BAM! détoxe : La RTBF enterre le principe de précaution pour les femmes enceintes

Bam Detox!
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Dans un article récent intitulé “Coronavirus : les femmes enceintes non vaccinées, plus enclines à développer des formes sévères de la maladie”, la RTBF incite les femmes enceintes à se faire vacciner.

BAM!-DETOX*

Lire l'article dans son intégralité ici :
https://www.rtbf.be

Comme nous allons le voir, les journalistes de la RTBF se basent sur des cas particuliers pour rédiger leur article, mais ils ne connaissent ni le niveau de risque encouru par les femmes enceintes par rapport au Corona, ni même les effets secondaires potentiels du vaccin, en particulier pour les futurs nouveau-nés.

Le risque de mortalité maternelle était de 4,6/100.000 en 2019. Il arrive donc que des femmes meurent encore de nos jours quand elles sont enceintes et/ou accouchent. Depuis le début de cette crise, environ 150.000 femmes ont donné la vie; il serait dès lors attendu de voir environ 7 décès sur cette période.

Il est bien regrettable de ne pas disposer des données relatives au nombre de femmes enceintes décédées de la Covid en 2020/2021, tout comme nous ne disposons toujours pas des chiffres de mortalité maternelle globale pour la Belgique pour cette même période. Ce manque de données objectives et chiffrées ne semble pas empêcher nos experts de recommander la vaccination d’urgence, et, qui plus est, avant le 3ème trimestre, période à laquelle le fœtus n’est pas encore entièrement formé et est donc plus fragile (ainsi que sa maman).

Pour nous faire une idée de la balance risque bénéfice de la vaccination, nous nous sommes plongés dans la base de données VAERS qui répertorie les effets secondaires des vaccins aux Etats-Unis, leur base de données étant plus importante, il est facile de repérer rapidement les effets secondaires plus rares.

Entre le 14 décembre 2020 et le 29 octobre 2021, sur 418.600.000 doses, nous remarquons 856.919 remontées d’effets secondaires dans la base de données VAERS pour les vaccins Covid, dont 18.078 morts et 131.027 blessés graves. Comme nous le savons, tous les problèmes ne sont pas remontés, les chiffres fournis ici ne représentent donc que 1 à 10% des effets secondaires réels. Nous pouvons dès lors raisonnablement les multiplier par 5-10 sans être alarmistes, sachant que les décès sont davantage remontés que les complications tierces surtout chez les sujets jeunes.

En suivant ce raisonnement, pour 150.000 femmes qui auraient été vaccinées, nous aurions dû voir environ 47 femmes souffrir de complications graves avec effets à long terme à cause de la vaccination, ainsi que 6 décès, en gardant à l’esprit que pour être réalistes il nous faudrait multiplier ces chiffres par minimum 5-10.

Peut-on raisonnablement considérer qu’il est plus acceptable d’avoir 3 fois plus de décès pour 3 fois moins d’hospitalisations chez les femmes enceintes en les vaccinant? Je vous laisse juge de la réponse.

Ces chiffres seraient valables si les femmes enceintes étaient protégées à 100% par le vaccin, ce qui n’est pas le cas. La réduction du risque de développer des formes graves est de 60-70% dans la population générale et nous savons que les vaccins fonctionnent un peu moins bien chez les femmes enceintes. Nous garderions donc une cinquantaine d’hospitalisations liées à la Covid en plus des 47 complications graves avec séquelles auxquelles s’ajouteraient les 6 décès.

Tout ceci ne prend pas en compte les risques potentiels à long terme, ni pour la maman, ni pour le bébé. Et les risques sont réels. On ne peut pas les mesurer, il n’y a qu’en suivant sur le long terme les personnes vaccinées et leur enfant que nous pourrons constater l’étendue des problèmes causés par ces vaccins.

Il est peut-être utile ici de rappeler le drame du Softenon (Thalidomide). Mis sur le marché en 1956 afin de soulager les nausées des femmes enceintes, le Softenon fera plus de 20.000 victimes : des enfants handicapés dont la moitié mourront avant d’atteindre l’âge de 1 an…

Les études présentées pour la mise sur le marché de ce médicament ne laissaient apparaitre aucun effet secondaire. Pourtant, en 1960, des neurologues détectent des névrites, des inflammations des nerfs. La firme pharmaceutique minimise et organise des campagnes de dénigrement à l’encontre des neurologues qui osent s’exprimer, avec pour résultat une augmentation du nombre de victimes.

Il faudra attendre plus de 5 ans après sa commercialisation pour que le Softenon soit retiré du marché !

Ce scandale sanitaire aura pour conséquences directes le renforcement des contrôles de mise sur le marché des médicaments et l’attention portée à la plus grande prudence dans l’utilisation de ceux-ci par les femmes enceintes.

Cela n’aura pas empêché un autre drame sanitaire de se produire… la Depakine a été mise sur le marché en 1967, et il faudra 40 ans, ainsi que des dizaines de milliers d’enfants atteints de déficits cognitifs graves pour que Sanofi reconnaisse que son produit était incompatible avec une grossesse…

La vaccination Covid des femmes enceintes représente donc une inversion complète et totale du principe de précaution dont l’importance a pourtant été mise en évidence par des dizaines de milliers de victimes d’effets secondaires graves voire mortels.

Même si, de manière générale, les femmes enceintes ont toujours un risque légèrement plus élevé d’infection, elles se situent dans une tranche d’âge peu sujette à des formes graves, et nous savons, grâce à la littérature scientifique, que les formes graves apparaissent chez les futures mamans qui présentent des facteurs de risques.

L’expérience nous montre que la prise d’un médicament par une femme enceinte peut engendrer chez son enfant des effets secondaires graves et irréversibles qui mettront parfois plusieurs années avant d’être détectés. Il est donc actuellement impossible de connaitre les effets secondaires qui apparaîtront chez les enfants des femmes enceintes qui se seront fait vacciner contre la Covid.

Faut-il prendre un tel risque en croisant les doigts et en fermant les yeux ?

 

Par BAM!-DETOX


* BAM!-DETOX rassemble des professeurs d’université, des médecins, des personnes travaillant dans le domaine pharmaceutique et médical ainsi que des journalistes indépendants. BAM!-DETOX a pour objectif d’analyser et de vérifier les informations diffusées dans les médias et les réseaux sociaux.

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