Covid et vaccination : le Japon fait cavalier seul

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A l’heure où les Bruxellois commencent à administrer le « vaccin anti-covid » aux enfants de 5 à 11 ans et où le débat sur l’obligation vaccinale fait rage dans l’Union européenne, le Japon fait résolument figure d’exception avec une politique vaccinale fondée sur l’absence de coercition et de discrimination.

Le ministère japonais de la Santé encourage, certes, les citoyens nippons à se faire vacciner, mais la démarche ne peut faire l’objet d’aucune pression de la part de l’entourage (y compris sur le lieu de travail) et doit reposer sur le consentement éclairé de la personne. D’ailleurs, loin de vanter l’innocuité du vaccin ou d’en occulter les effets indésirables, les Japonais mettent tout en œuvre pour informer dûment le citoyen avant qu’il n’opte pour l’injection : les emballages du produit renferment un avertissement sur les risques éventuels de myocardite (entre autres). S’y ajoute un engagement ferme envers le signalement des effets indésirables afin de mieux « documenter » les effets secondaires potentiels.

Enfin, pour éviter, sur le lieu du travail, toute discrimination à l’encontre de personnes non vaccinées, les Japonais ont trouvé cette solution imparable : une mise en lien avec une page « Conseils en matière de droits de l’Homme », qui comprend des instructions pour le traitement des plaintes spécifiques.

Ce faisant, les Nippons décident que le choix de se faire injecter (ou non) appartient à l’individu, ou au parent dans le cas d’un enfant. Une approche résolument plus éthique, qui pourrait inspirer la gestion de crise dans les pays occidentaux.

 

Par Sylvie Huygen, journaliste citoyenne chez BAM!


https://www.levif.be>belgique>article-news-1506417

https://brownstone-org.cdn.ampproject.org/c/s/brownstone.org/articles/japans-vaccination-policy-no-force-no-discrimination/amp/

Source photo:
https://www.flickr.com/photos/pet_r/2383742514/ © Pet_r