Nous consacrerons ce cinquième et dernier volet de la série à l’antithèse du journalisme : l’embedded journalism (en français : journalisme « embarqué », « intégré » ou « rattaché »). Dans le cadre d’un prisme de lecture européen de plus en plus conflictuel sur le monde (particulièrement envers la Russie) et du supposé rôle d’« apaisement » et de « responsabilité » qu’aurait à y jouer l’Union européenne (UE), la Commission européenne s’octroie de plus en plus le droit au recours à des moyens militaro-sécuritaires [1], à l’instar du journalisme embarqué. Cela peut dégouter les citoyens, mais ne devrait plus les étonner. La question que nous devons nous poser ici : les institutions européennes entendent-elles étendre le recours au journalisme embarqué à la société civile ?

Le rôle des médias indépendants n’a jamais été aussi important de par la crise de légitimité de la plupart des médias mainstream au cours de la pandémie Covid-19. Nous avons pu entendre la même litanie sur à peu près toutes les chaines TV, radios et presse écrite. Toute divergence d’analyse ou de point de vue était étiquetée “complotisme”.

La Banque Européenne d’Investissement (BEI) a annoncé un prêt de 100 millions d’euros au groupe média flamand DPG (De Persgroep). Un prêt sur 2 ans pour des investissements numériques qui s’inscrit dans le cadre d’un plan plus large de 244 millions [1]. Une telle somme d’argent mérite que l’on s’intéresse aux instances concernées par la transaction.

Ce mercredi 7 avril, lors de l’émission «CQFD» sur la Première (RTBF radio), nous avons eu droit à un vrai débat contradictoire et transparent dont notre chaine nationale a le secret. Il s’agissait d’aborder le sujet chaud du moment : la décision prise par la conférence interministérielle de réserver le vaccin AstraZeneca aux plus de 56 ans (bien qu’il avait été jugé peu efficace et déconseillé pour les plus de 65 ans).

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