Yves Coppieters : " Le débat sur la vaccination obligatoire n’est plus d’actualité "
Expiré"L’épidémiologiste Yves Coppieters, invité sur DH Radio, estime que les autorités belges ont un train de retard sur la pandémie et son évolution"
"L’épidémiologiste Yves Coppieters, invité sur DH Radio, estime que les autorités belges ont un train de retard sur la pandémie et son évolution"
Un article publié récemment dans le journal scientifique The Lancet [1] propose, au vu de la recherche sur la transmissibilité du sars-cov-2, de revoir les politiques de vaccination en cours.
"Ce mardi 18 janvier 2022, à l’entame du débat parlementaire programmé sur l’obligation vaccinale anti-COVID-19, la liste des experts qui interviendront pour témoigner est connue. Sur 72 noms proposés, il n’en reste (et ça, c’est normal) qu’une poignée."
Depuis fin novembre, avant même la formation définitive du nouveau gouvernement allemand, un poste était déjà connu par la presse allemande [1], [2] : la présidence du comité de crise nouvellement créé.
Le 19 novembre dernier, la Cour constitutionnelle allemande a rendu son verdict [1] sur les mesures « sanitaires » : à ses yeux, toutes les mesures restrictives des libertés fondamentales et individuelles prises dans le cadre de la 4ème Loi pour la protection de la population étaient, face à une soi-disant situation épidémiologique d’ampleur nationale (c.à.d. l’état d’urgence), justifiées sans équivoque.
Le 3 décembre 2021 le British Medical Journal (BMJ) rapportait [1] qu’au sein des institutions gouvernementales britanniques, la vaccination obligatoire du personnel soignant était loin de faire l’unanimité. Le comité de la Chambre des lords (la chambre haute du parlement britannique) a ainsi signalé plusieurs problématiques irrésolues par cette proposition [2].
"Aujourd'hui, honnêtement, je pourrais me taire, je pourrais me cacher et espérer sortir de cette crise en n'ayant choqué ou déplu à personne, priant que je puisse enfin recommencer à vivre normalement et gagner ma vie... Mais non..."
Un groupe de 900 employés d’IBM aux États-Unis, non-vaccinés et vaccinés, brave une injonction interne à se faire vacciner sous peine de perdre leur emploi. Tout est parti d’un décret – aujourd’hui invalidé par la justice – du Président Biden, obligeant à la vaccination du personnel des fournisseurs des marchés publics. IBM n’est aujourd’hui plus tenu d’obliger ses employés à se faire vacciner, mais persiste dans ce sens. Le bras de fer est engagé.