Quand tu te fais remonter les bretelles au Carrefour de ton quartier par un garde qui vient te chercher jusqu'à la caisse où tu as déjà commencé à déposer tes achats en t'apostrophant avec une remarque désobligeante et stupide parce que tu n'as pas ton nez correctement recouvert du niqab naso-buccal réglementaire alors que tous les indicateurs épidémiologiques rasent le plancher viral, ta colère éclate publiquement, car trop c'est trop, vraiment, la compliance a ses limites.

Voilà près d'un an que cette crise sanitaire (politique?) nous enferme dans une société de plus en plus déprimée, où nos concitoyens se retrouvent poussés dans leurs derniers retranchements, perdent leur travail, font faillite, s'ôtent la vie, où nos enfants sont bouleversés par des mesures toutes plus incompréhensibles les unes que les autres, chacun fait comme il peut avec ses propres armes.

Chacun s'adapte...

"Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi."

Dune, Frank Herbert

À la fin de mon article du 4 octobre 2021 intitulé Sars-Cov-2 saison 4 : End Game, je terminais mon texte en évoquant le biais cognitif du cygne noir et je concluais en écrivant que «seul un événement d'envergure qui ne relèverait pas du "signe", mais bien d'un "cygne noir" serait de nature à renverser le cours des choses. »

Plus d'articles...