Nous consacrerons ce cinquième et dernier volet de la série à l’antithèse du journalisme : l’embedded journalism (en français : journalisme « embarqué », « intégré » ou « rattaché »). Dans le cadre d’un prisme de lecture européen de plus en plus conflictuel sur le monde (particulièrement envers la Russie) et du supposé rôle d’« apaisement » et de « responsabilité » qu’aurait à y jouer l’Union européenne (UE), la Commission européenne s’octroie de plus en plus le droit au recours à des moyens militaro-sécuritaires [1], à l’instar du journalisme embarqué. Cela peut dégouter les citoyens, mais ne devrait plus les étonner. La question que nous devons nous poser ici : les institutions européennes entendent-elles étendre le recours au journalisme embarqué à la société civile ?
Ursula, fossoyeuse de l’Europe ?
ExpiréIl est de bon ton en Europe de qualifier Trump ou Poutine de fous autoritaires. Mais qu'en est-il de la présidente de la Commission européenne ?
Opacité, non-respect des procédures, gabegie, népotisme, obstruction à la justice, abus de pouvoir, censure, ingérence dans les élections… Ursula von der Leyen, pour qui aucun citoyen n’a voté, collectionne les abus en toute impunité. Si les résultats avaient été au rendez-vous, on aurait pu faire preuve d'un peu de mansuétude, mais l’Europe recule objectivement sur tous les fronts essentiels à son avenir: compétitivité, inflation, orientations stratégiques, croissance, endettement, natalité, santé, éducation, relations intra-européennes, énergie, crédibilité sur la scène internationale, perte d’influence, … la liste est longue et la facture salée.
Davantage préoccupée par ses intérêts et son pouvoir, au mépris des principes de transparence et de gouvernance, Ursula von der Leyen a terni l'image de sa fonction. Ses décisions autoritaires, irréalistes et irresponsables donnent l'apparence d'une institution européenne pléthorique, déconnectée et délétère. Dans ce contexte, sa présidence pourrait paradoxalement faire le jeu des eurosceptiques.
Liquidation électorale
ExpiréFait inédit en Roumanie, la Cour Constitutionnelle a annulé le second tour de l’élection présidentielle roumaine. Ce scrutin devait opposer Călin Georgescu, candidat soit‑disant d’extrême droite, à Elena Lasconi, candidate libérale et pro‑européenne. La décision aurait été motivée par d’importantes irrégularités électorales et des soupçons d’ingérence russe…
C’est du moins la version relayée à l’unisson par la presse du vieux continent… à l’exception notable d’un journal pourtant peu connu pour ses accointances avec l'extrême droite: Le Monde Diplomatique. Dans un article intitulé “Liquidation électorale”, Benoît Bréville propose une lecture différente de cette curieuse annulation:
Le cœur de Michèle s’est arrêté…
ExpiréNous sommes tous orphelins: Michèle Rivasi nous a quittés, emportée par un arrêt cardiaque à l'âge de 70 ans.
Dernière représentante du mouvement écologique historique, elle a été de toutes les luttes avec courage, détermination et pugnacité.
Projet européen d’identité numérique: Un danger pour la démocratie?
Expiré504 experts en cybersécurité, chercheurs et associations citoyennes de 36 pays lancent un avertissement sur le projet d’identité numérique de l’UE dans une lettre ouverte[1].
Ils attirent l'attention du Parlement européen et du public sur les risques accrus de surveillance et de failles de sécurité qui pourraient nuire à l'objectif de sécurité et de confidentialité que la commission prétend poursuivre. En outre, cette réforme offrirait aux autorités une opportunité inédite de contrôle des citoyens.
BAM! passe au crible les dangers du projet eIDAS2.
Un parti belge s'associe à la plainte de Frédéric Baldan contre Ursula von der Leyen
ExpiréLe parti politique belge Vivant Ostbelgien se joint à la plainte de Frédéric Baldan contre Ursula von der Leyen. Cette action, qui fait suite à des préoccupations sur la négociation des contrats de vaccins avec Pfizer/BioNTech, met en lumière des accusations sérieuses d'abus de pouvoir, de destruction de documents publics et de corruption.