Le pass sanitaire à la belge ou Covid Safe Ticket, était à l’origine destiné à être appliqué du 13 août au 30 septembre, et seulement pour les événements de plus de 5 000 personnes en intérieur et de plus de 10 000 personnes en extérieur. En juillet, le ministre fédéral de la Santé publique se démarquait même du « mauvais » exemple français en rassurant « il n’est pas question chez nous de devoir présenter un pass pour accéder aux cafés ou aux restaurants » Pourtant, nous y voici : l’extension du pass sera d’application, dès ce mois d’octobre, en Région wallonne et en Région bruxelloise.

Sitôt créée, déjà boudée : la loi « pandémie » [1], entrée en vigueur le 4 octobre, ne pouvait être invoquée pour justifier les nouvelles mesures restrictives car les conditions d’application n’étaient pas remplies, à savoir une « situation d’urgence épidémique » telle que définie dans le texte. Sur quoi se fondent-elles, alors ?

"Ce 25 août 2022, dans la torpeur de l'été, la Ministre de l'Intérieur a adressé aux Bourgmestres du Royaume une circulaire "relative à l'interdiction individuelle et préventive de manifestation". Cette circulaire vise à autoriser les Bourgmestres à imposer une interdiction individuelle et préventive de manifester à certaines conditions aux personnes qualifiées de "fauteurs de troubles"."

"Ce lundi matin, au tribunal de police, c’est audience spéciale "infractions sanitaires".

"Les citations à comparaître ont véritablement plu, contre des citoyens qui n’ont pas respecté les diverses mesures, le couvre-feu ou l’interdiction de rassemblement, et qui n’ont pas payé la transaction proposée par le procureur du roi. Les uns parce qu’ils ont oublié, les autres parce qu’ils viennent plaider leurs soucis financiers, ou se défendre."

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