Vaccination des enfants : La task-force pédiatrique s’assied sur le principe de précaution !

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Dans un de ses récents articles, la rédaction de 7sur7 aborde la question délicate de la vaccination des enfants [1]. Avec un objectif de 336 000 vaccins pour une population de 950 000 Belges de 5 à 11 ans, on comprend qu’il n’est pas uniquement question de ne cibler que les enfants à risque. Afin d’aider les parents à y voir plus clair, le Dr Tyl Jonckheer et le Pr François Vermeulen (pneumologie pédiatrique UZ Leuven), président et membre de la task-force pédiatrique répondent aux questions des journalistes.

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BAM Detox analyse leurs arguments.

Quels bénéfices les enfants tirent-ils de la vaccination?

Le Dr Jonckheer reconnaît que « même si le risque de complications dues au Covid est faible, les enfants peuvent bénéficier de la vaccination » car « le vaccin leur épargne de facto le risque de contracter le syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C) ».

Le Pr Vermeulen renchérit « En Amérique, il semble y avoir moins de cas de MIS-C chez les adolescents depuis qu’ils sont vaccinés ».

N’est-ce pas étrange de faire référence aux adolescents américains, dont il convient de rappeler que près de 17% souffrent d’obésité, pour justifier l’intérêt de vacciner nos petits bouts de choux ?

Depuis quand un médecin préconise-t-il d’administrer un traitement à un patient sur base de sa potentielle efficacité pour une autre catégorie de malades ? Prescrirait-on la pilule contraceptive à une fillette de 7 ans au motif qu’elle prévient d’une grossesse indésirable chez les adolescentes de 16 ans ?

Le sujet est grave et nous sommes en droit de nous demander si la task-force pédiatrique a pris connaissance du rapport émis ce 15 décembre par le Conseil Scientifique.

Car ce rapport nous apprend que

  • Depuis le début de la pandémie, seulement 135 enfants de 5 à 11 ans ont été hospitalisés en raison du Covid.
  • 98 enfants ont été admis à l’hôpital avec un test Covid positif (sans information sur le motif de l’hospitalisation).
  • 50% des enfants hospitalisés présentaient des facteurs de co-morbidités.
  • La durée moyenne d’hospitalisation est de 3 jours.
  • Il n’y a eu aucun décès.

Si nous prenons le total d’enfants de 5-11 ans hospitalisés positifs cela nous fait 135 + 98 soit 233.
15% de ces 233 enfants ont été admis aux soins intensifs soit 35 enfants.
En Belgique, les enfants de 5 à 11 ans sont au nombre de 950.000.
Sur toute la durée de la pandémie, il y a eu 233 enfants hospitalisés pour Covid positif.
Le risque pour un enfant de 5 à 11 ans d’être hospitalisé est donc de 0,024% soit 24 pour 100.000.

En ce qui concerne le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (MIS-C) qui semblerait justifier une vaccination des enfants aux yeux des experts interrogés par 7sur7 :

  • 15% de ces 232 enfants ont été admis aux soins intensifs = 35 enfants.
  • La moitié souffraient de MIS-C = 18 enfants, soit 19 sur 1.000.000.

Le rapport du Conseil Scientifique précise que les traitements sont efficaces, et ici également il n’y a eu aucun décès.

Finalement, le Pr Vermeulen reconnaît que « globalement, le rapport bénéfices-risques de la vaccination des enfants est plutôt neutre. »
La raison pour laquelle on achète 336.000 vaccins ayant un rapport bénéfice/risque qu’on estime neutre reste un mystère.

Qu’en est-il des nombreux enfants qui ont déjà eu le Covid?

Pour les enfants déjà infectés et donc bénéficiant déjà d’une immunisation via la maladie, le Dr Jonckheer nous parle d’un « coup de pouce à l’immunité ».
Donc, des enfants qui ont déjà montré qu’ils ne couraient aucun risque en étant infectés et qui de plus ont développé une immunité supérieure à celle induite par le vaccin, auraient besoin d’un coup de pouce… Même un vendeur de voitures d’occasion n’aurait pas osé sortir un argument aussi risible.

Existe-t-il d’autres arguments en faveur de la vaccination des enfants ?

Le Pr Vermeulen tente l’argument que plus personne n’ose utiliser depuis des mois : les contaminations.

Il reconnaît pourtant que « la question est de savoir dans quelle mesure la vaccination des enfants ralentira la circulation du virus. Chez les adultes, nous avons été déçus à ce sujet, surtout à long terme. »

Il nous explique donc qu’en ce qui concerne les contaminations cela n’a pas fonctionné comme espéré chez les adultes mais qu’ils prévoient que ça devrait fonctionner chez les enfants sans savoir dans quelle mesure…

De plus, le rapport du Conseil Scientifique cité plus haut indique également qu’il n’existe aucune donnée sur l’efficacité vaccinale en ce qui concerne la transmission du variant omicron qui sera très probablement devenu majoritaire au moment où on commencera à vacciner les enfants.

Quels effets secondaires les enfants peuvent-ils subir ?

Le Pr Vermeulen reconnaît qu’il y a un risque de myocardite vaccinale mais il précise que « plus de patients ont développé une myocardite après le Covid qu’après avoir été vaccinés ».

À nouveau, sur quelle catégorie de patients se base-t-on pour établir cette comparaison ?

C’est peut-être vrai chez les adolescents ou les adultes… lesquels, rappelons-le, ne souffrent en général d’une myocardite que lorsqu’ils présentent des facteurs de risques.

Chez les enfants, la myocardite est un des volets possibles du syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C) cité plus haut. Et seuls 18 enfants belges ont souffert de ce syndrome depuis 20 mois parmi la centaine de milliers d’enfants qui ont été testés positifs. Sachant que de nombreux enfants symptomatiques de cette classe d’âge n’ont pas été testés, le risque de myocardite post covid est infime !

Que savons-nous des effets à long terme de la vaccination sur les enfants en pleine croissance?

Le Dr Jonckheer répond : « On ne peut jamais donner une garantie à 100%, mais sur la base de ce que nous savons sur les vaccins, je peux dire avec confiance que la vaccination est sûre. »

En réalité, personne ne connaît les risques sur le long terme.

Il a fallu de nombreuses années pour découvrir les effets secondaires gravissimes de la prise du Distilbène par les femmes, effets qui se sont étendus sur trois générations.

Pour un enfant de 5 ans vacciné aujourd’hui, combien d’années faudra-t-il pour commencer à identifier les problèmes éventuels?

Conclusion

Une telle légèreté dans l’argumentation pourrait prêter à sourire, mais quand il s’agit de nos enfants cette légèreté est à pleurer.

Rappelons-le, encore et encore : chez les enfants, le tableau clinique est celui d’un banal rhume !
Les complications sont tellement rares qu’aucun expert ni aucun média n’a eu l’occasion d’en parler tout au long de ces 20 derniers mois. Vacciner les enfants sous le prétexte qu’ils pourraient souffrir d’une complication reviendrait à entourer tous les jardins du pays avec une clôture électrique parce qu’un lion s’est échappé du zoo d’Anvers ! En risquant que nos chiens soient électrocutés !

Au vu de la réalité chiffrée, aucune mesure concernant les enfants ne se justifie !
Ni les masques, ni les fermetures d’écoles, ni la vaccination !
Rien de tout cela n’est dans leur intérêt ! Rien !

Chers parents, ne laissez pas vos enfants être, une fois de plus, les victimes de la psychose des adultes.

 

Par BAM!-DETOX


https://www.7sur7.be/belgique/pourquoi-vacciner-les-enfants-faut-il-vacciner-les-enfants-qui-ont-ete-infectes-deux-experts-repondent-a-vos-questions-br~a0687f25/

https://www.md-universal.eu/images/20211217_shc-9680_covid19_5-11y_vweb.pdf

https://www.senat.fr/questions/base/1992/qSEQ920420784.html

* BAM!-DETOX rassemble des professeurs d’université, des médecins, des personnes travaillant dans le domaine pharmaceutique et médical ainsi que des journalistes indépendants. BAM!-DETOX a pour objectif d’analyser et de vérifier les informations diffusées dans les médias et les réseaux sociaux.

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