#metoo 2.0

© BAM! Vick

Les tribunes
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Je m’étonne que ça n’ait pas fait tilt dans la population, que son franc ne soit pas tombé ou qu’elle n’ait pas connecté les points. Alors je vais reposer les termes de la situation pour que ça soit plus clair pour tout le monde. Attention, c’est une devinette !

Imagine quelqu’un qui a de l’ascendance sur toi, genre un boss, un supérieur, bref quelqu’un qui a droit de vie ou de mort sur ton job et tes activités quotidiennes. Et cette personne veut te contraindre à faire quelque chose que tu ne sens pas, parce que ça touche à ton intégrité physique.

Et on va tous les jours te le faire comprendre, n’hésitant pas à te faire du chantage, à te faire passer pour quelqu’un de stupide, à t’humilier, à t’ostraciser, à te rendre la vie impossible. Tu finis par douter de toi, par perdre l’accès à ce qui fait ton identité, à douter de la justesse de tes choix, de ta cohérence. On ébranle ton système de valeurs et ton identité. Tu en deviens dingue.

Je n’ai pas besoin de te faire un dessin, tu sais très bien comment ça s’appelle : c’est du HARCÈLEMENT. Et c’est puni par la loi (article 442bis du code pénal belge) : « Quiconque aura harcelé une personne alors qu'il savait ou aurait dû savoir qu'il affecterait gravement par ce comportement la tranquillité de la personne visée, sera puni d'une peine d'emprisonnement de quinze jours à deux ans et d'une amende de cinquante [euros] à trois cents [euros], ou de l'une de ces peines seulement. »

Et disons que tu finis par céder, parce que tu n’en peux plus et que tu penses qu’après, tu pourras vivre normalement, qu’on ne t’importunera plus parce que tu as donné ce qu’on voulait de toi. Mais tu n’es plus la même personne, tu ne sais plus qui tu es. Tu te sens peut-être même coupable de ce que tu as fait. C’est trop tard, tu t’es soumis(e) à quelque chose qui te rebutait, que tu redoutais, tu as l’impression de t’être trahi(e) et tu te sens très mal. C’est un traumatisme parce que ton identité a été brisée, il y a quelque chose de cassé en toi. Tu as fait sous la contrainte quelque chose que tu ne voulais absolument pas faire, même si c’est toi qui as pris la décision de le faire : tu peux te considérer victime d’un VIOL.

Et tant qu’on y est, que penses-tu de quelqu’un qui attire les enfants à la sortie de l’école en les manipulant pour leur faire commettre des actes qu’ils sont trop jeunes pour décider de faire, dans le dos de leurs parents, qu’on empêche même de les protéger ? Est-ce que tu trouves ça éthique, correct, normal ?

Ça ne te fait pas penser à quelque chose, tout ça ? Mais si : le chantage exercé depuis des mois sur la population pour qu’elle se fasse vacciner, notamment les soignants, n’est-il pas du harcèlement ? Le chantage pour que les enfants puissent avoir accès à une vie normale, n’est-ce pas du harcèlement de la part de quelqu’un qui a le pouvoir de te pourrir la vie selon son bon vouloir ? L’instauration du pass sanitaire dans le but de faire remonter les chiffres de vaccination est clairement du chantage à la vaccination, le gouvernement ne s’en cache même pas.

Qu’est-ce que ça te fait ? Comment vivons-nous cela, tous ensemble ?

Tu peux le dire, tu sais.

Moi, j’ai beaucoup de compassion pour tous ceux et celles qui se sont fait vacciner sous la contrainte, véritable viol avec pénétration d’une aiguille dans leur corps. Ils et elles sont maintenant seuls avec cette fêlure, cette cassure de l’âme, ce trauma qui les a fait rentrer dans le rang. Je ne parle pas de ceux qui souhaitaient le vaccin « pour revenir à la vie normale » (le discours officiel d’alors, tu te souviens ?). Non, je parle des hésitants, comme toi peut-être.

Les hésitants : ceux dont les situations de vie ou les opinions ne vont pas dans le sens d’accepter la vaccination. Parce que certain(e)s ont des raisons médicales de ne pas se faire vacciner, parce que certaines sont enceintes ou sur le point de le devenir, parce les vaccins ont été préparés en un temps record en brûlant toutes les étapes indispensables pour garantir leur sûreté et leur efficacité, parce qu’il n’y a jamais eu autant d’effets secondaires rapportés pour des vaccins (et qu’on est très en-dessous de la réalité), parce qu’on censure ceux qui veulent en débattre, parce qu’on n’en connaît pas les effets à long terme, parce qu’ils sont encore en phase d’essai et qu’on ne nous dit pas qu’on est en fait des cobayes, parce que ce sont des thérapies géniques (on a même changé la définition du vaccin pour ça) jamais tentées sur l’humain…

Bref, c’est ta liberté, garantie par la loi, de ne pas vouloir te faire injecter de manière irréversible ce produit douteux qui pourrait te coûter la santé, voire la vie. Dès lors, te forcer la main alors que le bénéfice (et les risques) de la vaccination anticovid sont loin d’être établis scientifiquement de manière irréfutable, peut être considéré comme du harcèlement, et un viol si tu t’y soumets sous la contrainte.

Que penser, alors, d’un gouvernement qui s’adonne ostentatoirement au harcèlement et au viol de sa propre population, avec un Parlement au mieux, contourné, ou au pire, consentant ? Ça ne s’appelle plus une démocratie, ça s’appelle un populicide, une guerre contre son propre peuple.

Il est temps d’affirmer notre cohérence en restant libres de nos choix. On pourrait par exemple ressortir un nouveau hashtag #metoo 2.0 pour dénoncer quelque chose qui ne tourne pas rond quand l’État même use de de pratiques fermement réprouvées par la société pour imposer sa politique soi-disant sanitaire.

Il est temps d’appeler un chat un chat : le pass sanitaire est un apartheid, le chantage à la vaccination est du harcèlement et la vaccination forcée est un viol.

 

Par Philippe Baron


www.belgium.be/fr/emploi/sante_et_bien-etre/harcelement

bam.news/articles/l-autorite-de-protection-des-donnees-demande-d-exclure-restaurants-et-cinemas-du-pass-sanitaire-belge/

www.plateformepsylux.be/ou-sadresser/vos-droits-et-la-legislation/loi-relative-aux-droits-du-patient/

www.francesoir.fr/opinions-tribunes/populicide-numerique

Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celle de BAM!

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Capture d'écran BAM!

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Philippe Baron

Sidéré comme tout le monde dès les premières mesures de gestion de crise en mars 2020, il s'est vite aperçu de la tournure délirante que prenaient les choses lorsque les décideurs politiques se sont rapidement affranchis de la réalité scientifique et des conséquences sociales de leurs décisions. Il a alors mis sa plume et son temps au service de l'information non-officielle sur cette crise pour apporter sa pierre à l'édifice du nouveau monde qu'il aimerait voir naître.