La Banque Européenne d’Investissement (BEI) a annoncé un prêt de 100 millions d’euros au groupe média flamand DPG (De Persgroep). Un prêt sur 2 ans pour des investissements numériques qui s’inscrit dans le cadre d’un plan plus large de 244 millions [1]. Une telle somme d’argent mérite que l’on s’intéresse aux instances concernées par la transaction.

La Wallonie a adopté, début février, sa loi pandémie. À l’avenir, pour toute autre situation d’urgence épidémique – dont la définition reste vague - , le gouvernement pourra ainsi intervenir avec une plus grande autonomie. Certains dénoncent le caractère antidémocratique de cette loi.

Les Asbl « Notre Bon Droit » et « Grappe », ainsi qu’un citoyen ont déposé  un recours en annulation contre la loi Pandémie devant la Cour constitutionnelle. Leur action dénonce les contours flous de cette loi prolongée fin janvier par le gouvernement, et les risques d’abus qui en découlent.

Que ce soit d’une manière directe, grâce à des recherches liées à la pandémie, ou indirecte, via des experts gouvernementaux issus de ses rangs, la KUL (Katholieke Universiteit Leuven) est devenue un acteur incontournable de la crise sanitaire. Outre leurs rôles influents au sein des instances gouvernementales, des experts comme Marc Van Ranst ou Emmanuel André ont fortement influencé la perception de la population sur la pandémie grâce à une utilisation intensive des médias et des réseaux sociaux. Après son article sur les experts parlementaires[1], BAM! poursuit ses investigations sur les financements privés dont bénéficie la KUL.

Après l’audition des trente deux experts désignés par la Commission Santé, le débat sur l’obligation vaccinale se poursuit au Parlement. Si les circonstances compromettent l’entrée en vigueur d’une obligation vaccinale à court terme, il est possible que certains politiques tentent de se donner les moyens de rendre obligatoire un vaccin “en cas d’urgence”. La plupart des experts et des politiques admettent maintenant que l’obligation vaccinale arrive trop tard… ce qui peut laisser sous-entendre qu’il faudrait imposer une vaccination beaucoup plus rapidement à l’avenir. « Le débat actuel, c’est essentiellement sur l’avenir qu’il porte », reconnaissait d’ailleurs Catherine Fonck [1].

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