Nous avons reçu, par mail, de nombreux témoignages décrivant les arrestations de citoyens venus manifester au Cinquantenaire le 23 janvier dernier.

Certains ont été embarqués, privés de liberté pendant 5 heures, puis libérés, sans avoir signé le moindre papier administratif.
Nous avons décidé d'en publier un, sous forme de tribune anonyme.

Une fois de plus, les médias mainstream allemands poussent leur cri d’alarme au sujet des réseaux sociaux au point d’en avoir la voix rauque : groupes et chats privés, paroles de haines, menaces de mort, manuels d’armes.
On connaît la rengaine. Comme si les réseaux sociaux se limitaient à ça ou que le crime n’avait jamais existé avant leur création. On dirait que ces journalistes-là viennent seulement de découvrir le monde. Les premiers responsables à leurs yeux ? Le crime organisé ? Les trafiquants de drogues ou de blanches ? Eh bien, non. Ce sont les méchants manifestants et opposants aux mesures liberticides, qui se radicaliseraient et qu’ils apparentent à des terroristes.

Les appels à la légitimité scientifique ont souvent fondé des politiques qui ne relevaient dès lors plus de politique. L’absence de choix du fait d’une supposée vérité supérieure, théologique ou scientifique, signe en effet l’arrêt de ce qui relève du politique, c’est-à-dire de la discussion publique sur la manière de vivre en société.

On a beaucoup parlé d’artistes morts sur la RTBF ces derniers temps: Simone Signoret, Marguerite Duras, Serge Gainsbourg, Fernandel… A un tel point que je me suis dit: pour qu’on parle d’un artiste à la RTBF, il faut qu’il soit français et mort.
Des artistes fantômes… A l’image des artistes aujourd’hui: invisibles depuis un an, suspendus aux décisions surréalistes des Comités de concertation qui ont décrété que les artistes resteraient des fantômes.

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