Censure : Telegram dans la ligne de mire

Les tribunes
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Une fois de plus, les médias mainstream allemands poussent leur cri d’alarme au sujet des réseaux sociaux au point d’en avoir la voix rauque : groupes et chats privés, paroles de haines, menaces de mort, manuels d’armes.
On connaît la rengaine. Comme si les réseaux sociaux se limitaient à ça ou que le crime n’avait jamais existé avant leur création. On dirait que ces journalistes-là viennent seulement de découvrir le monde. Les premiers responsables à leurs yeux ? Le crime organisé ? Les trafiquants de drogues ou de blanches ? Eh bien, non. Ce sont les méchants manifestants et opposants aux mesures liberticides, qui se radicaliseraient et qu’ils apparentent à des terroristes.

Les preuves ? Aucune, juste des cas isolés, des accusations et des liens cousus de fil blanc. La partie critique de la population et des réseaux sociaux tels Telegram, où se retrouveraient ces « dangereux extrémistes », sont devenus les boucs émissaires de service.

L’ARD [1] puis Der Spiegel [2], ont tous deux appelé l’État allemand à agir contre la soi-disant radicalisation des manifestants et de censurer voire carrément d’infiltrer les réseaux sociaux qui leur permettent de se coordonner et de partager des informations, tels Telegram. L’ARD parle de la partie radicalisée de l’opposition aux mesures qui voudrait « semer la terreur », sans préciser comment elle définit cette partie, impliquant ainsi que cela s’applique à tous. Der Spiegel écrit que les protestations « montent en escalade et deviennent plus radicales ».

Mais sur quoi se basent-ils pour promouvoir ce jugement sur les manifestants ? À l’ARD il y est question de deux événements : une bougie de cimetière déposée sur le seuil de la porte du ministre-président de Thuringe, Bodo Ramelow (Die Linke) et un meurtre commis dans une pompe à essence à la suite d’une altercation concernant le masque. Der Spiegel, quant à lui, parle de manuels d’armes qui seraient diffusés sur Telegram et d’un compte Telegram « anti-vaxx » qui aurait menacé de mort des médecins. Épluchons un peu cela.

Qui a lancé la première pierre ?

Le premier événement n’a mené à aucun acte de violence et date d’ailleurs de plus d’un an, alors que l’ARD le caractérise comme s’étant déroulé « il y a quelques semaines ». Je me souviens de cet épisode, car je m’étais disputé avec mon dirigeant de syndicat à ce sujet. L’ARD ne le rapporte d’ailleurs pas correctement : un prospectus [3] informant de la grande manifestation à Leipzig [4] (50 000 à 70 000 personnes) avait été déposé à côté de la bougie. Le fait qu’il s’agissait d’une bougie de cimetière ne signifie pas plus que cela, car pour avoir participé maintes fois aux manifestations de « Querdenken » (N.D.L.R. un des groupes du mouvement d’opposition [5]), je sais que les manifestants les utilisent eux-mêmes… parce qu’elles sont protégées du vent ! On aurait donc aussi pu interpréter cet acte comme une invitation à la manifestation. Mais que voulez-vous, insister sur la seule bougie de cimetière suggère bien sûr des intentions beaucoup plus sinistres.

En revanche, l’ARD tait sciemment les actes de violences commis, soit par des casseurs infiltrés [6], soit par les contre-manifestants « gauchistes », qui, eux, appelaient clairement à la violence contre la manifestation et ses organisateurs [7]. Une autre bannière du groupe de jeunesse du parti Die Linke titrait : « Votre route sera pierreuse et lourde » [8]. « Pierreux », au sens figuré en allemand, décrit une chose comme dure et difficile. Le soir-même, un bus rempli de manifestants de Querdenken, était sur la route du retour quand il fût caillassé (donc attaqué à coup de pierres, pure coïncidence ?!) par un groupe suspecté de faire partie de l’extrême-gauche [9], [10]. Une des victimes a été interviewée [11].Ce n’était d’ailleurs pas la première attaque vraiment violente sur les opposants aux mesures [12]. Mais ces actes de violence contre les opposants aux mesures ne sont jamais rapportés par les grands médias, privés ou publiques, dits « de référence ».

Préjugés médiatiques vs. faits juridiques

Le deuxième exemple est un acte déplorable, mais isolé, qui n’a rien avoir avec les réseaux sociaux au premier abord, mais qui s’est déroulé le 18 septembre 2021 dans une station de services à Idar-Oberstein. Après avoir été rappelé par l’employé de 20 ans de porter le masque, le client (49 ans), excédé d’après lui, l’a abattu par balle. Le coupable, qui a avoué ses actes, s’est rendu le lendemain. Trois mois après les faits et l’enquête prenant fin, le procureur même affirme que l’auteur du crime, bien qu’il s’informât via Telegram et auprès de médias indépendants, n’a jamais été un membre actif d’un groupe d’opposition et n’a jamais participé à une seule manifestation contre les mesures. Les enquêteurs auraient fouillé ses comptes de réseaux sociaux et auraient trouvé beaucoup de contenus « critiques de la société mainstream et de l’État » [13]. Même si c’est vrai (aucun contenu n’en a été révélé), cela ne veut pas dire qu’il y avait des propos incriminants ou que ses convictions sont à l’origine de l’acte criminel. Mais vu que l’auteur avait avoué, sur la base de quel soupçon ont-ils investigué ses comptes, du coup ? Personne ne le sait, car lors de la première conférence de presse le 20 septembre 2021 [14] rien de ceci n’était évoqué par la police.

Or, le 21 septembre 2021 déjà, une fondation assez notoire dans la soi-disant lutte contre le racisme, le complotisme et tout ce qu’elle perçoit comme une menace d’extrême-droite [15], l’Amadeu-Antonio-Stiftung (subventionnée par l’État allemand [16], [17]), prétendait connaître les détails de l’affaire. Elle parlait d’un acte criminel associé aux milieux d’extrême droite et de Querdenken, ce que les profils Twitter et Telegram de l’auteur prouveraient – alors que nous savons entre temps, d’après le procureur lui-même, que c’est faux. La fondation appelait même « à ne surtout pas dépolitiser » l’affaire [18]. Les décideurs politiques et les médias qui citaient leurs déclarations faites par la suite, opportunistes à souhait, ne se le sont pas fait répéter deux fois et ont repris à leur compte ces accusations [19], [20], [21].

On ne peut s’empêcher de penser que les enquêteurs n’auraient jamais pensé à dépouiller ses comptes, ou du moins n’auraient jamais poussé l’enquête aussi loin, s’il n’y avait pas eu cette campagne médiatique d’envergure autour de cette affaire [22], qui avait tout de suite jugé et rangé l’auteur dans le camp de Querdenken et accusé les réseaux sociaux d’être à l’origine de cet acte, et qui en fin de compte aura pu influencer l’enquête.

Contextualisation fallacieuse

Le troisième exemple, celui du Spiegel, fait référence à une interview avec un fanatiques des armes et qui faisait leur promotion en ligne [23]. Seulement, le Spiegel ne l’a pas mis sous la rubrique thématique du meurtre à Idar-Oberstein, mais sous celle d’un attentat qui date du 9 octobre 2019 [24], [25], qui du coup n’a rien avoir avec l’opposition aux mesures liberticides. S’il s’agit d’un exemple général dans un article qui parlerait d’un problème en général, pourquoi pas ? Mais que vient-il faire dans un article qui introduit le sujet par la radicalisation de l’opposition contre les mesures ? C’est une contextualisation fallacieuse qui suggère, voire induit délibérément en erreur.

Beaucoup de bruit, peu de preuves

Le dernier exemple cité dans l’article du Spiegel est le cas d’une chaîne Telegram qui aurait menacé de mort des médecins. Seulement voilà, la seule source citée [26] à cet effet par Der Spiegel n’est que le post sur Twitter d’un « expert » [27] avec des captures d’écran et sans source d’origine. Alors que la personne gérant le compte aurait été arrêtée, on ne trouve aucune source à ce sujet. C’est un peu maigre pour le diffuser comme fait établi.

Deux poids deux mesures

Posez-vous donc des questions, si c’est tout ce qu’ils ont trouvé à se mettre sous la dent après 18 mois d’opposition aux mesures.

Médias, décideurs politiques et militants se sont apparemment donné le mot pour condamner une manifestation aux flambeaux, paisible et clamant « Paix, liberté, pas de dictature » [28], devant la résidence privée de la ministre de la santé de Saxe, Petra Köpping (SPD). Ils les citent en exemples de la radicalisation de l’opposition vers la droite [29], [30], [31] et n’ont pas honte à les comparer aux « heures les plus sombres de notre Histoire » [32]. Ils semblent oublier qu’ils étaient nombreux, naguère, à estimer que manifester (aux flambeaux, notamment) devant le domicile de décideurs politiques, faisait partie des formes de libertés d’expression et d’opinion parfaitement acceptables quand il s’agissait de viser leurs ennemis politiques, tels l’élu d’extrême-droite Björn Höcke (AfD) [33], [34].

Politiciens populistes

Plusieurs politiciens ont bien sur sauté sur l’occasion de la manifestation aux flambeaux pour déclarer : « C’était un assaut sur la démocratie » [35] (Roland Wöller, CDU, ministre de l’intérieur de Saxe) ou encore « Plus il y a d’extrémistes de droite et de partisans de Querdenken, plus la situation est risquée pour des décideurs politiques, car l’État et la société civile ne s’y opposent pas assez (…) La sphère privée doit être taboue (…) l’intervention de l’État conséquente » (Stephan Weil, SPD, ministre-président de Basse-Saxe)[36]. R. Wöller réclame même l’idée de « procès en référé en cas d’infraction aux mesures anti-corona » et « celui qui fournit une plateforme aux menaces de morts, doit pouvoir être tenu comme responsable » [37].

Du coup, comme les moyens à la disposition de l’État allemand n’atteignent pas le siège social de Telegram à Dubai, Boris Pistorius (ministre de l’intérieur de Basse-Saxe, SPD) appelle Apple et Google à censurer Telegram en retirant son application de leurs boutique en ligne, ce qui empêcheraient les téléchargements et installations futurs sur smartphone [38]. À nouveau la censure par délégation au secteur privé.

Le ministre de l’intérieur de Thuringe, Georg Maier (SPD), lui a carrément évoqué le geoblocking de Telegram en Allemagne (même si c’est techniquement difficile, du fait de l’éparpillement planétaire des serveurs), bloquant ou restreignant ainsi l’accès de tous les usagers allemands [39].

Et même l’infiltration par les services de renseignement y est décrite sans équivoque [40], [41]. Bien sûr, l’abus de pouvoir de ce genre de méthode n’y est dénoncé nulle part.

Le programme [42] de la nouvelle coalition gouvernementale en Allemagne propose aussi ce qu’on appelle un « piège login ». Si jamais un « partisan radicalisé de Querdenken en appelait au meurtre » [43] – la fixation des médias sur Querdenken et autres opposants, alors que la proposition gouvernementale est plutôt neutre, parait hypnotique – les autres usagers pourront le notifier. Après examen par des policiers spécialement formés [44] et s’il y a confirmation d’un soupçon initial, le piège sera tendu auprès du service de plateforme et lors de la prochaine connexion l’adresse IP sera enregistrée et pourra servir à l’identification de l’usager piégé. La faille ? Le contexte, plus que polarisé et créé en grande partie par des campagnes politiques et médiatiques, pourra influencer la perception des usagers de ce que constitue un propos punissable, outre les définitions plus que vagues et moins qu’objectives dans le cas de « propos haineux » [45]. Si des policiers allemands pensent déjà aujourd’hui que les opposants aux mesures constituent des « meurtriers indirects » [46], alors l’avenir proche semble plein de promesses.

Des « experts » pas très indépendants

Tous ces exemples et propos suggèrent un soi-disant lien entre Telegram et une soi-disant radicalisation violente des opposants aux mesures. Une prémisse non-démontrée par ces articles de presses. Mais d’où les médias et politiciens sortent-ils seulement l’information que qui que ce soit aurait lancé un appel à la violence voir au meurtre contre P. Köpping ou un autre politicien, soit en ligne, soit lors de la manif ? Et quel lien avec des services comme Telegram ?

Une des pistes conduit aux affirmations ou interprétations malveillantes d’agents des renseignements intérieurs ou de la sureté d’État, qui sont cités dans ces mêmes articles comme des experts, mais qui ne sont pas indépendants du pouvoir politique. Premier exemple : « Des lignes rouges ont été franchies […] [le mouvement] défend l’idée d’une résistance violente contre les règles démocratiques » [47] (Dirk-Martin Christian, chef des renseignements intérieurs de Saxe et membre du CDU comme le ministre de l’intérieur de Saxe et son supérieur, R. Wöller). Ou encore : « La politique s’est contentée d’observer la radicalisation des négationnistes du corona pendant trop longtemps et a sans doute espéré, qu’avec les infections en baisse en été, le problème se règlerait de lui-même » [48] (Stephan J. Kramer, chef des renseignements intérieurs de Thuringe et membre du SPD comme le ministre de l’intérieur de Thuringe et son supérieur, G. Maier). Or, ces déclarations ne font ni état de preuves matérielles, ni même d’indices, mais commandent surtout le doute par rapport à leur dépendance politique.

Je demande donc à en voir les preuves irréfutables, car si elles existent, ils devraient pouvoir les produire sans problème. S’ils ne les montrent pas, c’est qu’elles n’existent pas, ni à mes yeux, ni aux yeux d’une justice qui tiendrait encore à la présomption d’innocence ! Dans le doute, je suis pour l’accusé !

Ce genre de propos, clairement populistes, car se réclamant à la fois de la démocratie et appelant à la délation, s’acharne sur un seul et unique groupe. Ces accusations sont dépourvues de faits étayés et éclipsent que les plateformes numériques sont déjà régulées en Allemagne [49] et que l’appel au meurtre est évidemment déjà réprimé par des lois [50]. Ils servent surtout à une chose : créer un bouc-émissaire de service et jeter de la poudre aux yeux des gens afin de susciter l’adhésion de la population et de les préparer à des mesures de plus en plus extrémistes en repoussant les limites du possible.

Une politique allemande inspirée par les folies des grandeurs européennes

Tout ceci ne sort toutefois pas de nulle part. L’article de l’ARD indique clairement que les « experts » et politiciens aspirent à une solution au niveau international, notamment de l’Union Européenne [51]. Ce qui est actuellement proposé en éclaireur en Allemagne rejoint les résultats l’analyse de BAM ! [52] de cet été-ci : la préparation d’un règlement international à l’image d’un « Accord de Paris » pour la réglementation (ou censure) d’internet au nom du combat contre la radicalisation, la désinformation, le complotisme, les propos haineux, etc. – un processus initié par les institutions européennes non pas contre, mais en coopération avec l’industrie, notamment celles du numérique (les GAFAM). Il est accompagné par des soi-disant fact-checkers et ONG « indépendants » fournissant des expertises « indépendantes », mais qui sont, de fait, financés par ces mêmes institutions européennes ou industries ou se basent sur leurs travaux et définitions.

 

Par Colin Meier, journaliste citoyen indépendant et correspondant pour l'Allemagne chez BAM!


[1] https://www.tagesschau.de/inland/telegram-verfassungsschutz-corona-leugner-101.html

[2] https://www.spiegel.de/netzwelt/telegram-was-die-politik-gegen-die-gefaehrliche-chat-app-unternehmen-kann-a-7245e6fd-b057-41b9-9b50-69095458cd54

[3] https://www.rnd.de/politik/querdenker-bedrohen-ramelow-unbekannte-stellen-grablicht-vor-sein-haus-R3KCYXYCUZDVZATVHQTVE72GHU.html

[4] https://www.neulandrebellen.de/2020/11/was-war-in-leipzig-los-im-gespraech-mit-robert-fleischer-exomagazin-tv/

[5] Lire l'article BAM : https://bam.news/articles/facebook-a-l-assaut-des-reseaux-oppositionnels/

[6] https://youtu.be/8iPugrhd77k?t=1415 : Filmé par le journaliste indépendant, Martin Lejeune, le passage entre 23’35’’ et 36’00’’ montre quelques dizaines de casseurs, qui attendaient dans la Goethestraße à l’ouest de l’Augustusplatz et du Georgring, où se tenait l’essentiel des manifestants. Ils ont profité de la mise en marche du cortège descendant le Georgring direction nord, vers la gare centrale de Leipzig, pour se mêler aux quelques manifestants dans la Goethestraße, pour ensuite les dépasser en courant à travers le petit parc derrière l’opéra et surgir à la tête du cortège principal sur le Georgring. Après avoir arboré des symboles associés à l’extrême-droite et provoqué quelques policiers pendant une dizaine de minutes en allumant des pétards et lançant des bouteilles vides, créant ainsi les images idéales pour discréditer la manifestation qui furent par la suite passées en boucle par les médias mainstream, ils avaient disparu aussi subitement qu’ils étaient apparus.

[7] https://de.indymedia.org/sites/default/files/2020/10/54182.jpg

[8] https://tube.kenfm.de/w/ipPRhsWSHuiaKxowA2q6Xc?start=3m23s

[9] https://www.polizei.sachsen.de/de/MI_2020_76587.htm

[10] https://www.lvz.de/Leipzig/Polizeiticker/Polizeiticker-Leipzig/Anschlag-auf-Reisebus-mit-Corona-Demonstranten-in-Connewitz-Soko-LinX-ermittelt

[11] https://youtu.be/gEMKW4lQkyE?t=4200

[12] https://youtu.be/oBIqxSpUN_U?list=PLDKD8WmRJm4tfb44kW6nSPhTK9u10_XLx&t=979

[13] https://www.saarbruecker-zeitung.de/pm/tankstellen-mord-in-idar-oberstein-anklage-noch-dieses-jahr_aid-64102337

[14] https://news-trier.de/themen-des-tages/live-ticker-zur-pressekonferenz-toetungsdelikt-20-jaehriger-in-idar-oberstein-erschossen,49469.html

[15] Lire l’article BAM : https://bam.news/articles/episode-2-le-reseau-compact-manipule-l-opinion/

[16] https://www.amadeu-antonio-stiftung.de/en/about-us/our-partners/

[17] https://www.amadeu-antonio-stiftung.de/wp-content/uploads/2021/12/taetigkeitsbericht_aas_2020.pdf

[18] https://www.amadeu-antonio-stiftung.de/mord-in-idar-oberstein-taeter-zeigt-sich-rechtsalternativ-radikalisiert/

[19] https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/panorama/entsetzen-ueber-mord-in-idar-oberstein-berlins-innensenator-geisel-warnt-vor-neuer-dimension-von-gewalt-und-hass/27630886.html

[20] https://taz.de/Toedlicher-Schuss-in-Idar-Oberstein/!5797982/

[21] https://de.euronews.com/2021/09/21/rechte-feiern-mord-in-idar-oberstein-als-notwehr

[22] Il suffit d’introduire « Idar-Oberstein » et « meurtre » dans un moteur de recherche.

[23] https://www.spiegel.de/politik/deutschland/jstark-waffenbastler-ikone-ueber-halle-attentaeter-und-waffen-aus-dem-3d-drucker-a-cb0a3d1b-4173-4b22-a82c-18b6ea9efbb9

[24] https://www.spiegel.de/thema/angriff_in_halle_saale/

[25] https://www.spiegel.de/panorama/justiz/sachsen-anhalt-schuesse-in-halle-mindestens-zwei-tote-a-1290701.html

[26] https://twitter.com/holnburger/status/1470737046486532102

[27] https://cemas.io/team/ : L’expert cité par der Spiegel, Josef Holnburger, travaille pour CeMAS, le nouvel institut de « recherche » de Pia Lamberty, dont nous avons déjà parlé dans les 2 premiers épisodes sur COMPACT. Comme par hasard on y retrouve Jan Rathje, lui aussi membre de COMPACT et employé de l’Amadeu-Antonio-Stiftung. Lire aussi les articles BAM sur COMPACT : ici et ici.

[28] https://de.rt.com/inland/128051-roland-woller-cdu-fordert-schnellprozesse/

[29] https://www.spiegel.de/politik/deutschland/corona-protest-in-sachsen-politiker-verurteilen-fackel-aufmarsch-bei-petra-koepping-a-3daeab8a-f115-47a7-a2f1-afa7eed0e856

[30] https://www.tagesschau.de/investigativ/abgeordnete-drohschreiben-101.html

[31] https://www.rtbf.be/info/monde/detail_allemagne-une-manifestation-contre-les-restrictions-anti-covid-visant-une-elue-provoque-l-emoi?id=10891617

[32] https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/seehofer-fackel-aufmarsch-erinnert-an-dunkelste-kapitel-17667245.html

[33] https://www.spiegel.de/politik/deutschland/zentrum-fuer-politische-schoenheit-aktion-gegen-hoecke-soll-ermittlungen-ausgeloest-haben-a-1261071.html

[34] https://www.deutschlandfunk.de/umstrittene-kunstaktion-in-bornhagen-antifa-demo-vor-100.html

[35] https://de.rt.com/inland/128051-roland-woller-cdu-fordert-schnellprozesse/

[36] Ibid.

[37] Ibid.

[38] https://www.spiegel.de/netzwelt/telegram-was-die-politik-gegen-die-gefaehrliche-chat-app-unternehmen-kann-a-7245e6fd-b057-41b9-9b50-69095458cd54

[39] Ibid.

[40] Ibid.

[41] https://www.tagesschau.de/inland/telegram-verfassungsschutz-corona-leugner-101.html

[42] https://d-64.org/d64-koalitionsvertrag-login-falle/

[43] https://www.tagesschau.de/inland/telegram-verfassungsschutz-corona-leugner-101.html

[44] https://d-64.org/d64-koalitionsvertrag-login-falle/

[45] Lire l'article BAM : https://bam.news/articles/episode-4-4-tout-le-malheur-du-monde/

[46] https://www.youtube.com/watch?v=mnoO_bjw3oo

[47] https://www.spiegel.de/netzwelt/telegram-was-die-politik-gegen-die-gefaehrliche-chat-app-unternehmen-kann-a-7245e6fd-b057-41b9-9b50-69095458cd54

[48] https://www.tagesschau.de/inland/telegram-verfassungsschutz-corona-leugner-101.html

[49] https://www.gesetze-im-internet.de/netzdg/BJNR335210017.html

[50] https://www.gesetze-im-internet.de/stgb/__111.html

[51] https://www.tagesschau.de/inland/telegram-verfassungsschutz-corona-leugner-101.html

[52] Lire l'article BAM : https://bam.news/articles/?c=2837

Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

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