures qui visent à atteindre les critères que se sont fixés les Etats-membres de l’UE. Aux Pays-Bas, paysans et agriculteurs seraient particulièrement impactés par ces mesures, sans qu’il ne semble y avoir de réelles alternatives pour eux. Ils bloquent depuis plusieurs jours des centres d’approvisionnement, ce qui crée des pénuries dans les supermarchés. 

Beaucoup d'organisations, de ministères, d'institutions reconnaissent combien la problématique des sols est cruciale pour la vie sur Terre. Et pourtant personne ou très peu de personnes agissent pour les protéger. La situation est connue, les solutions bien connues et pourtant, les institutions ne bougent quasiment pas.

Alors que le constat de l’extinction des sols est pleinement constaté et avéré ce vendredi 20 mai, la quinzième COP sur la désertification s’est achevée avec un goût d’amertume, à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Deux semaines durant, les délégués des 196 États réunis à ce sommet ont travaillé à l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour protéger les terres contre la désertification, les sécheresses et l’appauvrissement des sols. Si l’agriculture intensive a été pointée du doigt, rien de concret n’est sorti de ces longues négociations.

L’avenir de notre agriculture nourricière est intimement lié au vivant. On ne produit pas d’alimentation sur un sol mort soit 70% des sols européens.[1]

L'heure des comptes COVID arrive : 300 millions € de gâchis, soit autant de lits et personnel soignant. Alors que les médias nous annonçaient il y a quelques semaines la destructions de plusieurs stocks stratégiques de matériel COVID pour une valeur de près de 100 millions d'euros, Voici maintenant la destruction d' 1,3 millions de doses de vaccins à 20 €/dose = 26 million d’euros,... Et ce n'est pas fini, car après cela, la Belgique comptera encore 9 millions de doses à écouler, soit pour une valeur de près de 180 millions d'euros.

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