Les Effets Boomerang

Expiré
Santé
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Dans notre rubrique BAM déLIVRE, consacrée aux ouvrages publiés sans renfort de promotion, nous avons interviewé GUILHEM MÉRIC. Son livre, LES EFFETS BOOMERANG, raconte le contexte de sa vaccination covid, les effets secondaires qui s'aggravent, son errance médicale, le déni des médecins, la solidarité entre victimes, de plus en plus nombreuses à s'unir pour briser la chape de silence

BAM! - VALÉRIE

Guilhem, tu es romancier et scénariste français. Artiste dans l’âme, tu es aussi musicien et dessinateur. Depuis 2021, tu es victime d'effets secondaires graves, causés par le pseudo‑vaccin Pfizer contre le covid et cela a complètement bouleversé ta vie. Tu as écrit un livre témoignage qui m’a fort touchée, où tu racontes tes errances médicales à répétitions et l'impact énorme sur ta vie de ces effets vaccinaux graves. Tu y racontes aussi - et c’est captivant! - tes trois ans d’enquête pour essayer de comprendre ce qui est arrivé. Ma première question est toute simple : comment vas‑tu aujourd'hui, après ces trois ans?

GUILHEM

Ça dépend des jours. Il y a des symptômes qui apparaissent, qui disparaissent. C'est un peu comme une espèce de loterie. Le problème est que les diverses pathologies que j'ai collectionnées au fur et à mesure ont un impact sur le moral.

Errance médicale, déni des médecins

VALÉRIE

Peux‑tu nous parler de ces pathologies vaccinales et des médecins que tu as consultés et qui n'arrivent pas ou ne veulent pas les diagnostiquer?

GUILHEM

Dans mon livre "Les Effets boomerang", j'ai essayé de résumer. Ça s'est passé sur un temps très long finalement. Je tiens à dire qu’à la base je ne suis pas anti‑vaccin. Je me suis fait vacciner comme tout le monde, contre l'hépatite B par exemple, je ne me suis jamais posé de questions. Selon moi, la prophylaxie c’était positif. C’est seulement à l’arrivée de ces produits, ces "vaccins" covid, que j’ai eu une réticence.

Ma compagne de l’époque avait une cousine qui était infirmière, qui m'a dit : « C'est rien, c'est pas grave. Au contraire, faut y aller, ça va protéger tout le monde, ça te protégera. » Le laïus habituel, tout à fait louable à l’époque, de la part d'une infirmière qui n’avait aucune raison de douter de ces produits. Donc j'y suis allé, en juin 2021.

Quelques semaines après la vaccination, j'ai commencé à avoir des petits problèmes. des problèmes neuropathiques, des sensations étranges dans les mains, dans les pieds, des sécheresse cutanée, des douleurs. Et je maigrissais, une fonte musculaire étrange que personne n'a su expliquer. J’avais désormais des difficultés à me servir de mes mains. J’avais du mal ne serait‑ce qu'à couper la viande ou à peler un fruit. Ça me faisait mal dans les doigts.

Je devais aider mon amie à enlever la tapisserie chez elle mais je n'arrivais plus à me servir de mes mains, c'était trop douloureux. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. C'était l'été, à la plage je n'arrivais plus à marcher sur le sable, ça me faisait mal. Les bosses du sable, les coquillages, tout me faisait mal. Je devais porter des bottes pour me protéger et marcher au bord de l’eau.

Progressivement, une fatigue s'est installée. Au fil des mois, elle s’est amplifiée. Avec tous ces problèmes cumulés, j'ai fini par aller voir un neurologue. Le premier neurologue d’une longue série. Et les premiers que j’ai vus trouvaient tout normal. Ils me faisaient des EMG qui étaient normaux. Donc, j’ai cherché ailleurs. Sur les réseaux sociaux, j’ai discuté avec des gens qui avaient des problèmes neurologiques. Et ils m'ont dit qu’il existait une neuropathie à petite fibre qui correspondait à mes symptômes. J'ai alors passé d’autres types d’examens, dont un Sudoscan, qui ont montré que mes glandes surrénales étaient atteintes, et qui ont permis de mettre en évidence une neuropathie à petites fibres.

Mais les neurologues continuaient de chercher les causes. Pour moi, la cause était évidente puisque ça avait commencé quelques semaines après l’injection Pfizer. À chaque fois que je posais la question à un  neurologue, il me disait : «  Non, non, si ça avait été le vaccin, vos problèmes auraient commencé dans les premiers jours après la vaccination, et pas après quelques semaines. » Affirmation qui a été par la suite régulièrement démentie, puisque chez de très nombreuses personnes les problèmes vaccinaux sont apparus au‑delà des premiers jours après l’injection.

On n'a aucun recul sur ces produits. Ils ont été administrés à la population à la va‑vite, sans connaître leurs effets à moyen, long terme. Donc, je me suis posé la question pourquoi un neurologue se permet‑il d’affirmer avec autant d’assurance. Par la suite, je lui ai présenté des études, celles du Dr. Jean‑Marc Sabatier et celles d’autres scientifiques, qui montraient le lien entre vaccination covid et neuropathie à petites fibres. Il a feuilleté le document en prenant un air distrait et… il m’a pouffé au nez, en me disant: « ce n’est pas à vous de m’apprendre mon travail! »

La neuropathie à petite fibres a été la première de mes pathologies post‑vaccinales. Ensuite est apparue l’encéphalomyélite myalgique. Le diagnostic clinique récent que j'ai pu avoir avec un médecin interniste a confirmé les soupçons du premier médecin qui m'avait fait passer un examen.

VALÉRIE

Dans le langage commun, on appelle cela "fatigue chronique"?

GUILHEM

Oui, "syndrome de fatigue chronique". Mais comme il y a beaucoup d’autres maladies qui donnent des fatigues chroniques, il est plus juste de dire encéphalomyélite, parce que, dans ce cas‑ci, il y a des lésions cérébrales qui sont mises en évidence par TEP‑scan ou par TEP‑IRM. C’est une maladie qui provoque beaucoup de fatigue, des malaises post efforts (MPE) très invalidants, beaucoup de faiblesse musculaire, des essoufflements, des problèmes digestifs, de la constipation… toute une panoplie de problèmes.

VALÉRIE

Pourquoi as‑tu voulu écrire ce témoignage? Certes, tu es un romancier, c’est naturel d’écrire. Mais au‑delà, quel était ton objectif?

GUILHEM

C’est le témoignage d'une personne lambda - même si j'ai une petite notoriété - écrit sous forme d'enquête qui essaie de comprendre ce que nous tous avons vécu, cette chape de plomb qui nous est tombée dessus, la pandémie, les confinements, la peur qui s'est installée dans la population et, d’un seul coup, quand les vaccins sont arrivés, la volonté de beaucoup de se faire vacciner le plus vite possible… Dans ce contexte et en sourçant les informations, je raconte comment suite à ma vaccination, au fil du temps, même sans avoir chopé le covid, j’ai ressenti dans mon corps des choses de plus en plus anormales et handicapantes.

Famille, amis, fraternité des victimes

VALÉRIE

Ton entourage familial, amoureux, amical, ou même professionnel, t’a‑t-il soutenu? Ont‑ils cru ce que tu disais? Pouvais‑tu t'appuyer sur eux?

GUILHEM

Exceptés mes parents, j’ai eu très peu de soutien. Mes parents eux‑mêmes au début croyaient que c’était psychosomatique. Mais ils ont fini par se rendre compte que mes problèmes étaient réels. Maintenant, j’ai leur soutien total.

Par contre les amis, le reste de la famille, à peu près tous sont persuadés que c’est de l’anxiété. Un grand ami me soutient depuis le début, il m'a même amené jusqu'à l'hôpital de Marseille, pourtant il ne croit pas à mes problèmes de santé. Il l'a fait par amitié, parce qu'il veut faire le maximum pour moi. Mais selon lui il n'y a pas de problèmes avec le vaccin. Il pense comme d'autres qui me sont tombés dessus à bras raccourcis depuis que j’en ai parlé sur les réseaux sociaux. Comme un ami journaliste, ou un ami auteur, ils me sont vraiment tombés dessus. Je me suis totalement fâché avec un autre ami. Et eux‑mêmes se sont fâchés avec moi parce qu'ils ne comprennent pas que je soutienne des thèses qu’ils considèrent comme complotistes. Ils disent que j'accuse de manière éhontée des laboratoires ou des médicaments qui ont sauvé des millions de vies, et que je n'ai pas à émettre des avis pareils, ayant moi même une certaine notoriété qui peut influencer les gens, et comme le dit (rires) le fameux article 4 du projet de loi sur les dérives sectaires, je pourrais avoir une influence néfaste sur les gens concernant leur propre santé.

VALÉRIE

Et au‑delà de leurs proches, comment est entendue la parole publique des victimes des injections?

GUILHEM

Actuellement, pour parler publiquement de ce qui nous arrive, nous les victimes n’avons que les médias alternatifs. Depuis trois ans que je suis touché, j'ai rencontré beaucoup d'autres victimes des vaccins covid qui ont des séquelles encore plus graves que les miennes. Je fais partie de l’association AAVIC qui regroupe à la fois les victimes des vaccins covid et les victimes de covid long (non vaccinées). J'ai rencontré son président, Mathieu, 39 ans, qui lui‑même a été diagnostiqué avec une encéphalomyélite myalgique après sa vaccination. J'ai rencontré la vice‑présidente, Mélanie 35 ans, atteinte de la maladie de Charcot après sa vaccination. J'ai rencontré Julia qui a eu une péricardite directement après sa vaccination et ensuite une spondylarthrite ankylosante, elle a à peine 38 ans.

Je pourrai en citer je ne sais combien… Macha qui est devenue ma petite sœur de cœur, qui est passé sur TPMP il y a quelques mois pour parler de ses problèmes post‑vaccinaux. Les problèmes, elle les a collectionnés. Je ne pourrais même pas les énumérer tellement il y en a. Elle a fait récemment une crise d'épilepsie alors qu'elle n'a jamais été épileptique. Avec tout ce qu’elle subit, je ne sais même pas comme elle fait pour tenir encore debout. D'ailleurs maintenant elle est en fauteuil roulant, elle ne peut plus se déplacer. Elle a 35 ans.

Et Laure aussi, 44 ans… Je pourrais en citer tellement. En fait, on est tous soumis à une double peine. Un, on est malade. Deux, quand on essaie de dire qu’on est malade, on est censuré. On est invisibilisé dans tous les médias, exceptée cette unique fois à TPMP avec le témoignage de Macha. On est soumis à une énorme omerta, personne ne veut parler de nous. Non seulement on souffre, mais en plus il faudrait qu'on la ferme.

Contre le silence et la censure

VALÉRIE

La parole des victimes semble déranger beaucoup de monde. Pourtant vous êtes nombreux. La directrice de l'Agence européenne du médicament, donc pas n'importe qui, a dit en mars 2023 devant le Parlement européen, qu'il y avait en Europe 1,7 million d'effets secondaires déclarés, ce qui est beaucoup. Surtout qu'on sait – et c’est valable pour tous les effets secondaires de tous les médicaments et vaccins – qu’il faut multiplier les déclarations par dix pour avoir le bon chiffre, puisque au moins 90% des effets secondaires ne sont jamais déclarés.

GUILHEM

Oui, parce que les déclarations à la pharmacovigilance ne se font pas systématiquement. Beaucoup de médecins refusent de la faire alors qu’ils doivent déclarer les effets secondaires de leurs patients. Alors, il faut soi‑même faire cette déclaration. Et la plupart des victimes renoncent. Donc oui, il y a sous déclaration! D'ailleurs, hormis un psychiatre qui a confirmé que mes problèmes n’étaient pas d’ordre psychiatriques, aucun des médecins que j'ai vus n’a manifesté le moindre doute sur le vaccin covid. Pourtant ma neuropathie à petites fibres est survenue juste après la vaccination. Mais ils ne veulent pas en entendre parler. L’hypothèse du vaccin est exclue à priori. Ils me font faire plein de tests différents, dans plusieurs hôpitaux. Je suis obligé de me déplacer entre Montpellier, Nîmes et Marseille, plusieurs fois au gré des tests pour voir d’où ça pourrait venir. Et pour finir, ils ne voient rien. C’est vrai que la neuropathie à petites fibres est souvent idiopathique, donc qui n'a aucune cause déterminée. Mais il n'empêche que là, c'est quand même arrivé juste après la vaccination. Donc la moindre des choses serait quand même de le signaler à la pharmacovigilance.

J'aimerais savoir pourquoi lorsqu’il s’agit de l’environnement, du climat, des énergies fossiles, les lanceurs d’alertes sont écoutés. Et pourquoi au contraire lorsqu’il s’agit d’un produit comme ce vaccin, qui nous a été administré alors qu'il n’y avait aucun recul dessus, les lanceurs d’alerte, qui veulent juste connaître l’ampleur du problème, sont eux traités de complotistes et de menteurs qu'il ne faut surtout pas écouter? Pourquoi deux poids, deux mesures alors que ce sont deux sujets également importants, qui tous deux touchent notre santé?

Pourquoi on ne dit pas que certains vaccins, notamment les vaccins ARNm, ont provoqué chez certaines personnes des problèmes graves de santé qui ont entraîné un emballement immunitaire suivi de maladies, péricardite, maladies auto‑immunes, cancers, acouphènes, et tant d’autres problèmes encore. Je ne dis pas que ce vaccin est un poison - si c'était le cas, tout le monde serait malade - mais qu'il peut entraîner aussi de graves effets secondaires, comme par exemple le Lévothyrox ou le Vioxx qui ont finalement débouché sur un scandale. Pourquoi ce vaccin‑ci serait‑il, lui, miraculeusement exempt d'effets secondaires modérés à grave, alors que tant de victimes en parlent partout? Pourquoi la parole de ces victimes est‑elle censurée? C’est une honte!

Et j'oublie de parler des décès! Il y a une association, Les Désenfantés, créée par Michèle Musso qui a perdu sa fille Eva, 30 ans, immédiatement après la vaccination et dont le témoignage figure dans le livre de Christine Cotton. Beaucoup trop ont vu mourir leur enfant après la vaccination. Comme Frédéric Beltra qui a perdu son fils Maxime, 22 ans, et qui a fondé l'association Verity France. C’est une horreur de perdre un enfant ou un proche, en sachant qu’il a pu être empoisonné à en mourir. Quand j'entends leurs témoignages, je suis bouleversé, je me dis comment ils font pour vivre avec ça.

Comme Marc Doyer, avec sa femme Mauricette, morte de Kreutzfeld‑Jacob après le vaccin covid, qui se fait traiter de complotiste et harceler. Macha aussi. Tous les deux ont été harcelés sur les réseaux sociaux depuis qu’ils sont passés dans les médias grand public (TPMP). On ne s’en rend pas compte. Moi je sais le nombre de victimes qui sont harcelées depuis qu’elles ont parlé. Moi‑même, je suis harcelé. Les harceleurs existent et certains vont très, très, très loin.

VALÉRIE

On sait maintenant que les "vaccins" covid sont ceux qui provoquent le plus d'effets secondaires depuis que les vaccins existent. Mais reconnaître ça, pour le pouvoir politique, médiatique, scientifique, c'est une impossibilité totale. Ce serait reconnaître qu'il y a eu une défaillance tellement grande que plus personne ne croirait ensuite ni la science, ni les médias, ni la politique. Ça risque d’être un niveau très élevé de scandale.

GUILHEM

Il faudrait justement que soit engagée la responsabilité juridique des personnes impliquées dans la promotion de ces vaccins, les politiciens, scientifiques, médecins, journalistes… De plus, si la voix des nombreuses victimes n’est pas entendue, si la lumière n’est pas faite sur les effets secondaires de ces vaccins, la défiance dans la population générale va augmenter et s'enraciner durablement. Si les autorités persistent à mentir, ne serait‑ce que par omission, la population perdra confiance en la science et risquera de se détourner des véritables vaccins dans d’autres maladies.

VALÉRIE

Tu parlais des scientifiques qui ont montré le rôle délétère de la protéine Spike, cause de beaucoup d’effets secondaires. Spike vaccinale, mais aussi virale. Tu as eu le covid et tu as été vacciné. Que peux‑tu dire de cette double atteinte?

GUILHEM

Vaccinés ou infectés par le virus, nous avons tous en nous cette protéine Spike. On sait maintenant qu’elle a été manufacturée en laboratoire par gain de fonction. On sait aussi qu’elle ne reste pas au point d’injection et ne disparaît pas rapidement, comme on nous l’avait faussement dit. Au contraire, elle va circuler dans l’organisme, s’y implanter durablement et avoir un impact sur les organes vitaux. Toutefois, cela varie selon les individus, vaccinés ou infectés. Aucun scientifique n’a, je crois, une réponse définitive sur les différentes formes, durées et quantités de persistance de la Spike.

Pourquoi certains vaccinés ou infectés sont gravement touchés, d'autres modérément, d'autres pas du tout? Personne n’a encore la réponse. Ces disparités viennent‑elles de différences génétiques? Neurologiques? Et pourquoi le système immunitaire est‑il parfois lui‑même déréglé? En tout cas, la protéine Spike continue de se balader en nous tant qu’on aura pas trouvé un éventuel antidote qui permettra, espérons‑le, de s’en débarrasser.

Les vaccins à ARNm ont été annoncés comme une avancée technologique majeure . En fait, c’est une technologie qui s’est toujours soldée par des échecs dans le passé. Le Dr. Alexandra Henrion‑Caude en parle dans son livre.

VALÉRIE

Tu dis tellement de choses importantes dans ton livre… j'ai une dernière question. Après tout ce qui t’es arrivé, comment envisages‑tu l’avenir?

GUILHEM

Aujourd'hui, je ne peux pas trouver de travail. Un plein temps m’est impossible. Je suis reconnu comme travailleur handicapé par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), ce qui me permet d’être un petit peu aidé au niveau de France Travail. Mais c’est compliqué de trouver un temps partiel. Surtout à mon âge, 53 ans. Les recruteurs préfèrent les jeunes qui ont la pêche et qui peuvent donner le maximum. Moi, maintenant je n’ai ni la jeunesse, ni la pêche. Donc, je loge chez mes parents qui… ont leur âge. Presque 80 ans et qui commencent à avoir des problèmes de santé.

Je continue d’écrire mais les livres ne suffisent pas à m'apporter les moyens de subsistance. Je suis dans une situation précaire. Et c’est difficile de réagir. Le moindre effort m'oblige à m'arrêter, à reprendre mon souffle. Ma vie est complètement bouleversée. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. J'essaie de rester positif, de me dire que des découvertes viendront et des vérités sortiront. Ainsi, nous les victimes pourront être reconnues et peut être soignées, guéries qui sait.

La reconnaissance de nos maux, c’est ce qu'on demande quand on témoigne. En réponse, TikTok, ou Facebook et tous les autres, nous censurent et nous bannissent. Nous sommes obligés de crypter nos paroles pour éviter leur censure. Imaginez le ridicule d’écrire ou de dire "pic‑pic" au lieu de vaccination et "coco" au lieu de covid. On doit éviter les mots qui fâchent pour ne pas être repérés par les algorithmes. Facebook, par exemple, laisse d’autres proférer les pires insultes, calomnies, harcèlements, attaques. Même quand elles sont signalées, Facebook ne réagit pas. Par contre, il suffit que nous, on dise "vaccins ", "ARNm "… et immédiatement Facebook vire la vidéo ou le post. Même des scientifiques qui publient des données scientifiques à notre sujet sont censurés. C’est insupportable, il faut à tout prix que ça change.

VALÉRIE

As‑tu quelque chose à ajouter?

GUILHEM

Avec "Les Effets boomerang", j’ai essayé de faire un livre qui se lit facilement, pas comme les livres épais que j’écris d’habitude. Ici c’est un témoignage.

VALÉRIE

C'est ça qui est intéressant. Je conseille vraiment aux gens de le lire parce que c’est inédit de lire un témoignage au fil des semaines et des mois, de ce qui t’est arrivé à toi, victime du "vaccin" covid qui n’est ni scientifique ni médecin mais (même si tu as une certaine notoriété en tant qu’artiste) un monsieur ou madame tout le monde, en lien avec les gens, nous tous, les gens.

GUILHEM

Oui, je l'ai écrit à la fois pour moi et pour les autres. Pour toutes les victimes.

VALÉRIE

Merci Guilhem.


Interview Valérie Lemaître, retranscription Michel Caulea
Chapô et illustration de BAM!, photo Guilhem Méric

        

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