Dans quel «état» sommes-nous?

Si je mets volontairement des guillemets autour du mot «état», c'est pour en souligner le double sens, émotionnel et politique.

«Le temps logique et l’assertion de certitude anticipée» paru en 1945 dans les Cahiers d’art, est un des textes de Lacan qui m'a le plus impressionné et dont les axes essentiels sont devenus les lignes directrices de ma pratique analytique étendue au domaine du rapport au monde, à l'Autre et aux autres.

Qui prend les décisions ? Les potentiels liens d’affinité ou conflits d’intérêts

Qu’il s’agisse du conseil de défense, du comité scientifique, ou des différents intervenants qui prennent la parole sur les plateaux de télévision… Dans une situation comme celle que l’on vit actuellement, en proie à détruire nos sociétés et mettant en danger nos droits fondamentaux, il est indispensable d’étudier avec une extrême vigilance les moindres liens possibles entre les personnes qui prennent les décisions et diffusent des discours, et les laboratoires pharmaceutiques ou autres acteurs politico-économiques qui pourraient en retirer un quelconque bénéfice. Ce travail n’est pas vraiment fait.

Une citoyenne belge a introduit ce 5 janvier 2022 une action judiciaire en cessation contre l’Etat belge auprès du Tribunal de première Instance de Bruxelles, visant Alexander de Croo et Frank Vandenbroucke pour « discrimination et incitation à la discrimination envers la population non vaccinée, voire même inciter à la haine contre elle, n'hésitant pas à la rendre responsable de l'échec de la politique sanitaire ».

L’Etat belge a été condamné par le tribunal de première instance à lever toutes les mesures covid sous 30 jours. Cette décision est obtenue par une action en référé introduite par la Ligue des Droits Humains.

 

Qu’importe, disent certains, que les masques protègent trop peu ou pas du tout, cela ne peut pas nous faire de mal d’en porter ! En réalité, peut-être que justement, si. Porter un masque sur le visage n’a rien d’anodin. Et « l’effet psychologique » indiqué par l’OMS pour justifier sa recommandation [1] pourrait bien être beaucoup plus puissant que prévu et même franchement délétère.

Nous reproduisons ci-après la lettre ouverte d’un médecin de terrain aux hommes politiques en charge de la gestion du pays, de ses régions et de ses partis. Il nous a semblé opportun de la publier ici et maintenant, car elle évoque les effets pervers de la stigmatisation des personnes non-vaccinées et de l’instauration d’un pass sanitaire (appelé Covid Safe Ticket en Belgique). Ce médecin évoque également les nombreux retours de terrain sur les effets secondaires sévères des vaccins anticovid, qui ne sont pas rapportés. Il propose enfin de faire marche arrière sur le pass sanitaire à cause de ses énormes dégâts collatéraux sur la société et de le remplacer par des tests rapides. Pour lui, il est clair que la vaccination ne doit pas servir à justifier une surveillance de masse. Plutôt qu’une campagne de vaccination massive à l’aveugle, il propose que la vaccination redevienne un acte médical, prévu par un médecin traitant après évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque.

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