Comment la crise du Covid a rendu nos sociétés religieuses voire sectaires, sans qu’on s’en rende compte

Comme beaucoup de gens de ma génération sous nos latitudes, j'ai été éduqué dans une famille, un esprit, une culture religieuse chrétienne et plus précisément catholique. 
Je m'en suis écarté de plus en plus au fil du temps, dès l'adolescence, pour devenir athée. J'en ai, malgré tout, gardé une grande fascination et un intérêt constant pour le phénomène religieux, sous quelque forme qu'il soit. Cette éducation, cette manière de voir le monde m'a permis de repérer les symptômes du religieux, souvent cachés mais réels, qui agissent sournoisement dans notre société contemporaine, aujourd’hui pourtant sécularisée.

Camarades,

Je m’adresse à vous comme je m’adresserais à Dieu ou à tout autre symbole auquel nous voudrions croire. La liberté qui nous a été impunément retirée ces derniers temps se doit de revenir, elle se doit de nous bercer à nouveau, mais pour cela la coalition d’un seul peuple doit se faire de toute urgence.

À la fin de mon article du 4 octobre 2021 intitulé Sars-Cov-2 saison 4 : End Game, je terminais mon texte en évoquant le biais cognitif du cygne noir et je concluais en écrivant que «seul un événement d'envergure qui ne relèverait pas du "signe", mais bien d'un "cygne noir" serait de nature à renverser le cours des choses. »

Quand tu te fais remonter les bretelles au Carrefour de ton quartier par un garde qui vient te chercher jusqu'à la caisse où tu as déjà commencé à déposer tes achats en t'apostrophant avec une remarque désobligeante et stupide parce que tu n'as pas ton nez correctement recouvert du niqab naso-buccal réglementaire alors que tous les indicateurs épidémiologiques rasent le plancher viral, ta colère éclate publiquement, car trop c'est trop, vraiment, la compliance a ses limites.

Camarades,

Cela fait maintenant depuis le 18 mars 2020 que le gouvernement a décidé d’enfermer sa population afin de lutter (comme ils disent) contre la propagation du coronavirus. Les personnes âgées, fragiles et arborant des antécédents médicaux constituent grandement les citoyens à risques de cette pandémie, il était donc bien évidemment légitime de les protéger.

"Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi."

Dune, Frank Herbert

À l'instar des BB (black bloc) en France, groupes anonymes de véritables casseurs relativement bien identifiés par tous les services de police, un petit groupe de bras cassés que la presse officielle s'empresse de nommer "casseurs" pour satisfaire l'opinion publique, auraient à eux seuls justifié l'opération policière disproportionnée de ce samedi 1er mai.

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