15/40 - LE CONFINEMENT - POUR FINIR - UN MOT SUR LES RESTOS

Tribune
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Quelques pensées et beaucoup d’incompréhensions...

On comprendra la tentation de certains états de prolonger cette mesure, limitant la contestation, les manifestations, permettant de tenir bien sage toute une population.

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On retiendra la légende d’un «déconfinement raté». Comme s’il existait une méthode, un protocole, pour sortir d’une mesure jamais testée, qui n’existait pas jusqu’alors… Comment rater quelque chose dont on ne sait rien. Si on avait raté quoi que ce soit, l’épidémie serait rapidement repartie à la hausse dès mi-mai 2020... Or pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, toutes les courbes ont continué à baisser, et ce, sans masque, simplement avec les «gestes barrières essentiels», les seuls dont le bénéfice est réellement prouvé scientifiquement en toutes circonstances.
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On se souviendra, sans vraiment le comprendre, du couvre-feu d’octobre 2020, de l’interdiction de vente d’alcool après 20h, du danger à diner autour d’une table de restaurant, mais pas autour d’une table chez soi…
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On continuera longtemps à se demander pourquoi à cette même époque une fermeture progressive des bars et restaurants le soir, puis totalement, ainsi que des salles de sport… Alors qu’aucune étude réellement sérieuse n’est publiée… L’une étudie les déplacements des habitants à l’aide du traçage de leur smartphone… (aïe… revoilà les modélisations théoriques… et ça permet de savoir à quel endroit ils ont été contaminés ? hum... à approfondir). Une autre «étude» américaine a consisté à demander à 314 personnes (seulement !) ayant été testées positives si elles étaient allées au restaurant dans les 15 derniers jours… Vous êtes sérieux là ? Vraiment ?… Et… je n’en trouve pas d’autre… Non mais c’est là-dessus qu’on s’appuie pour faire crever toute une économie, tout un pays ? Fin novembre 2020, 500 salles de sport auraient déjà mis la clé sous la porte. Les salles de sport Neoness ont mené une étude au sein de leur réseau ont recensé 200 cas de Covid-19 sur 3 millions de passages en salles de juin à septembre. Aucun foyer de contamination («cluster» pour être «in») n’a été détecté au sein d’une salle de sport par exemple. Une nouvelle étude hollandaise montrerait même début décembre 2020 que : «des restaurants ouverts mènent à moins de contaminations». Quant aux parois en plexiglas pour séparer les tables, il semblerait que ce soit encore une illusion de protection, car certains scientifiques estiment que, l’air se retrouvant «piégé dans chaque compartiment», les effets de ces panneaux peuvent s’avérer contreproductifs. Une bonne circulation de l’air serait en revanche efficace. Hé oui...
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Le 17 décembre 2020, l’Institut Pasteur publie l’étude ComCor (dont l’auteur principal est Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique) censée démontrer que les restaurants sont un lieu de contamination. Seul problème, cette étude a été réalisée sur une période de 15 jours pendant lesquels les restaurants étaient... fermés ! N’ayons pas peur de l’absurde. Vincent Pavan relève également d’autres graves biais ce cette étude non scientifique. De plus, les restaurants sont fermés depuis fin octobre, cela ne semble pas spécialement entrainer une diminution des courbes. Malgré tout cela et les efforts réalisés par les restaurateurs, le 20 janvier 2021 il est annoncé, sur des bases qui semblent bancales et sans réel fondement scientifique, que les restaurant resteront fermés au moins jusqu’au 06 avril 2021, voire début début juin pour les cafés et bars. Les responsables politiques ont-ils une boule de cristal pour viser une date si lointaine ? Pourquoi en veut-on aux restaurants à ce point ? Beaucoup ne comprennent pas et certains, comme Stéphane Turillon, décident d’ouvrir symboliquement le 1er février. Jacques Attali se risque à penser que priver les français de repas partagés limite les échanges d’informations, les discussions politiques, l’organisation de coalitions... et pourrait finalement bien arranger les affaires de ceux qui gouvernent. Difficile de taxer de complotiste celui qui en est habituellement la cible.
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Serait-il imaginable qu’on maintienne restaurants, salles de sport, lieux de culture et de convivialité fermés sans réelle justification valable pour légitimer l’instauration d’un diabolique laissez-passer social/sanitaire tout droit sorti des théories complotistes les plus effrayantes et digne des pires régimes totalitaires ? J’espère vraiment que non... Mais alors pourquoi ?
Quant aux stations de ski, la Suisse a laissé ses remontées mécaniques ouvertes et, alors que la saison s’achève, aucun foyer de contamination ne s’est déclaré dans les sommets enneigés.
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Bref, que dire de ce confinement, qui viole le droit fondamental de liberté de circulation, garanti par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, de ce bulldozer qui détruit tout sur son passage, qui jette des millions de personnes dans la pauvreté, qui met en péril le futur des jeunes générations d’aujourd’hui ? Est-ce vraiment vouloir protéger les gens que les priver de leurs moyens de subsistance ?
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Les conséquences de ce principe de confinement sont d’une gravité sans précédent, comme on le verra plus loin dans ce document. Elles font l’objet d’une partie complète tant elles sont graves et nombreuses.
C’est dur de se le dire… mais… Et si tout ceci ne servait à rien, je ne dis pas que c’est le cas, mais on peut sincèrement se poser la question. Et si nous avions fait tous ces sacrifices pour rien… Le futur réussira peut-être à attribuer scientifiquement des effets positifs au confinement, mais pour le moment, rappelons-nous encore une fois que la juxtaposition ou l’association ne suffisent pas à établir la causalité. Il est encore temps de s’arrêter.
L’idée n’est pas de casser à tout prix le confinement, c’est de discuter une efficacité qui semble acquise alors qu’elle ne repose sur rien ou pas grand chose scientifiquement et que de nombreux éléments tendent à la remettre plus que sérieusement en question.
Dans tous les cas, efficace ou pas, le confinement n’est pas une solution à long terme. Il est plus qu’urgent de réfléchir à d’autres pistes. Si ce virus devient saisonnier, on ne va pas enfermer toute l’humanité pendant toute la vie… Etant donné l’état de délabrement social, psychique et économique de notre population à l’issue de ces deux confinements (printemps et automne 2020), en déclarer un troisième reviendrait à prendre la responsabilité d’un suicide collectif de notre pays. Il serait totalement irresponsable de ne pas avoir pris d’autres mesures, acceptables démocratiquement, et choisies de manière collégiale avec le peuple, l’ensemble des acteurs politiques, économiques, du secteur de la santé, des vrais scientifiques etc.

Rendez-vous mercredi pour la suite…

 

Par Sébastien . Citoyen . Humain


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UNE AUTRE VISION DE LA COVID

Une autre vision de la Covid . Version initiale le 09 décembre 2020. Mis à jour et augmenté régulièrement depuis, et jusqu’à ce jour.

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Cette tribune est extraite du document "Une autre vision de la Covid" publié pour la première fois le 09 décembre 2020, puis mis à jour et complété jusqu'à ce jour.

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Montage à partir de l'image originale de Chanikarn Thongsupa sur rawpixel, RF Commercial License