Notre chroniqueur Pierre Chaudoir a été très marqué par les inondations dans le sud du pays ce jeudi 15 juillet. Revenu de l’enfer, il nous livre ici ses sentiments, à chaud. Sa “Belgitude” a durement été éprouvée par ce drame, d’autant que le Parlement fédéral adoptait ce jour-là sans sourciller sa “loi Pandémie” qui fait reculer le pays en matière de démocratie.

Nous reproduisons ci-après la lettre ouverte d’un médecin de terrain aux hommes politiques en charge de la gestion du pays, de ses régions et de ses partis. Il nous a semblé opportun de la publier ici et maintenant, car elle évoque les effets pervers de la stigmatisation des personnes non-vaccinées et de l’instauration d’un pass sanitaire (appelé Covid Safe Ticket en Belgique). Ce médecin évoque également les nombreux retours de terrain sur les effets secondaires sévères des vaccins anticovid, qui ne sont pas rapportés. Il propose enfin de faire marche arrière sur le pass sanitaire à cause de ses énormes dégâts collatéraux sur la société et de le remplacer par des tests rapides. Pour lui, il est clair que la vaccination ne doit pas servir à justifier une surveillance de masse. Plutôt qu’une campagne de vaccination massive à l’aveugle, il propose que la vaccination redevienne un acte médical, prévu par un médecin traitant après évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque.

Voici une déclaration de Monsieur Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale(1), qui assurément fera mouche. Interrogé sur le nombre « préoccupant » de Bruxellois toujours réfractaires à la vaccination – qui n’est PAS obligatoire, rappelons-le bien pour nous en souvenir – et alors que le journaliste lui tendait une perche à peine tendancieuse, Monsieur Vervoort n’a pas hésité à la saisir, pour affirmer qu’à un moment, lorsqu’on a suffisamment patienté au bord de la rivière, il faut bien « forcer le cheval à boire ».

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