Le Professeur Perronne poursuivi à la demande d’Emmanuel Macron ?

Les tribunes
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“L’affaire Perronne” ou la chronique d'une tentative réussie d'instrumentalisation du Conseil de l’ordre des médecins par Macron !

Une lectrice de BAM! prend la plume et nous raconte les détails du combat d’un homme face à la raison d’état.

“Le Professeur Perronne est poursuivi à la demande de Monsieur Macron par l’intermédiaire de Martin Hirsch !” rugit le très respecté “Syndicat des Médecins Hospitaliers - Force ouvrière” (SMH-FO) dans sa lettre publiée le 9 septembre[1], en réaffirmant son soutien à la majorité au Professeur Perronne avant sa comparution devant la chambre disciplinaire du conseil régional de l’ordre des médecins de l'Île-de-France à Paris, ce 14 septembre 2022.

Courrier incendiaire, à ce point dérangeant que la cellule fake news de “Libération" ira jusqu'à titrer : “Le syndicat FO des médecins hospitaliers soutient-il le covido-sceptique, Christian Perronne ?”[2].

Pour rappel, le chef de service en infectiologie de l'hôpital de Garches a été convoqué suite à deux plaintes déposées en 2020, respectivement, par le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) pour s'expliquer sur ses interventions dans les médias lors de la crise sanitaire et par le Dr Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l'hôpital Bichat à Paris pour propos indignes envers un confrère.

Une réunion de la commission médicale d'établissement (CME) convoquée dans la plus grande discrétion par l'ancien directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch, avait adopté à l’unanimité une motion le 1er décembre 2020.

Motion à la suite de laquelle il avait été annoncé officiellement que l'infectiologue Christian Perronne avait été démis de ses fonctions en raison de “propos indignes de la fonction qu'il exerce” et serait, de plus, poursuivi par des sanctions disciplinaires.

(Ajoutons pour ceux qui l’ignorent que le Professeur Hirsch a, depuis, dû quitter son poste pour gestion calamiteuse de l'hôpital public…)

Le verdict est attendu en octobre. Les sanctions disciplinaires qu'encourt le Professeur Christian Perronne peuvent aller jusqu'à la radiation.

Homme d’une rare rectitude et doté d’un profond humanisme, menant trois carrières de front (chercheur, médecin et enseignant), présentant un cursus qui force au respect total, dont, rappel jouissif à ceux qui le traitent d”anti-vax”, la fonction de conseil de la vaccination européenne à l'OMS, ce dernier point conférant particulièrement à Christian Perronne le titre d'expert reconnu à un niveau international.

Cet éminent médecin qui a voué sa vie à la recherche en infectiologie, sous-branche méconnue de la médecine il y a encore quelques années, est-il, un instant, je vous le demande… comparable à certaines blouses blanches aux canines condescendantes, omniprésentes sur nos écrans dont les propos se fondent principalement sur les chiffres de statistiques crachés par des logiciels ?

La palme revenant de juste à Martin Blachier dont le cursus médical se résume en 3 petites lignes et 3 secondes - j’ai testé pour vous - mais dont la principale activité, si si… est d'être co-fondateur et associé de “Public health expertise”, société spécialisée dans la modélisation des stratégies médicales et sanitaires dont les bénéfices ont fait un bond de 32% en 2020.

Notons également à son propos qu’il a été le derviche tourneur du retournement de veste, mais il semble s'être stabilisé après l'évocation de l’obligation vaccinale pour les enfants.

Un parmi d’autres, les conflits d'intérêts présents sur les plateaux explosant les compteurs de l'intégrité.

Voilà ce que recevait l’agneau-citoyen dans son écuelle à informations, tremblotant jusqu'à en garder le masque pour certains pendant les pubs, de crainte peut-être que le virus mortifère ne sorte d’un pot de Danone.

Le Professeur Didier Raoult se trouve, quant à lui, à nouveau dans l'œil du cyclone puisque le parquet de Marseille a ouvert le 4 juillet 2022 une nouvelle information judiciaire à son encontre suite à un rapport accablant de l’ANSM “pour dysfonctionnements et manquements graves”.

Tout médecin qui se sera prononcé contre la Doxa étatique lors de la pandémie aura eu son parcours dévié de façon plus ou moins violente.

La chasse aux sorciers et le contrôle de l’individu s’intensifient à une cadence régulière qui passe inaperçue.

L’attention de tous se porte très légitimement sur les angoissantes situations à venir liées à la crise énergétique que déversent à plein gaz - j’ai osé - les médias estampillés “ bons pour le service “ entre 2 résultats de foot… panem et circenses.

Oui, Monsieur Macron vous pouvez faire “La Grande Risette”.

Les directives gouvernementales imposées lors de la crise sanitaire ont rendu illégal pour les médecins leur droit de délivrer en leur âme et conscience les soins nécessaires au bien du malade:

  • le droit de libre prescription,
  • le droit de communication entre eux,
  • le droit à l'indépendance professionnelle.

Ces droits sont le socle du code de la déontologie médicale, et le Conseil de l'ordre est censé en être le garant (sic).

Le rempart a été balayé par une glaciale “...médecine d’état qui s’est arrogé le droit de dicter la façon de soigner “mieux” que les médecins en avançant la raison d'état sur la santé de chacun…” assène dans une abyssale et calme colère, François Paraire représentant du SMH-FO, reçu par Clémence Houdiakova le 15 septembre 2022 sur le média indépendant “Ligne Droite”.

Notons que l’outillage du contrôle se verra complété par un “Conseil national de certification”, entièrement soumis à l’autorité politique, constitué aux fins de délivrer, reconduire ou retirer le droit d'exercer[3].

L'honorable Haute autorité de Santé sera donc bien secondée pour aller cafter le nom des mauvais élèves à l'exécutif flamboyant.

Et voilà qu'arrive “Zoi“, jeune start-up très parisienne qui vient de lever 20 millions d’euros le temps d'éternuer.

La jeune pousse dit vouloir allier sciences des données et sciences comportementales pour créer une application de médecine préventive personnalisée offrant un accompagnement numérique à ses membres[4].

“Le casting des investisseurs, entre premier cercle de la macronie et milliardaires proches du pouvoir interroge...” peut-on lire dans un article de Libération du 10 février 2022.

Ce premier tour de financement a, en effet, été uniquement souscrit par des investisseurs individuels dont Stéphane Bancel, le PDG de Moderna, Jean-Claude Marian, le fondateur du groupe de maisons de retraites Orpea et Xavier Niel, le propriétaire de “Le Monde”...

Mais ce n'est pas tout…

L’heureux géniteur de ce poupon au berceau doré n’est autre qu’Ismaël Émilien, ancien conseiller spécial de Macron qui avait dû aller respirer un autre air à la suite de sa fâcheuse implication dans l’affaire Benalla[5].

Quelqu’un osera-t-il encore exploser les écrans en twittant un “J’accuse” dans le paysage médiatique gangrené par la censure que nous vivons officiellement depuis ce fake originel d’un pangolin fautif ?

Pourra-t-on encore arrêter la descente de cet escalateur, programmée par les bénéficiaires d’une grande réinitialisation qui nous ramène lentement mais sûrement dans la caverne metaversée de Platon ?

 

Par Sandrine H.
(Tribune d’une âme plus ou moins consternée par ce monde présent et à venir…)


[1] http://snmhfo.n.s.f.unblog.fr/files/2022/09/comm-perronne.pdf

[2] Le syndicat FO des médecins hospitaliers soutient-il le covido-sceptique Christian Perronne? – Libération

[3] .Conseil des ministres du 19 juillet 2021. Certification périodique de certains professionnels de santé.

[4] https://www.google.be

[5] Affaire Benalla: le conseiller spécial de Macron, Ismaël Emelien, démissionne - Le Soir

 

Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

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