Chaque année à cette période, des images de visages monstrueux, de bave, de sang et de regards méchants remplissent notre espace public et, du coup, nos psychés.

L’année en Occident se rythme de fêtes autrefois religieuses (voire spirituelles) devenues hautement commercialisées : Noël en hiver, Pâques au printemps et Halloween en automne.

Peu à peu, ces fêtes se sont vidées de leur sens collectif, spirituel et symbolique pour ne rester que des opportunités très lucratives qui nous entretiennent dans des habitudes consuméristes sans nous enrichir sur d’autres plans.

Le gouvernement chinois montre ce qu’on peut faire des passes sanitaires numériques combinés à des tests et des vaccinations comme conditions d'accès aux bâtiments et aux transports. Quiconque affiche un comportement insoumis, par exemple en participant à des manifestations, verra simplement son état de santé défini comme « dangereux ». De telles procédures ne nous sont plus complètement étrangères. Et le laissez-passer sanitaire numérique est en voie de devenir un instrument permanent dans l'UE.

Alors que les regards sont attirés vers le conflit ukrainien, l’OMS rédige en ce moment un traité mondial pour « mieux gérer » les futures pandémies [1]. Un traité contraignant pour les États signataires ? Qui imposerait par exemple la vaccination obligatoire ? Que sait-on du futur traité ? La lecture des textes préparatoires fait froid dans le dos.

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