Je faisais partie de la rafle post-manifestation qui a été opérée par les forces de l’ordre ce dimanche, dernier jour de janvier, aux alentours de 15h30, aux pieds du Mont des Arts.  A toutes fins démocratiques utiles, je voulais vous en rapporter le témoignage.  

Photo: BAM! ©Vick

Notre rédaction a reçu cette tribune d’un non-expert, citoyen, qui se pose des questions, somme toute, assez pertinentes. Cette tribune tente d’expliquer l’absurdité, en soi, des mesures gouvernementales. Nous avons tenu à la mettre à l’honneur en la publiant intégralement, car elle donne une bonne idée de ce que peut ressentir la population sous le joug des mesures sanitaires passées et actuelles.

Je suis resté silencieux un long moment, comme une nécessité absolue. J’avais besoin de «m’éloigner» de cette pensée unique qui nous est injectée par doses infimes, si infimes que rares sont ceux qui refusent la deuxième, la troisième, la dixième dose.

Fin d'après-midi ensoleillée. Des centaines de personnes, quelques milliers, environ cinq mille, se retrouvent éparpillées et regroupées dans la grande plaine du bois de la Cambre à Bruxelles pour respirer, échanger, danser, respirer, chanter, crier après un an de régime sanitaire étouffant, enfermant, déprimant. Une véritable petite armée, composée notamment de plusieurs bataillons de policiers, les attend à pied. Les brigades canines, équestres, en autopompes, en petits véhicules blindés et à vélo ont été elles aussi déployées pour l’occasion.

Quand tu te fais remonter les bretelles au Carrefour de ton quartier par un garde qui vient te chercher jusqu'à la caisse où tu as déjà commencé à déposer tes achats en t'apostrophant avec une remarque désobligeante et stupide parce que tu n'as pas ton nez correctement recouvert du niqab naso-buccal réglementaire alors que tous les indicateurs épidémiologiques rasent le plancher viral, ta colère éclate publiquement, car trop c'est trop, vraiment, la compliance a ses limites.

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