28/40 - LE VACCIN - BÉNÉFICES/RISQUES ET BÉNÉFICES

Les tribunes
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Le vaccin, expérimentations et bénéfices

L’apparition des vaccins dans l’histoire de l’Homme constitue une très grande avancée. Indéniable, indiscutable. Ils ont permis d’éradiquer des maladies extrêmement meurtrières et nous protègent. Nous les connaissons, pour la plupart, depuis bien longtemps maintenant.
Dans la situation actuelle, on peut se prendre à rêver…

Oui, il serait formidable qu’en injectant un produit inoffensif à 7 milliards d’individus, on puisse oublier la Covid-19 à jamais. On pourrait même dès lors envisager de le faire pour tous les virus, ainsi nous ne serions plus jamais malades.
Le monde réel est toutefois un peu plus complexe…
Avant de mettre en circulation un nouveau vaccin, il faut s’assurer qu’il ne va pas poser plus de problèmes qu’il ne va en résoudre. C’est pourquoi le développement sérieux d’un vaccin nécessite plusieurs années de travail et de tests. Ces derniers sont indispensables et nécessitent des temps malheureusement incompressibles.
Dans le cas présent, les vaccins qui sont annoncés n’ont pas bénéficié de ces paramètres. Pire encore, un règlement européen (n°2020/1043) adopté en urgence le 15 juillet 2020 aurait supprimé toutes les procédures de protection, d’analyse du risque, de contrôle, de suivi, d’étiquetage et d’information du public concernant l’utilisation, le transport, la dissémination dans l’environnement, l’injection aux êtres humains d’organismes et de micro-organismes génétiquement modifiés dès qu’il s’agit de recherches ou essais cliniques sur un vaccin ou un médicament contre la Covid-19. Ce règlement est dénoncé par plusieurs associations. Vouloir aller vite c’est bien, mais…
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Le souci, c’est que ce nouveau vaccin n’en est pas vraiment un. Classiquement, un vaccin consiste à introduire un microbe/virus inactivé dans le corps pour déclencher une réponse immunitaire. Ainsi, notre système immunitaire fabrique des anticorps pour le neutraliser et l’éliminer, et reconnaîtra et éliminera immédiatement le vrai microbe le jour où nous le rencontrerons.
Contrairement aux vaccins que nous connaissons, le mécanisme envisagé pour les nouveaux vaccins est une forme de «piratage» de notre fonctionnement génétique. Il s’agit d’une technologie expérimentale entièrement nouvelle, dont nous savons peu de choses. On touche à l’essence même de ce qui nous constitue… Ce type de vaccin utilise l’acide ribonucléique messager, ou ARN messager, qui est une sorte de copie temporaire d’une section de notre ADN, le code génétique de toutes nos cellules. Un brin d’ARN messager contient toutes les instructions d’assemblage pour permettre à une cellule de créer une protéine. L’idée est d’envoyer des instructions à certaines cellules pour leur indiquer quelles protéines produire afin d’éliminer le virus.
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Notons que l’ARN messager utilisé dans le cadre de ces vaccins ne peut pas modifier notre ADN, car il ne pénètre pas dans le noyau des cellules. Mais nous n’avons pas de recul sur ce vaccin, nous n’avons pas de recul sur la technique. Quid de l’efficacité réelle, de sa durée, de sa capacité à protéger de plusieurs souches de virus différentes… et surtout, quid des risques et des effets secondaires ?
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L’ARN pourrait toutefois créer de graves problèmes, notamment pour certains profils, nous dit le Dr Louis Fouché.
Le 26/11/20, aux États-Unis, des médecins souhaitent avertir des « effets secondaires difficiles » des vaccins.
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De nombreux avertissements et appels à la précaution sont lancés par des professionnels de la santé. Les soignants ne sont pas tous convaincus.
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Le 26/11/20 les études des laboratoires font encore défaut. On a uniquement des communiqués de presse qui annoncent des pourcentages de fiabilité.
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Et puis, chose incroyable, les laboratoires sont dégagés de toute responsabilité en cas d’effets secondaires, ou même de morts… c’est inconcevable !
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Le lancement de ces nouveaux vaccins paraît donc périlleux, et pour un premier test, on nous propose de vacciner toute la planète ?!
On déroule le tapis rouge à une technique vaccinale inconnue et on emmerde Raoult et sa vieille molécule.
Cette vaccination de masse est-elle réellement utile ? Quelle est la réelle balance bénéfices/risques ?
En tout cas, s’il est bien un bénéfice réel, c’est celui, colossal, que va engranger l’industrie pharmaceutique, qui ne s’émeut visiblement pas suffisamment de la situation pour fournir une aide à prix coûtant. La situation mondiale serait gravissime... mais pas suffisamment. Attention les yeux, la campagne vaccinale mondiale vient à peine de commencer que le groupe pharmaceutique américain Pfizer estime que les ventes de son vaccin anti-Covid, développé en partenariat avec BioNTech, atteindront environ 15 milliards de dollars en 2021 (pour ce seul laboratoire), et plus encore si le laboratoire signe des contrats supplémentaires. Ce vaccin serait ainsi un des plus gros «blockbusters» de l’histoire de la pharmacie. Pfizer s’attend par ailleurs à dégager sur ce produit une marge avant impôt d’environ 25% à 30%. Pfizer aurait versé à ses actionnaires quelque 8,4 milliards de dollars de dividendes en 2020. Une entreprise guidée par la philanthropie, ça ne fait aucun doute... tous vaccins et tous labos confondus, difficile de chiffrer l’ampleur d’un marché gigantesque, qui donne le tournis. Surtout quand le grand manitou Bill Gates évoque une troisième injection ou que certains pays parlent de vacciner les animaux domestiques. Un article d’OXFAM relaie que le coût de production d’un vaccin à ARN messager pourrait être inférieur à 2 $, quand celui-ci serait vendu entre 13,5 et 74 $. Alors qu’on effraie la population mondiale à « presque » lui faire croire que tout le monde va mourir, on permet à des industries de se gaver et de faire de l’argent. On est loin d’une stratégie d’effort planétaire pour un accès universel et équitable destiné à sauver l’humanité.
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Pas étonnant que les contrats passés avec l’Union Européenne ne soient pas rendus publics. De là à imaginer que ces labos font leur loi et exercent des pressions plus ou moins directes à différents niveaux pour faire de la vaccination la clé de sortie de la pandémie... Mais non, mais non... Pendant ce temps, le PDG de Moderna fait son entrée dans le club des milliardaires. Et si on réquisitionnait les bénéfices des vaccins pour financer toute la casse économique provoquée par les mesures prises?
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Avec plusieurs dizaines de milliards de dollars à se partager, avec la possibilité de peut-être renouveler l’opération chaque année, comment s’assurer de l’objectivité de laboratoires pharmaceutiques pas vraiment connus pour leur philanthropie (financement d’études douteuses, prix indécents de certains médicaments, médicaments dangereux, publicités mensongères, scandales en tous genres...). Il pourrait être tentant de disqualifier des pistes de traitements peu coûteux et peu générateurs de bénéfices, qui ne seraient administrés que de manière ponctuelle et uniquement à un nombre réduit de véritables malades, au profit de vaccins, injectés au plus grand nombre, de manière récurrente. Il pourrait être tentant pour cela d’essayer de façonner les esprits et l’opinion, d’influencer quelques lois, voire de forcer l’instauration d’une obligation vaccinale récurrente par le biais d’un passeport sanitaire, par exemple. Rien ne dit que c’est ce qui est en train de se passer, mais une vigilance accrue semble de mise.

Le vaccin, la balance bénéfices/risques et le choix

Même si les statistiques sont discutables, la Covid-19 tue, c’est un fait. Avec les chiffres et la létalité qu’on a pu déterminer approximativement.
Mais un vaccin n’est pas anodin, et il faut en étudier la balance bénéfices/risques, pour toute la population, dans son ensemble et dans ses particularités.
En novembre 2020, la nouvelle épidémie en France se résorbe. Certes, elle a fait son lot de décès «étiquetés Covid», mais comme dans beaucoup de pays qui ont connu une nouvelle épidémie, elle est moindre. Doit-on obligatoirement s’attendre à une troisième épidémie. Est-ce scientifiquement envisageable ? Si oui, serait-elle plus faible encore ? Si oui, pourrait-elle être plus violente ? Le virus peut-il simplement disparaître ? Si oui, faut-il vraiment tenter cette vaccination massive non éprouvée ?
Sans vouloir les diaboliser (je suis bien content de pouvoir être soigné lorsque je suis malade), peut-on faire confiance aux laboratoires, surtout s’ils sont exempts de toute responsabilité ? Quand on sait, par exemple, que Pfizer a payé en 2009 plusieurs milliards de dollars pour régler à l’amiable des procès qui lui ont été intentés… pour publicité mensongère relative à plusieurs médicaments… Mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres… De nombreux scandales existent, comme on l’a vu il y a quelques pages...
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Rappelons que l’Union Européenne a acheté 500 000 doses de Remdesivir, un médicament qui, au mieux, ne sert a rien, et en a autorisé à un moment donné l’utilisation (tout du moins en France).
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Rappelons le sérieux des discours de notre gouvernement sur les masques ou les tests. Difficile de leur faire confiance...
On se rappellera aussi le H1N1 (grippe porcine), en 2009/2010. On oublie vite, mais nous avions assisté à des phénomènes politiques, économiques, sociaux, assez identiques à ceux constatés dans la crise actuelle. En nettement, nettement moins amplifiés, moins polarisés. La Suède avait alors choisi de vacciner massivement, suite à quoi plus de 500 enfants avaient développé une narcolepsie grave. Et nous étions sur un principe vaccinal maîtrisé, pas sur une technologie inconnue…
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Il est dommage qu’on ne mette pas une énergie considérable à tenter de soigner. Cette maladie n’est pas un virus de science-fiction hyper contagieux qui emporte les malades en 24H. On ne parle pas non plus assez d’immunité naturelle. Ou de protéger simplement les plus faibles, les plus «à risque» (s’ils le souhaitent), dans un élan de solidarité nationale, en remettant l’humain au centre.
Et puis si une personne «à risque» se fait vacciner (à elle de prendre le risque de ne pas le faire si c’est son choix), elle est donc protégée, comme pour la grippe. Quel est dans ce cas l’intérêt de faire vacciner toute la population de 0 à 30 ans, au sein de laquelle on ne déplore que 28 décès (paix à leur âme) en plus de 8 mois ? Pourquoi faire prendre le risque d’une vaccination inconnue à une tranche de la population qui ne craint rien de la maladie ?
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L’existence d’un vaccin ne signifie pas que tout le monde doit le recevoir, pas plus que l’existence d’un médicament ne justifie que tout le monde le prenne.
Que les personnes qui se sentent en danger (qu’elles soient «à risque» ou pas) se fassent vacciner pour se protéger. Qu’on laisse les autres tranquilles. Et si une personne «à risque» préfère prendre le risque d’attraper la Covid et de se retrouver dans le très faible pourcentage de malades qui en décèdent, plutôt que prendre le risque de se faire injecter un vaccin nouveau, c’est son choix et c’est son droit. Cela ne met pas les autres en danger. Si le vaccin est efficace, quel risque réel prend une personne vaccinée quand elle côtoie une personne non vaccinée et potentiellement porteuse du virus ?
Certains osent même proposer de refuser l’accès aux soins «Covid» pour les personnes qui refuseraient de se faire vacciner «Covid». Alors allons-y... ne soignons plus les cancers du poumon des fumeurs, le VIH (ils n’avaient qu’à se protéger), les caries ou le diabète des consommateurs de sucre, et que les skieurs se débrouillent seuls avec leur entorse du genou, ça ne serait pas arrivé s’ils faisaient du sport régulièrement toute l’année. Sérieusement...
Quant à l’obligatoire sociale d’imposer un vaccin pour pouvoir voyager, travailler, aller à l’école, participer à un événement ou entrer dans un restaurant, elle est tout simplement insupportable, intolérable... Qui a bien pu inventer un tel concept ? Comment ne pas alimenter des théories «complotistes» avec des idées aussi tordues ? Bientôt une puce sous la peau et des portiques partout ? Fin 2019, des ingénieurs du Massachusetts Institute of technology (MIT) ont inventé des nanoparticules injectables sous la peau qui émettent une lumière fluorescente invisible à l’œil nu, mais visible par un smartphone, et qui pourraient un jour servir à confirmer que la personne a bien été vaccinée… C’est ainsi que l’information est présentée. On n’en est peut-être pas loin… Ca vous plait ?
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Vous allez aimer… Outre l’application de traçage TousAntiCovid qui balbutie, d’autres vont plus loin et proposent un passeport sanitaire, le Covipass. En gros, si t’as le vaccin, tu passes… sinon, ça casse… ça fait froid dans le dos ! Depuis mai 2020, le site www.covipass.com présente ce produit sur un site complet (toujours consultable via Archive.org, un outil formidable). Le nom de domaine Covi-pass.com a même été enregistré dès le 02 avril 2020 (!), et l’entreprise communiquait déjà à ce moment-là au sujet de ce concept sur LinkedIn. Ils n’ont pas traîné ceux-là… visionnaires ? Depuis (vers le début du mois d’octobre 2020), le nom de domaine redirige sur Tentohealth.com, un nouveau site. Il s’agit de la même structure qui a changé de nom, destinant sa technologie à des usages encore plus larges que le Covipass, pudiquement renommé Tento Wallet, un espace numérique sécurisé et privé où une personne peut stocker ses informations de santé et les résultats de ses tests médicaux. Tout un programme… Orwell aurait adoré !
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Rendez-vous demain pour la suite…

 

 

 

Par Sébastien . Citoyen . Humain

 


 

Retrouvez TOUS les épisodes ici :
UNE AUTRE VISION DE LA COVID

 

Une autre vision de la Covid . Version initiale le 09 décembre 2020. Mis à jour et augmenté régulièrement depuis, et jusqu’à ce jour.

 

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Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.

 

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