27/40 - LE VACCIN - UNE OBSESSION

Les tribunes
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Une obsession dès les premiers jours

Imaginez un vaccin tellement sécurisé qu’on doit vous menacer pour le prendre, pour une maladie tellement mortelle que vous devez être testé pour savoir si vous l’avez...

Dès le départ, il est présenté comme quasiment la seule réponse possible à ce virus, bien plus que le dépistage des malades, leur prise en charge ou la recherche de traitements. Il s’agirait d’apprendre à vivre avec le virus, en attendant le vaccin, comme une fatalité. Comme si le virus n’allait pas disparaître (qui peut le prédire ?) et comme si le vaccin était la seule solution. Heureusement qu’on n’attend pas un vaccin pour tous les virus pour se permettre de vivre… Pourtant les médias ressassent et relaient cette info en permanence.
Dès le mois de mars 2020, et même avant, les laboratoires ont contacté un des plus grands fournisseurs de flacons de vaccins, Schott, pour des demandes «énormes».
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Dès le 29 avril 2020, Bill Gates déclare que la pandémie ne cessera que «lorsque la majorité de la population sera vaccinée. D’ici là, la vie ne reviendra pas à la normale». Qui peut se permettre de faire une telle prédiction ?
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Le 26 avril 2020, le président du conseil italien, Giuseppe Conte, déclare qu’il faut apprendre à « vivre avec » le virus, en limitant au maximum sa contagion, en attendant un vaccin.
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En mai, E. Macron déclare lors d’une allocution : «la première voie pour sortir de cette épidémie, c’est le vaccin». Et les traitements constituent la deuxième voie, sur laquelle la France mènerait de nombreux essais, malheureusement stoppés en cours pour certains, pour les raisons que l’on sait.
Mi-mai, alors que l’épidémie semble se rapprocher de la fin, l’OMS déclare que le coronavirus pourrait «ne jamais disparaître».
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Le 14 juin 2020, Emmanuel Macron parle de la fin du premier acte, que cela va durer longtemps, que cela peut revenir «encore plus fort»… sur quelles bases scientifiques ?
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Le 1er août, l’OMS a prévenu que la pandémie de coronavirus allait probablement être « très longue ». Comment peuvent-ils le savoir ?
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Le 28/10/20, E. Macron nous parle de «tenir jusqu’au vaccin, à l’été» 2021… Encore ce vaccin au bout du tunnel et une échéance qui semble presque établie…
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Le 02/11/20, le «conseil scientifique» prévoit que la France vivra de nombreux mois « avec une situation extrêmement difficile », se basant encore une fois sur des prévisions / prédictions dont on a constaté depuis des mois que peu se vérifient. Il ajoute que seule l’arrivée de vaccins changera la donne.
Le 14/11/20, Jean Castex dit que sans vaccin, il va falloir vivre longtemps avec le virus. Qu’en sait-il ? Il dit : «Tant que nous n’aurons pas de vaccin, nous devons donner des perspectives sur les règles du jeu», «Ma crainte, c’est que les Français ne se fassent pas assez vacciner». La seule issue possible pour lui est donc un vaccin. Seul le vaccin pourra nous libérer de contraintes qu’il nous impose. Sans le vaccin, pas question de reprendre la fête, le joie, la vie. Pourquoi n’envisage-t-il pas plutôt des pistes sérieuses de traitement plutôt que de vaccination ?
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Le 20/11/2020, la communauté autonome de Galice, en Espagne, envisage 3 000 euros d’amende pour toute personne qui refuse de se faire vacciner. Un peu de raison ? Cinq mois plus tard, la Cour constitutionnelle espagnole aurait suspendu la loi prise par les autorités de la région de Galice obligeant ses habitants à se faire vacciner contre la Covid-19.
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Le 21/11/20, au G20, E. Macron nous explique que l’objectif premier semble de mettre au point «le vaccin»… En parlant de technologies de santé et de progrès, il retient le vaccin comme objectif principal, et évoque en second lieu les traitements. Vladimir Poutine, de son côté, ne prend même pas la peine se faire référence à des traitements potentiels et fonce sur le vaccin.
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En novembre toujours, le journal Le Monde parle d’une «opération vaccinale du siècle».
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Certes, un vaccin pourrait être un outil formidable, s’il est réellement nécessaire, et suffisamment sécurisé. Mais ces deux données ne sont pas validées, et pourquoi ne pas mettre autant d’énergie à trouver des traitements ?
Pourquoi cette volonté obsessionnelle de faire vacciner à tout prix tous les habitants de la planète ? Pourquoi veut-on le faire aussi vite ? Pourquoi cette surenchère de «pourcentages d’efficacité» et de dates de disponibilités ?
Pourquoi choisir d’enfermer tout le monde en attendant ce vaccin ? Est-ce pour que les gens se jettent dessus de désespoir quand il sera disponible ?
Et si la nature faisait disparaître la Covid-19 d’elle-même ? Fin novembre 2020, en Nouvelle-Zélande, en Chine, au Nicaragua ou au Vietnam, il n’y aurait plus de décès depuis des mois.
Qui décide de cet impératif vaccinal ? Qui influence les gouvernements en matière de moyens à mettre en place pour lutter contre la Covid- 19 ?

L’influence de l’OMS et l’ombre de Gates (ni élu, ni médecin)

On peut découvrir, sur le site de l’OMS, l’existence du COVAX. C’est en quelque sorte un programme, co-dirigé par l’Alliance Gavi (Alliance du Vaccin, organisation inernationale), la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’OMS. Son objectif est d’accélérer la mise au point et la fabrication de vaccins contre la COVID-19 et d’en assurer un accès juste et équitable, à l’échelle mondiale. On notera, sans surprise, étant donné les objectifs de ce programme, que la fondation de Bill Gates apporte de gigantesques financements à l’OMS (encore plus depuis le retrait des Etats-Unis, cette année), et à Gavi (elle-même finançant l’OMS à plus petite échelle) et qu’elle soutient le CEPI. Bref, en quelque sorte, l’ombre de la fondation de Bill Gates flotte au-dessus du COVAX.
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On peut saluer le formidable engagement de Bill Gates, et espérer de tout coeur qu’il n’est guidé que par la philanthropie (ce qui reste à creuser et ne semble pas tout à fait clair). Toutefois, sa fondation semble engagée dans une vision très «vaccinale» pour régler les problèmes de maladies sur Terre. Elle souhaite même, en 2019, tester des carnets de vaccination sous-forme d’implants technologiques sous-cutanés. La forte influence que cette fondation exerce sur des organismes planétaires comme l’OMS (tout comme l’ont fait d’autres fondations auparavant, comme la fondation Rockefeller) ne tend-elle pas à occulter en partie les autres voies en privilégiant une vision de la Covid-19 au travers du prisme vaccinal ? Et puis finalement, sans partir dans des délires de contrôle ou de réduction des populations, auxquels je me refuse d’adhérer, qui contrôle vraiment de manière indépendante les projets de la fondation Bill Gates ? On l’espère honnête et sans mauvaises intentions bien sûr, ce n’est pas le débat, mais les visions vaccinales de cette fondation ne pourraient-elles pas avoir une influence sur cette obsession de vaccination au détriment d’autres solutions.
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Celui qui avait imaginé en 2017 qu’une terrible pandémie pourrait intervenir dans les 10 à 15 ans, qui avait alerté en 2015, à l’occasion d’une conférence TED, sur le fait que « nous ne sommes pas prêts pour la prochaine pandémie », et qui a participé à l’Event 201 (simulation de pandémie de coronavirus !) en octobre 2019 semble être un véritable visionnaire. Il défend bien évidemment l’idée d’un passeport vaccinal. On peut toutefois s’étonner que M. Gates, qui n’est pas médecin, ni scientifique dans le domaine de la santé, ni élu politiquement, nous explique comment vont se dérouler les prochains mois, et qu’il donne son avis sur les politiques à mettre en place, parfois même plus que les médecins et scientifiques de terrain... M. Gates serait-il un génie à la science infuse ? Possible, car en février il s’attaque à l’écologie et sort un livre intitulé : «Climat : Comment éviter un désastre». Il est sur tous les fronts et semble avoir des solutions pour tout. En tous cas, Bill a reçu sa première dose de vaccin le 22 janvier 2021 et se sent «en pleine forme», nous voilà rassurés. Peu de temps avant, on apprenait que des géants de la «tech» travaillaient sur la mise en place de passeports numériques de vaccination, parmi lesquels... Microsoft... tiens tiens... ça alors... Et pourquoi pas une «mise à jour» vaccinale planétaire tous les ans, une sorte d’«anti-virus» biologique ?... Espérons que le système informatique qui pourrait gérer les passeports vaccinaux et les droits inhérents des citoyens, soit lui-même victime d’un virus qui rende la liberté aux habitants de notre belle planète...
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Sur son site internet, on s’aperçoit que l’OMS a modifié son approche de l’immunité collective concernant la Covid-19 vers la mi-novembre 2020. Avant cette date, l’OMS considère que l’immunité collective survient lorsqu’une population est immunisée par la vaccination ou par l’immunité développée par une infection antérieure. Après cette date, l’OMS ajoute que l’immunité collective doit être obtenue en protégeant les personnes par... la vaccination.
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Malgré le déploiement des vaccins, attendus « comme le messie », et censés nous délivrer, L’OMS nous avertit que masques, distanciation sociale et lavages des mains seraient encore le quotidien de l’humanité au moins jusqu’à la fin 2021. Cela me laisse perplexe.
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J’ajouterai ici deux informations liées à cette obsession vaccinale, sans savoir vraiment quoi en penser... La première, c’est que l’Europe travaillait en 2018 déjà à une carte de vaccination européenne et oeuvrait à une proposition de mise en place en 2022. La seconde est un article du magazine Nexus, paru en mars 2019, soit an avant l’apparition de la Covid, mettant en avant une vaste ambition vaccinale forcée à l’échelle quasi planétaire, susceptible de conditionner divers aspects de la vie sociale, et s’inquiétant des réelles motivations de cette volonté « presque » autoritaire et des dérives possibles. Il y a deux ans, on aurait hurlé au complotisme... Mais aujourd’hui... Troublant, forcément...
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Le 1er avril 2021, l’OMS dénonce la « lenteur inacceptable » de la vaccination en Europe et demande aux pays d’accélérer le processus de vaccination.
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Mike Yeadon, ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer, s’inquiète, s’interroge sur cet impératif vaccinal, et ne parvient pas à trouver d’explication bienveillante à cette obsession généralisée. Il est urgent que nos politiques contrent ses craintes et apportent des garanties qui les infirment. En Italie, alors que le Dr Stramezzi se bat pour faire reconnaître l’existence de traitements potentiels, le discours politique et médiatique semble également uniquement axé autour des vaccins, éludant le reste. Pourquoi ?
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Rendez-vous demain pour la suite…

 

 

 

Par Sébastien . Citoyen . Humain

 


 

Retrouvez TOUS les épisodes ici :
UNE AUTRE VISION DE LA COVID

 

Une autre vision de la Covid . Version initiale le 09 décembre 2020. Mis à jour et augmenté régulièrement depuis, et jusqu’à ce jour.

 

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Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.

 

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