Le 12 mars, journée mondiale contre la censure sur Internet, lancée par Reporters sans frontières en 2008, dénonce la cybercensure à l’échelle mondiale. Si cette action visait initialement des régimes comme la Chine ou la Corée du Nord, elle concerne désormais nos pays où la censure s’est institutionnalisée.
Elle a été créée par RSF[1] (Reporters sans frontières) en 2008. Cette journée de la liberté sur internet est tout d'abord destinée à dénoncer la cybercensure dans le monde[2].
A l'origine, cette manifestation visait essentiellement la Chine et ses lois concernant le contrôle d'internet. Pour dénoncer la censure exercée par les gouvernements et réclamer plus de libertés sur internet, Reporters sans Frontières a appelé à manifester dans neuf pays ennemis: Birmanie, Chine, Corée du Nord, Cuba, Egypte, Erythrée, Tunisie, Turkménistan, Vietnam, …
Malheureusement, une liste non exhaustive. Car même BAM s’est fait ôter sa page Youtube il y a deux ans. Et oui, en Belle Gique, on censure aussi.
L’AI est contrôlée donc censurée. On l’a tous constaté en naviguant sur Chat GPT, Perplexity, Notebook, …
Des menaces tous azimuts
L'actualité plus récente nous a appris, à nos dépens, que les grands pays démocratiques n'étaient pas en reste en ce qui concerne les menaces contre les libertés publiques… Le Covid est passé par là.
La censure est souvent liée à la toujours délicate expérience qu’est la délation. Un sport assez pratiqué par le belge. Il aime assez taquiner son voisin. Les tribunaux sont remplis de procès bien inutiles.
Le déni est une autre forme de censure
Les médias mainstream sont passés maître dans l’art de masquer ce qui est pourtant la vérité. « Le mensonge prend l’ascenseur. La vérité prend l’escalier ». Après 4 ans, l’exactitude est arrivée sur le bon palier mais à l’évidence, nos médias ne veulent pas admettre leurs erreurs, leurs mensonges voire carrément leurs collaborations avec ceux qui ne voulaient pas que la vérité voit le jour.
Le journalisme est l'activité qui consiste à recueillir, vérifier et éventuellement commenter des faits pour les porter à l'attention du public dans les médias, dans le respect d'un cadre déontologique défini.
Comme le Serment d’Hippocrate a été piétiné, le travail du journaliste a été clairement dicté par les pouvoirs subsidiants. Au diable la déontologie ou la lâcheté d’obéir à son rédac chef.
La journée du repenti, du média alternatif ou du Grand Pardon ?
On hésitait avec le collectif sur l’intitulé de notre journée mondiale. Pas de mal à se faire du bien. Même de décréter que le 1er avril soit la journée de la stricte vérité car le bêtisier est permanent.
Même avec des repentis, les affaires judiciaires comme Qatargate, Kazakhgate et le procès Sarkozy, elles pataugent. On zappe l’intitulé repenti.
Il existe le 3 mai une journée mondiale de la liberté de la presse créée par Media Freedom Coalition[3] (MFC). La MFC défend également la sécurité des journalistes et des professionnels des médias, et demande des comptes à ceux qui portent atteinte aux journalistes et les empêchent gravement de faire leur travail. Le tout est contrôlé par les Nations Unies. Donc non merci.
Rapidement, le Grand Pardon est tombé à l’eau car trop proche du Yom Kippour.
Vamos pour la journée mondiale des Doutistes
Une journée durant laquelle nous mettrons en avant celles et ceux qui soutiennent la presse alternative. Celles et ceux qui rejoignent ceux que l’on appelle les Complotistes. Un mot qui n’existe plus dans le monde actuel.
Un complot, c’est un projet ourdi secrètement afin de nuire aux humains ou à des institutions. Dans ce que nous vivons actuellement, tout est lisible et public. Le mot complotiste est donc obsolète.
Vu que nous sommes jeunes, peu fortunés et peu staffés, nous avons opté pour le 29 février. C’est tous les 4 ans. Tranquilles. Nous avons 3 ans pour préparer l’affaire.
Pietje Schramouille
Les opinions exprimées dans cette tribune n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de BAM!
Chapô de BAM!
Illustration: Censure / Eric Drooker
[1] Reporters sans frontières (RSF)
[2] Journée mondiale contre la censure sur internet, le 12 mars